SPORT MONDIALISÉ
cours magistral et prise de notes
SPORT MONDIALISÉ : LES DÉFIS DE LA GOUVERNANCE par le rapport IRIS
A lire avec attention:
Le texte va faire l'objet d'un cours magistral, essentiellement auditif cette fois, (afin de se préparer aussi à la prise de notes dans le supérieur) c'est à dire :classique avec développement d'idées et d'arguments plus prise de notes par les élèves.
Ce que me dit l'intelligence artificielle du sport mondialisé:
"La mondialisation du sport est le processus de diffusion, de consommation et de commercialisation des sports à travers le monde. La mondialisation du sport est encouragée par la disponibilité des technologies modernes et achèvement des transports internationaux, ainsi que la mondialisation des médias. Pendant ce processus, les formes traditionnelles de sport sont adaptées et transférées, et les produits et services sportifs acquièrent une importance internationale et sont disponibles dans de nouveaux cadres.
Les facteurs géopolitiques, y compris la globalisation, les nouvelles technologies, les évolutions des économies et les politiques des États, ont tous contribué directement et indirectement à l'expansion et à la mondialisation des sports. L'impact direct des facteurs géopolitiques peut être vu dans la croissance de l'industrie du sport et l'influence des nouveaux produits et services, tels que les sites Web et les programmes informatiques permettant aux consommateurs de regarder des jeux sportifs live ou enregistrés sur leurs appareils. Des facteurs géopolitiques indirects incluent l'expansion des réseaux internationaux, l'importance croissante des médias sociaux et le développement de nouvelles sources de revenus, comme les paris sportifs en ligne.
Ce processus de mondialisation du sport a considérablement élargi les opportunités mondiales disponibles pour participer à des compétitions sportives et s'est manifesté par l'augmentation des échanges internationaux, l'accès aux produits et services sportifs, et le développement de nouvelles formes de sport et de divertissement. La mondialisation du sport a également permis aux personnes des pays différents d'apprécier les mêmes sports, et a créé une communauté mondiale de fans de sport."
La nouvelle gouvernance du sport
OMS & activité physique
- L'activité physique physique est très bénéfique pour la santé du cœur, du corps et de l’esprit.
- L’activité physique contribue à la prévention et à la prise en charge des maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète.
- L’activité physique réduit les symptômes de dépression et d’anxiété.
- L’activité physique améliore les capacités de réflexion, d’apprentissage et de jugement.
- L’activité physique garantit une croissance et un développement sains chez les jeunes.
- L’activité physique améliore le bien-être général.
- Un adulte sur quatre dans le monde ne pratique pas une activité physique aux niveaux recommandés à l’échelle mondiale.
- Les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives.
- Plus de 80% des adolescents dans le monde n’ont pas une activité physique suffisante.
Qu’est-ce que l’activité physique ?
L’OMS définit l’activité physique comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui requiert une dépense d’énergie. L’activité physique désigne tous les mouvements que l’on effectue notamment dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à l’autre. Une activité physique d’intensité modérée ou soutenue a des effets bénéfiques sur la santé
La marche, le vélo, le cabre (wheeling), le sport en général, la détente active et le jeu sont autant de façons courantes de pratiquer une activité physique pouvant être appréciée de tous, quel que soit le niveau de chacun.
Il est prouvé qu’une activité physique régulière facilite la prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et plusieurs cancers. Elle contribue également à prévenir l’hypertension, à maintenir un poids corporel sain et à améliorer la santé mentale, la qualité de vie et le bien-être.
Quelle est la quantité d’activité physique recommandée ?
Les lignes directrices et recommandations de l’OMS donnent des indications (par tranches d’âge et groupes de population précis) sur le volume d’activité physique nécessaire à une bonne santé.
L’OMS recommande :
Pour les enfants de moins de 5 ans
Sur une journée de 24 heures, les nourrissons (de moins d’un an) :
- devraient être physiquement actifs plusieurs fois par jour de diverses manières, en particulier au moyen de jeux interactifs au sol ; plus vaut mieux. Ceux qui ne se déplacent pas encore devraient être placés 30 minutes au moins en position couchée (à plat ventre), réparties tout au long de la journée pendant le temps de veille ;
- ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans un landau, une poussette, une chaise haute ou sur le dos d’un adulte).
- devraient dormir entre 14 et 17 heures (enfants de 0 à 3 mois) et entre 12 et 16 heures (enfants de 4 à 11 mois) d’un sommeil de bonne qualité, siestes comprises.
- Les écrans ne sont pas recommandés.
- Pendant les périodes de sédentarité, il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires.
Sur une journée de 24 heures, les enfants de 1 à 2 ans :
- devraient avoir 180 minutes au moins d’activité physique de type et d’intensité variés, y compris d’une intensité modérée à soutenue, réparties tout au long de la journée ; plus vaut mieux;
- ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans un landau, une poussette, une chaise haute ou sur le dos d’un adulte) ni rester assis longtemps.
- devraient dormir entre 11 et 14 heures d’un sommeil de bonne qualité, siestes comprises, avec des heures régulières de coucher et de lever.
- Pour les enfants d’un an, il n’est pas recommandé de passer du temps sédentaire devant un écran (regarder la télévision ou une vidéo, jouer sur l’ordinateur, p. ex.).
- Pour les enfants de 2 ans, le temps d’écran sédentaire ne devrait pas dépasser 1 heure ; moins vaut mieux.
- Il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires dans les moments sédentaires.
Sur une journée de 24 heures, les enfants de 3 à 4 ans :
- devraient avoir 180 minutes au moins d’activité physique de type et d’intensité variés, dont 60 minutes d’une intensité modérée à soutenue, réparties tout au long de la journée ; plus vaut mieux;
- ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans une poussette, p. ex.) ni rester assis longtemps.
- Le temps d’écran sédentaire ne devrait pas dépasser 1 heure ; moins vaut mieux.
- Il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires dans les moments sédentaires.
- devraient dormir entre 10 et 13 heures d’un sommeil de bonne qualité, comprenant une sieste éventuellement, avec des heures régulières de coucher et de lever.
Pour un complément d’informations, voir les Lignes directrices de l’Organisation mondiale de la Santé sur l’activité physique, la sédentarité et le sommeil chez les enfants de moins de 5 ans. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2019
Les enfants et les adolescents de 5 à 17 ans :
- devraient consacrer en moyenne 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance, tout au long de la semaine.
- Des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être pratiquées au moins 3 fois par semaine.
- Le temps de sédentarité devrait être limité, en particulier le temps de loisir passé devant un écran.
Les adultes de 18 à 64 ans :
- devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
- ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
- devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
- peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ; et
- devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique quelle qu’en soit l’intensité (y compris légère) est bénéfique pour la santé ;
- devraient tous s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’un niveau de sédentarité élevé.
Les adultes de 65 ans et plus :
- Les recommandations sont les mêmes que pour les adultes plus jeunes ; et
- Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
Les femmes enceintes et en post-partum :
Les femmes enceintes et en post-partum sans contre-indication devraient toutes :
- consacrer au moins 150 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
- pratiquer une variété d’activités d’endurance et de renforcement musculaire ;
- limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé.
Les personnes souffrant d’affections chroniques (hypertension, diabète de type 2, survivants du VIH ou du cancer) :
- devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
- ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
- devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé.
- Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
- peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
- devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé ; et
- devraient tous (adultes et personnes âgées) s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’une sédentarité élevée.
Les enfants et adolescents souffrant d’un handicap :
- devraient consacrer au moins 60 minutes par jour, en moyenne, à une activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance, tout au long de la semaine;
- devraient pratiquerau moins 3 fois par semaine des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que des activités qui renforcent le système musculaire et l’état osseux
- devraient limiter leur temps de sédentarité en particulier le temps de loisir passé devant un écran.
Les adultes souffrant d’un handicap :
- devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
- ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités physiques d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
- devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé.
- Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
- peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
- devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé, et
- devraient tous (adultes et personnes âgées) s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’un niveau de sédentarité élevé.
- Il est possible d’éviter la sédentarité et d’être physiquement actif en position assise ou couchée. (au moyen, p. ex. d’activités dirigées par la partie supérieure du corps, telles que les activités sportives en fauteuil roulant).
Pour un complément d’informations, voir les Recommandations mondiales sur l’activité physique pour la santé. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2010.
Les bienfaits de l’activité physique et les risques liés à la sédentarité
Une activité physique régulière (marche, vélo, cabre [wheeling], sport en général ou détente active, p. ex.) est très bénéfique pour la santé. Toute activité physique est préférable à l’absence totale d’exercice. On peut atteindre aisément les niveaux d’activité recommandés en augmentant son niveau d’activité par des moyens relativement simples tout au long de la journée.
La sédentarité représente l’un des principaux facteurs de risque de mortalité liée aux maladies non transmissibles. Les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives.
Une activité physique régulière peut :
- améliorer les aptitudes musculaires et la capacité cardiorespiratoire ;
- améliorer la santé osseuse et les capacités fonctionnelles ;
- réduire le risque d’hypertension, de cardiopathie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, de divers types de cancer (notamment les cancers du sein et du côlon) et de dépression ;
- réduire le risque de chute ainsi que de fracture du col du fémur ou de fracture vertébrale ; et
- contribuer à maintenir un poids corporel sain.
Chez les enfants et les adolescents, l’activité physique permet :
- d’améliorer la condition physique (capacité cardiorespiratoire et aptitudes musculaires) ;
- d’améliorer la santé cardiométabolique (pression artérielle, dyslipidémie, glucose et résistance à l’insuline) ;
- d’améliorer la santé osseuse ;
- d’améliorer les résultats cognitifs (réussite scolaire et fonctions exécutives) ;
- d’améliorer la santé mentale (diminution des symptômes de dépression) ;
- de réduire l’adiposité.
Chez les adultes et les personnes âgées, l’activité physique à des niveaux plus élevés permet :
- de réduire la mortalité, toutes causes confondues ;
- de réduire la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires ;
- de réduire l’hypertension incidente ;
- de réduire le nombre de cancers incidents spécifiques à un site (cancers de la vessie, du sein, du côlon ou de l’endomètre, adénocarcinome oesophagien, cancers de l’estomac et du rein) ;
- de réduire le diabète de type 2 incident ;
- de prévenir les chutes ;
- d’améliorer la santé mentale (diminution des symptômes de dépression) ;
- d’améliorer la santé cognitive ;
- d’améliorer le sommeil ;
- d’obtenir éventuellement un meilleur niveau d’adiposité.
Chez les femmes enceintes et en post-partum :
L’activité physique est bénéfique pour la santé de la mère et du fœtus en ce qu’elle réduit les risques suivants :
- toxémie gravidique ;
- hypertension gestationnelle ;
- diabète gestationnel (réduction de 30 % du risque, p. ex.) ;
- prise de poids excessive ;
- complications durant l’accouchement ;
- dépression post-partum ;
- complications chez le nouveau-né.
Qui plus est, l’activité physique n’a pas d’incidence négative sur le poids à la naissance et n’entraîne pas un risque accru de mortinatalité.
Risques pour la santé liés à la sédentarité
Nos modes de vie deviennent de plus en plus sédentaires, du fait du recours aux transports motorisés et de l’utilisation accrue des écrans dans le cadre du travail, de l’éducation et des loisirs. Les données factuelles montrent qu’une plus forte sédentarité est liée aux mauvais résultats suivants en matière de santé :
Chez les enfants et les adolescents :
- adiposité accrue (gain de poids) ;
- une santé cardiométabolique, condition physique, et comportement social ou attitude comportementale de moindre qualité ;
- durée de sommeil réduite.
Chez les adultes :
- mortalité toutes causes confondues, mortalité liée à des maladies cardiovasculaires et mortalité liée au cancer ;
- incidence de maladies cardiovasculaires, de cancer et de diabète de type‑2.
Niveaux d’activité physique à l’échelle mondiale
- Plus d’un quart de la population adulte mondiale (1,4 milliard de personnes) n’est pas suffisamment active.
- Environ 1 femme sur 3 et 1 homme sur 4 dans le monde ne pratiquent pas suffisamment d’activité physique pour rester en bonne santé.
- Les niveaux de sédentarité sont deux fois plus élevés dans les pays à revenu élevé que dans les pays à faible revenu.
- Il n’y a pas eu d’amélioration des niveaux mondiaux d’activité physique depuis 2001.
- Les niveaux d’activité insuffisante ont augmenté de 5 % (de 31,6 % à 36,8 %) dans les pays à revenu élevé entre 2001 et 2016.
L’augmentation des niveaux de sédentarité a des incidences préjudiciables sur les systèmes de santé, l’environnement, le développement économique, le bien-être communautaire et la qualité de vie.
À l’échelle mondiale, 28 % des adultes de 18 ans et plus n’étaient pas suffisamment actifs en 2016 (hommes 23 %, femmes 32 %). Les recommandations mondiales préconisent au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée, ou 75 minutes d’intensité soutenue par semaine.
Dans les pays à revenu élevé, 26 % des hommes et 35 % des femmes n’étaient pas suffisamment actifs physiquement, contre 12 % des hommes et 24 % des femmes dans les pays à faible revenu. Les niveaux d’activité physique faibles ou en recul correspondent souvent à un produit national brut élevé ou en hausse.
La baisse d’activité physique tient en partie à l’inaction pendant le temps de loisirs et à la sédentarité sur le lieu de travail et à la maison. De même, le recours accru aux modes de transport « passifs » contribue également au manque d’exercice physique.
À l’échelle mondiale, 81 % des adolescents de 11 à 17 ans n’étaient pas suffisamment actifs en 2016. Les adolescentes étaient moins actives que les adolescents, 85 % contre 78 %, respectivement, ne suivaient pas les recommandations de l’OMS (consacrer au moins 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue).
Comment accroître l’activité physique ?
Les pays et les communautés doivent prendre des mesures visant à assurer à chacun plus de possibilités d’être actif, en vue d’accroître l’activité physique. Un effort collectif axé sur la mise en œuvre de politiques et de mesures convenant à l’environnement culturel et social d’un pays et permettant de promouvoir, de faciliter et d’encourager l’activité physique s’impose ainsi, à l’échelle tant nationale que locale, dans différents secteurs et disciplines.
Les politiques d’amplification de l’activité physique visent à faire en sorte que :
- la marche, le vélo et les autres modes de transport actif non motorisé soient accessibles et sûrs pour tous ;
- les politiques du travail et celles du lieu de travail favorisent les déplacements actifs et les occasions d’être physiquement actif pendant la journée de travail ;
- les garderies, les écoles et les établissements d’enseignement supérieur disposent d’installations et d’espaces sûrs et accueillants où les enfants peuvent se dépenser pendant leur temps libre ;
- les établissements scolaires (premier et second degré) dispensent des cours d’éducation physique de qualité qui aident les enfants à adopter des comportements qui les maintiendront physiquement actifs toute leur vie ;
- les programmes communautaires et scolaires offrent à tous, quels que soient l’âge et les aptitudes de chacun, la possibilité de faire du sport ;
- les installations sportives et récréatives offrent à chacun la possibilité de pratiquer une variété de sports, de danses, d’exercices et de loisirs actifs ;
- les prestataires de soins encouragent leurs patients, en les soutenant, à pratiquer une activité physique régulièrement.
Action de l’OMS
En 2018, l’OMS a lancé le Plan d’action mondial pour promouvoir l’activité physique 2018-2030 qui définit quatre objectifs stratégiques et recommande 20 mesures concrètes à l’intention des États Membres, des partenaires internationaux et de l’OMS, en vue d’accroître l’activité physique dans le monde. Le Plan appelle les pays, les villes et les communautés à adopter une approche « systémique » telle que tous les secteurs et les parties prenantes puissent s’employer aux niveaux mondial, régional et local à instaurer des environnements sûrs et stimulants et à assurer à chacun plus de possibilités de relever son niveau d’activité physique.
En 2018, l’Assemblée mondiale de la Santé a convenu d’un objectif mondial consistant à réduire la sédentarité physique de 10 % d’ici à 2030 dans le droit fil des objectifs de développement durable. L’engagement qu’ont pris les dirigeants du monde d’atteindre les ODD moyennant des mesures nationales ambitieuses offre l’occasion de recentrer et de renouveler les efforts visant à promouvoir l’activité physique.
La trousse à outils « ACTIVE » que l’OMS a mise en circulation en 2019 apporte des orientations techniques plus précises sur la façon de donner effet aux 20 mesures recommandées dans le Plan d’action mondial.
Le Plan d’action mondial et la trousse à outils « ACTIVE » proposent des actions concrètes qui peuvent être adaptées et ajustées à la culture et aux situations locales en vue de relever les niveaux d’activité physique à l’échelle mondiale, notamment les suivantes :
- élaborer et mettre en œuvre des lignes directrices nationales sur l’activité physique pour toutes les tranches d’âge ;
- mettre en place des mécanismes de coordination nationaux faisant intervenir tous les ministères concernés ainsi que les principales parties prenantes non gouvernementales en vue d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques et des plans d’action tant cohérents que durables ;
- mettre en œuvre, à l’échelle communautaire, de vastes campagnes de communication visant à faire mieux comprendre et connaître les multiples avantages que revêt l’activité physique sur les plans sanitaire, économique et social ;
- investir dans les nouvelles technologies, l’innovation et la recherche afin d’élaborer des approches d’un bon rapport coût-efficacité qui permettront d’accroître l’activité physique, en particulier dans les contextes de faibles ressources ;
- assurer une surveillance et un contrôle réguliers de l’activité physique et de la mise en œuvre des politiques.
Pour plus d’informations :
- Plan d’action mondial de l’OMS pour promouvoir l’activité physique 2018-2030
- Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020
Afin d’aider les gouvernements et les communautés à mesurer l’activité physique chez les adultes, l’OMS a élaboré un questionnaire sur l’activité physique dans le monde. Ce questionnaire permet aux pays de suivre le manque d’exercice physique, considéré comme l’un des principaux facteurs de risque des maladies non transmissibles. Il a été intégré dans l’approche STEPwise de l’OMS, qui est un système de surveillance des principaux facteurs de risque des maladies non transmissibles.
L’OMS a collaboré à l’élaboration d’un questionnaire visant à évaluer l’activité physique chez les enfants scolarisés, qui a été intégré dans l’Enquête mondiale sur la santé des élèves en milieu scolaire. Cette enquête est un projet de surveillance mené conjointement par l’OMS et les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, qui a pour objet d’aider les pays à mesurer et à évaluer les facteurs de risque comportementaux ainsi que les facteurs de protection dans 10 domaines essentiels chez les jeunes de 13 à 17 ans.
L’Organisation collabore également avec des experts internationaux à l’élaboration de méthodes et d’instruments qui permettront d’évaluer l’activité physique chez les enfants de moins de 5 ans et de moins de 10 ans. Qui plus est, l’OMS expérimente les technologies numériques et portables (podomètres et accéléromètres, notamment) dans le cadre de la surveillance nationale de l’activité physique chez les adultes. Ces travaux seront étendus aux enfants et sous-tendront l’élaboration d’orientations mondiales actualisées sur la surveillance de l’activité physique et de la sédentarité.
Lien: Surveillance globale de l’activité physique
À l’appui d’une action « systémique », l’OMS collabore avec de multiples secteurs en vue de renforcer la coordination, la promotion et l’alignement des mesures et politiques. L’OMS a conclu des partenariats visant à seconder les États Membres dans les efforts qu’ils consentent pour promouvoir l’activité physique. Elle collabore notamment à ce titre avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en vue de poursuivre et de coordonner la mise en œuvre du Plan d’action mondial pour l’activité physique 2018-2030 et celle du Plan d’action de Kazan sur l’éducation physique, le sport et l’activité physique. L’Organisation travaille également avec un bon nombre d’autres organismes des Nations Unies dans le cadre du programme commun visant à promouvoir le sport au service du développement et de la paix. Dans le milieu sportif, l’OMS collabore notamment avec le Comité international olympique et les fédérations sportives internationales, la Fédération internationale des associations de football et la FIFA afin de soutenir et de renforcer la promotion de la santé par le sport et le programme Sports pour tous.
RESUMES
Le premier texte, un extrait du rapport IRIS, souligne les défis de la gouvernance du sport mondial face à la politisation croissante et à l'évolution du contexte international. Le sport, devenu un "fait social total", est confronté à des enjeux géopolitiques importants, dépassant les problématiques traditionnelles de corruption ou de dopage. Le rapport plaide pour une nouvelle approche de la gouvernance sportive, tenant compte de ces réalités géopolitiques. Le second texte, provenant de l'OMS, met en avant les bienfaits de l'activité physique pour la santé, et souligne l'importance de promouvoir des modes de vie plus actifs. Le document fournit des recommandations spécifiques sur la quantité d'activité physique recommandée pour différentes tranches d'âge et groupes de population, tout en mettant en lumière les risques pour la santé liés à la sédentarité. L'OMS propose des mesures concrètes que les gouvernements et les communautés peuvent mettre en œuvre pour encourager une activité physique accrue.
- L’activité physique est très bénéfique pour la santé du cœur, du corps et de l’esprit.
- L’activité physique contribue à la prévention et à la prise en charge des maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète.
- L’activité physique réduit les symptômes de dépression et d’anxiété.
- L’activité physique améliore les capacités de réflexion, d’apprentissage et de jugement.
- L’activité physique garantit une croissance et un développement sains chez les jeunes.
- L’activité physique améliore le bien-être général.
- Un adulte sur quatre dans le monde ne pratique pas une activité physique aux niveaux recommandés à l’échelle mondiale.
- Les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives.
- Plus de 80% des adolescents dans le monde n’ont pas une activité physique suffisante.
Qu’est-ce que l’activité physique ?
L’OMS définit l’activité physique comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui requiert une dépense d’énergie. L’activité physique désigne tous les mouvements que l’on effectue notamment dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à l’autre. Une activité physique d’intensité modérée ou soutenue a des effets bénéfiques sur la santé
La marche, le vélo, le cabre (wheeling), le sport en général, la détente active et le jeu sont autant de façons courantes de pratiquer une activité physique pouvant être appréciée de tous, quel que soit le niveau de chacun.
Il est prouvé qu’une activité physique régulière facilite la prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et plusieurs cancers. Elle contribue également à prévenir l’hypertension, à maintenir un poids corporel sain et à améliorer la santé mentale, la qualité de vie et le bien-être.
Quelle est la quantité d’activité physique recommandée ?
Les lignes directrices et recommandations de l’OMS donnent des indications (par tranches d’âge et groupes de population précis) sur le volume d’activité physique nécessaire à une bonne santé.
L’OMS recommande :
Pour les enfants de moins de 5 ans
Sur une journée de 24 heures, les nourrissons (de moins d’un an) :
- devraient être physiquement actifs plusieurs fois par jour de diverses manières, en particulier au moyen de jeux interactifs au sol ; plus vaut mieux. Ceux qui ne se déplacent pas encore devraient être placés 30 minutes au moins en position couchée (à plat ventre), réparties tout au long de la journée pendant le temps de veille ;
- ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans un landau, une poussette, une chaise haute ou sur le dos d’un adulte).
- devraient dormir entre 14 et 17 heures (enfants de 0 à 3 mois) et entre 12 et 16 heures (enfants de 4 à 11 mois) d’un sommeil de bonne qualité, siestes comprises.
- Les écrans ne sont pas recommandés.
- Pendant les périodes de sédentarité, il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires.
Sur une journée de 24 heures, les enfants de 1 à 2 ans :
- devraient avoir 180 minutes au moins d’activité physique de type et d’intensité variés, y compris d’une intensité modérée à soutenue, réparties tout au long de la journée ; plus vaut mieux;
- ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans un landau, une poussette, une chaise haute ou sur le dos d’un adulte) ni rester assis longtemps.
- devraient dormir entre 11 et 14 heures d’un sommeil de bonne qualité, siestes comprises, avec des heures régulières de coucher et de lever.
- Pour les enfants d’un an, il n’est pas recommandé de passer du temps sédentaire devant un écran (regarder la télévision ou une vidéo, jouer sur l’ordinateur, p. ex.).
- Pour les enfants de 2 ans, le temps d’écran sédentaire ne devrait pas dépasser 1 heure ; moins vaut mieux.
- Il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires dans les moments sédentaires.
Sur une journée de 24 heures, les enfants de 3 à 4 ans :
- devraient avoir 180 minutes au moins d’activité physique de type et d’intensité variés, dont 60 minutes d’une intensité modérée à soutenue, réparties tout au long de la journée ; plus vaut mieux;
- ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans une poussette, p. ex.) ni rester assis longtemps.
- Le temps d’écran sédentaire ne devrait pas dépasser 1 heure ; moins vaut mieux.
- Il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires dans les moments sédentaires.
- devraient dormir entre 10 et 13 heures d’un sommeil de bonne qualité, comprenant une sieste éventuellement, avec des heures régulières de coucher et de lever.
Pour un complément d’informations, voir les Lignes directrices de l’Organisation mondiale de la Santé sur l’activité physique, la sédentarité et le sommeil chez les enfants de moins de 5 ans. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2019
Les enfants et les adolescents de 5 à 17 ans :
- devraient consacrer en moyenne 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance, tout au long de la semaine.
- Des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être pratiquées au moins 3 fois par semaine.
- Le temps de sédentarité devrait être limité, en particulier le temps de loisir passé devant un écran.
Les adultes de 18 à 64 ans :
- devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
- ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
- devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
- peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ; et
- devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique quelle qu’en soit l’intensité (y compris légère) est bénéfique pour la santé ;
- devraient tous s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’un niveau de sédentarité élevé.
Les adultes de 65 ans et plus :
- Les recommandations sont les mêmes que pour les adultes plus jeunes ; et
- Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
Les femmes enceintes et en post-partum :
Les femmes enceintes et en post-partum sans contre-indication devraient toutes :
- consacrer au moins 150 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
- pratiquer une variété d’activités d’endurance et de renforcement musculaire ;
- limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé.
Les personnes souffrant d’affections chroniques (hypertension, diabète de type 2, survivants du VIH ou du cancer) :
- devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
- ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
- devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé.
- Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
- peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
- devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé ; et
- devraient tous (adultes et personnes âgées) s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’une sédentarité élevée.
Les enfants et adolescents souffrant d’un handicap :
- devraient consacrer au moins 60 minutes par jour, en moyenne, à une activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance, tout au long de la semaine;
- devraient pratiquer au moins 3 fois par semaine des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que des activités qui renforcent le système musculaire et l’état osseux
- devraient limiter leur temps de sédentarité en particulier le temps de loisir passé devant un écran.
Les adultes souffrant d’un handicap :
- devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
- ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités physiques d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
- devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé.
- Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
- peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
- devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé, et
- devraient tous (adultes et personnes âgées) s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’un niveau de sédentarité élevé.
- Il est possible d’éviter la sédentarité et d’être physiquement actif en position assise ou couchée. (au moyen, p. ex. d’activités dirigées par la partie supérieure du corps, telles que les activités sportives en fauteuil roulant).
Pour un complément d’informations: voir les Recommandations mondiales sur l’activité physique pour la santé. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2010.
Les bienfaits de l’activité physique et les risques liés à la sédentarité
Une activité physique régulière (marche, vélo, cabre [wheeling], sport en général ou détente active, p. ex.) est très bénéfique pour la santé. Toute activité physique est préférable à l’absence totale d’exercice. On peut atteindre aisément les niveaux d’activité recommandés en augmentant son niveau d’activité par des moyens relativement simples tout au long de la journée.
La sédentarité représente l’un des principaux facteurs de risque de mortalité liée aux maladies non transmissibles. Les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives.
Une activité physique régulière peut :
- améliorer les aptitudes musculaires et la capacité cardiorespiratoire ;
- améliorer la santé osseuse et les capacités fonctionnelles ;
- réduire le risque d’hypertension, de cardiopathie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, de divers types de cancer (notamment les cancers du sein et du côlon) et de dépression ;
- réduire le risque de chute ainsi que de fracture du col du fémur ou de fracture vertébrale ; et
- contribuer à maintenir un poids corporel sain.
Chez les enfants et les adolescents, l’activité physique permet :
- d’améliorer la condition physique (capacité cardiorespiratoire et aptitudes musculaires) ;
- d’améliorer la santé cardiométabolique (pression artérielle, dyslipidémie, glucose et résistance à l’insuline) ;
- d’améliorer la santé osseuse ;
- d’améliorer les résultats cognitifs (réussite scolaire et fonctions exécutives) ;
- d’améliorer la santé mentale (diminution des symptômes de dépression) ;
- de réduire l’adiposité.
Chez les adultes et les personnes âgées, l’activité physique à des niveaux plus élevés permet :
- de réduire la mortalité, toutes causes confondues ;
- de réduire la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires ;
- de réduire l’hypertension incidente ;
- de réduire le nombre de cancers incidents spécifiques à un site (cancers de la vessie, du sein, du côlon ou de l’endomètre, adénocarcinome oesophagien, cancers de l’estomac et du rein) ;
- de réduire le diabète de type 2 incident ;
- de prévenir les chutes ;
- d’améliorer la santé mentale (diminution des symptômes de dépression) ;
- d’améliorer la santé cognitive ;
- d’améliorer le sommeil ;
- d’obtenir éventuellement un meilleur niveau d’adiposité.
Chez les femmes enceintes et en post-partum :
L’activité physique est bénéfique pour la santé de la mère et du fœtus en ce qu’elle réduit les risques suivants :
- toxémie gravidique ;
- hypertension gestationnelle ;
- diabète gestationnel (réduction de 30 % du risque, p. ex.) ;
- prise de poids excessive ;
- complications durant l’accouchement ;
- dépression post-partum ;
- complications chez le nouveau-né.
Qui plus est, l’activité physique n’a pas d’incidence négative sur le poids à la naissance et n’entraîne pas un risque accru de mortinatalité.
Risques pour la santé liés à la sédentarité
Nos modes de vie deviennent de plus en plus sédentaires, du fait du recours aux transports motorisés et de l’utilisation accrue des écrans dans le cadre du travail, de l’éducation et des loisirs. Les données factuelles montrent qu’une plus forte sédentarité est liée aux mauvais résultats suivants en matière de santé :
Chez les enfants et les adolescents :
- adiposité accrue (gain de poids) ;
- une santé cardiométabolique, condition physique, et comportement social ou attitude comportementale de moindre qualité ;
- durée de sommeil réduite.
Chez les adultes :
- mortalité toutes causes confondues, mortalité liée à des maladies cardiovasculaires et mortalité liée au cancer ;
- incidence de maladies cardiovasculaires, de cancer et de diabète de type‑2.
Niveaux d’activité physique à l’échelle mondiale
- Plus d’un quart de la population adulte mondiale (1,4 milliard de personnes) n’est pas suffisamment active.
- Environ 1 femme sur 3 et 1 homme sur 4 dans le monde ne pratiquent pas suffisamment d’activité physique pour rester en bonne santé.
- Les niveaux de sédentarité sont deux fois plus élevés dans les pays à revenu élevé que dans les pays à faible revenu.
- Il n’y a pas eu d’amélioration des niveaux mondiaux d’activité physique depuis 2001.
- Les niveaux d’activité insuffisante ont augmenté de 5 % (de 31,6 % à 36,8 %) dans les pays à revenu élevé entre 2001 et 2016.
L’augmentation des niveaux de sédentarité a des incidences préjudiciables sur les systèmes de santé, l’environnement, le développement économique, le bien-être communautaire et la qualité de vie.
À l’échelle mondiale, 28 % des adultes de 18 ans et plus n’étaient pas suffisamment actifs en 2016 (hommes 23 %, femmes 32 %). Les recommandations mondiales préconisent au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée, ou 75 minutes d’intensité soutenue par semaine.
Dans les pays à revenu élevé, 26 % des hommes et 35 % des femmes n’étaient pas suffisamment actifs physiquement, contre 12 % des hommes et 24 % des femmes dans les pays à faible revenu. Les niveaux d’activité physique faibles ou en recul correspondent souvent à un produit national brut élevé ou en hausse.
La baisse d’activité physique tient en partie à l’inaction pendant le temps de loisirs et à la sédentarité sur le lieu de travail et à la maison. De même, le recours accru aux modes de transport « passifs » contribue également au manque d’exercice physique.
À l’échelle mondiale, 81 % des adolescents de 11 à 17 ans n’étaient pas suffisamment actifs en 2016. Les adolescentes étaient moins actives que les adolescents, 85 % contre 78 %, respectivement, ne suivaient pas les recommandations de l’OMS (consacrer au moins 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue).
Comment accroître l’activité physique ?
Les pays et les communautés doivent prendre des mesures visant à assurer à chacun plus de possibilités d’être actif, en vue d’accroître l’activité physique. Un effort collectif axé sur la mise en œuvre de politiques et de mesures convenant à l’environnement culturel et social d’un pays et permettant de promouvoir, de faciliter et d’encourager l’activité physique s’impose ainsi, à l’échelle tant nationale que locale, dans différents secteurs et disciplines.
Les politiques d’amplification de l’activité physique visent à faire en sorte que :
- la marche, le vélo et les autres modes de transport actif non motorisé soient accessibles et sûrs pour tous ;
- les politiques du travail et celles du lieu de travail favorisent les déplacements actifs et les occasions d’être physiquement actif pendant la journée de travail ;
- les garderies, les écoles et les établissements d’enseignement supérieur disposent d’installations et d’espaces sûrs et accueillants où les enfants peuvent se dépenser pendant leur temps libre ;
- les établissements scolaires (premier et second degré) dispensent des cours d’éducation physique de qualité qui aident les enfants à adopter des comportements qui les maintiendront physiquement actifs toute leur vie ;
- les programmes communautaires et scolaires offrent à tous, quels que soient l’âge et les aptitudes de chacun, la possibilité de faire du sport ;
- les installations sportives et récréatives offrent à chacun la possibilité de pratiquer une variété de sports, de danses, d’exercices et de loisirs actifs ;
- les prestataires de soins encouragent leurs patients, en les soutenant, à pratiquer une activité physique régulièrement.
Action de l’OMS
En 2018, l’OMS a lancé le Plan d’action mondial pour promouvoir l’activité physique 2018-2030 qui définit quatre objectifs stratégiques et recommande 20 mesures concrètes à l’intention des États Membres, des partenaires internationaux et de l’OMS, en vue d’accroître l’activité physique dans le monde. Le Plan appelle les pays, les villes et les communautés à adopter une approche « systémique » telle que tous les secteurs et les parties prenantes puissent s’employer aux niveaux mondial, régional et local à instaurer des environnements sûrs et stimulants et à assurer à chacun plus de possibilités de relever son niveau d’activité physique.
En 2018, l’Assemblée mondiale de la Santé a convenu d’un objectif mondial consistant à réduire la sédentarité physique de 10 % d’ici à 2030 dans le droit fil des objectifs de développement durable. L’engagement qu’ont pris les dirigeants du monde d’atteindre les ODD moyennant des mesures nationales ambitieuses offre l’occasion de recentrer et de renouveler les efforts visant à promouvoir l’activité physique.
La trousse à outils « ACTIVE » que l’OMS a mise en circulation en 2019 apporte des orientations techniques plus précises sur la façon de donner effet aux 20 mesures recommandées dans le Plan d’action mondial.
Le Plan d’action mondial et la trousse à outils « ACTIVE » proposent des actions concrètes qui peuvent être adaptées et ajustées à la culture et aux situations locales en vue de relever les niveaux d’activité physique à l’échelle mondiale, notamment les suivantes :
- élaborer et mettre en œuvre des lignes directrices nationales sur l’activité physique pour toutes les tranches d’âge ;
- mettre en place des mécanismes de coordination nationaux faisant intervenir tous les ministères concernés ainsi que les principales parties prenantes non gouvernementales en vue d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques et des plans d’action tant cohérents que durables ;
- mettre en œuvre, à l’échelle communautaire, de vastes campagnes de communication visant à faire mieux comprendre et connaître les multiples avantages que revêt l’activité physique sur les plans sanitaire, économique et social ;
- investir dans les nouvelles technologies, l’innovation et la recherche afin d’élaborer des approches d’un bon rapport coût-efficacité qui permettront d’accroître l’activité physique, en particulier dans les contextes de faibles ressources ;
- assurer une surveillance et un contrôle réguliers de l’activité physique et de la mise en œuvre des politiques.
Pour plus d’informations :
- Plan d’action mondial de l’OMS pour promouvoir l’activité physique 2018-2030
- Plan d’action mondial pour la lutte contre les maladies non transmissibles 2013-2020
Afin d’aider les gouvernements et les communautés à mesurer l’activité physique chez les adultes, l’OMS a élaboré un questionnaire sur l’activité physique dans le monde. Ce questionnaire permet aux pays de suivre le manque d’exercice physique, considéré comme l’un des principaux facteurs de risque des maladies non transmissibles. Il a été intégré dans l’approche STEPwise de l’OMS, qui est un système de surveillance des principaux facteurs de risque des maladies non transmissibles.
L’OMS a collaboré à l’élaboration d’un questionnaire visant à évaluer l’activité physique chez les enfants scolarisés, qui a été intégré dans l’Enquête mondiale sur la santé des élèves en milieu scolaire. Cette enquête est un projet de surveillance mené conjointement par l’OMS et les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, qui a pour objet d’aider les pays à mesurer et à évaluer les facteurs de risque comportementaux ainsi que les facteurs de protection dans 10 domaines essentiels chez les jeunes de 13 à 17 ans.
L’Organisation collabore également avec des experts internationaux à l’élaboration de méthodes et d’instruments qui permettront d’évaluer l’activité physique chez les enfants de moins de 5 ans et de moins de 10 ans. Qui plus est, l’OMS expérimente les technologies numériques et portables (podomètres et accéléromètres, notamment) dans le cadre de la surveillance nationale de l’activité physique chez les adultes. Ces travaux seront étendus aux enfants et sous-tendront l’élaboration d’orientations mondiales actualisées sur la surveillance de l’activité physique et de la sédentarité.
À l’appui d’une action « systémique », l’OMS collabore avec de multiples secteurs en vue de renforcer la coordination, la promotion et l’alignement des mesures et politiques. L’OMS a conclu des partenariats visant à seconder les États Membres dans les efforts qu’ils consentent pour promouvoir l’activité physique. Elle collabore notamment à ce titre avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en vue de poursuivre et de coordonner la mise en œuvre du Plan d’action mondial pour l’activité physique 2018-2030 et celle du Plan d’action de Kazan sur l’éducation physique, le sport et l’activité physique. L’Organisation travaille également avec un bon nombre d’autres organismes des Nations Unies dans le cadre du programme commun visant à promouvoir le sport au service du développement et de la paix. Dans le milieu sportif, l’OMS collabore notamment avec le Comité international olympique et les fédérations sportives internationales, la Fédération internationale des associations de football et la FIFA afin de soutenir et de renforcer la promotion de la santé par le sport et le programme Sports pour tous.
RESUME
Le premier texte, un extrait du rapport IRIS, souligne les défis de la gouvernance du sport mondial face à la politisation croissante et à l'évolution du contexte international. Le sport, devenu un "fait social total", est confronté à des enjeux géopolitiques importants, dépassant les problématiques traditionnelles de corruption ou de dopage. Le rapport plaide pour une nouvelle approche de la gouvernance sportive, tenant compte de ces réalités géopolitiques. Le second texte, provenant de l'OMS, met en avant les bienfaits de l'activité physique pour la santé, et souligne l'importance de promouvoir des modes de vie plus actifs. Le document fournit des recommandations spécifiques sur la quantité d'activité physique recommandée pour différentes tranches d'âge et groupes de population, tout en mettant en lumière les risques pour la santé liés à la sédentarité. L'OMS propose des mesures concrètes que les gouvernements et les communautés peuvent mettre en œuvre pour encourager une activité physique accrue.
Sport et mondialisation
ELEMENTS DE SYNTHESE
https://youtu.be/ebDDVSyUo9w?si=0-ZH1_SlgdBgF2Wl
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La mondialisation du sport : phénomène
complexe
1. Médiatisation et technologies de communication : Le développement des technologies, notamment la télévision, internet et les réseaux sociaux, a permis de diffuser des événements sportifs à l’échelle mondiale. La couverture en direct d’événements sportifs majeurs permet aux fans de suivre des compétitions quel que soit leur emplacement.
2. Commerce et économie : Le sport est devenu un secteur économique majeur, avec des investissements dans les droits de diffusion, le merchandising, les sponsors et la publicité. La mondialisation de l’économie a créé des marchés globaux pour les produits dérivés, les événements sportifs et les droits de diffusion.
3. Mobilité des athlètes et des équipes : L’internationalisation des compétitions sportives et la libre circulation des athlètes permettent à des talents de différentes régions du monde de participer à des événements mondiaux. Les clubs sportifs recrutent de plus en plus des athlètes étrangers, ce qui contribue à la diversité et à l’internationalisation des équipes.
4. Organisation d’événements internationaux : Des compétitions comme la Coupe du Monde de football, les Jeux Olympiques, les Championnats du monde de divers sports, etc., jouent un rôle central dans la mondialisation du sport. Elles rassemblent des athlètes et des spectateurs de toutes nationalités, renforçant ainsi le lien global du sport.
5. Impact des multinationales et des sponsors : Les grandes entreprises multinationales investissent massivement dans le sport à travers des partenariats et des contrats de sponsoring, ce qui encourage une globalisation des marques et des événements. Par exemple, des entreprises comme Nike, Adidas ou Coca-Cola ont une présence mondiale dans le sport.
6. Normes et règles standardisées : L’adoption de règles communes pour la plupart des sports, ainsi que la reconnaissance de fédérations internationales, contribue à uniformiser la pratique et les compétitions à l’échelle mondiale.
7. Tourisme sportif : Le sport attire de plus en plus de touristes, notamment pour assister à des événements internationaux. Le tourisme sportif est un secteur en pleine croissance, facilitant les échanges culturels et économiques.
8. Influence des réseaux sociaux et des plateformes numériques : Les athlètes utilisent les réseaux sociaux pour se connecter directement avec leurs fans à travers le monde, créant une communauté globale autour de chaque sport ou équipe.
Ces facteurs, combinés, ont permis au sport de se mondialiser, transformant les compétitions sportives en véritables événements globaux, tant sur le plan économique, médiatique que culturel.
Analyse détaillée des huit facteurs principaux de la mondialisation du sport :
1. Médiatisation et technologies de communication
La médiatisation est l’un des moteurs les plus importants de la mondialisation du sport. L’évolution rapide des technologies de communication — particulièrement la télévision, internet et les réseaux sociaux — a facilité la diffusion instantanée des événements sportifs à l’échelle mondiale.
• Télévision : À partir des années 1950, la télévision a joué un rôle central dans la propagation mondiale du sport. Des événements comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux Olympiques ont été transmis en direct à des millions de téléspectateurs. La retransmission des événements sportifs sur des chaînes mondiales (comme ESPN, Eurosport, etc.) a permis de créer une audience globale.
• Internet et streaming : Avec l’arrivée du streaming en ligne, il est désormais possible de regarder des événements sportifs en temps réel, peu importe où l’on se trouve. Des plateformes comme YouTube, DAZN ou les services de diffusion en direct des chaînes sportives ont démocratisé l’accès aux compétitions mondiales.
• Réseaux sociaux : Les athlètes, les équipes et les ligues utilisent les réseaux sociaux (Twitter, Instagram, Facebook, TikTok) pour interagir avec leurs fans à une échelle mondiale. Cela a permis de créer une communauté globale d’amateurs de sport, en rendant les athlètes accessibles en permanence et en permettant une interaction directe avec des millions de personnes à travers le monde.
2. Commerce et économie
Le sport est devenu un secteur économique majeur et un moteur de la mondialisation. Il représente une part importante des industries de loisirs, du marketing et du commerce mondial. Plusieurs aspects sont à l’origine de cette mondialisation économique du sport :
• Droits de diffusion : Les droits de diffusion télévisée sont une source majeure de revenus pour les ligues sportives et les fédérations internationales. Par exemple, la FIFA vend les droits de diffusion de la Coupe du Monde à des chaînes du monde entier, générant des milliards de dollars. Ces droits sont négociés à une échelle mondiale, attirant des chaînes de télévision, des services de streaming et des plateformes numériques.
• Sponsors et partenariats commerciaux : Les grandes marques mondiales investissent massivement dans les événements sportifs en tant que sponsors ou partenaires. Ces marques cherchent à atteindre une audience mondiale via le sport, car cela leur permet de toucher des consommateurs dans différents pays. Les multinationales telles que Coca-Cola, Nike, Adidas ou Mastercard ont des contrats de sponsoring avec des événements sportifs majeurs, des équipes ou des athlètes individuels.
• Merchandising : Les produits dérivés des événements sportifs (tels que les maillots, écharpes, ballons, etc.) ont une grande popularité à travers le monde. Les clubs de football, les équipes de basket-ball, les athlètes individuels et même les événements comme les Jeux Olympiques génèrent des revenus importants grâce à la vente de ces articles. Ce marché est aujourd’hui global, avec des produits vendus dans tous les coins du monde.
3. Mobilité des athlètes et des équipes
L’internationalisation des athlètes et des équipes contribue directement à la mondialisation du sport. Au fil du temps, la libre circulation des athlètes entre les pays a facilité le développement de compétitions sportives globales.
• Transfert des joueurs : Les ligues sportives majeures, comme la NBA, la Premier League anglaise ou la Ligue des champions de l’UEFA, attirent des athlètes du monde entier. Les clubs cherchent des talents dans tous les coins du monde, ce qui crée une compétition de niveau mondial. Cela renforce l’internationalisation du sport et la diversité au sein des équipes.
• Formation des athlètes : De plus en plus de jeunes athlètes partent à l’étranger pour se former, souvent dans des académies ou dans des pays où certaines disciplines sportives sont plus avancées. Par exemple, les joueurs de football brésiliens ou africains se forment souvent dans des clubs européens, ce qui les amène à évoluer dans des compétitions européennes, contribuant à la mondialisation.
• Équipes multinationales : De nombreuses équipes de sport de haut niveau sont constituées d’athlètes venant de différentes nationalités. Cela renforce l’idée que le sport est un phénomène global et met en avant les échanges culturels à travers les performances sportives.
4. Organisation d’événements internationaux
Les compétitions sportives internationales sont des moments clés de la mondialisation du sport. Des événements tels que la Coupe du Monde de football, les Jeux Olympiques, la Ligue des champions de l’UEFA ou la NBA Finals réunissent des athlètes et des spectateurs du monde entier.
• Compétitions mondiales : Les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde sont des événements qui rassemblent des nations de tous les continents. Les compétitions comme la Coupe du Monde de football ou les Championnats du monde d’athlétisme sont des vitrines du sport mondial et de l’unité entre les nations à travers le sport.
• Accessibilité des événements : Les avancées technologiques permettent une couverture plus large et plus accessible des événements internationaux, avec des retransmissions en direct dans de nombreux pays et parfois dans des langues locales. Cela a renforcé l’aspect global de ces compétitions.
• Tourisme sportif : De plus en plus de spectateurs voyagent pour assister à des événements internationaux. Les Jeux Olympiques ou la Coupe du Monde génèrent un tourisme sportif mondial, avec des visiteurs venant de tous horizons pour encourager leurs équipes et découvrir une autre culture.
5. Impact des multinationales et des sponsors
Les grandes entreprises ont un rôle central dans la mondialisation du sport. Elles injectent des fonds dans les événements, les clubs et les athlètes, ce qui a des répercussions sur l’économie du sport à l’échelle mondiale.
• Financement et publicité : Les multinationales sont les principaux sponsors des grands événements sportifs, ce qui leur permet de toucher une audience globale. Les entreprises de produits de consommation, comme Coca-Cola, Nike ou McDonald’s, sont présentes lors de grandes compétitions sportives et y associées à travers des campagnes publicitaires internationales.
• Mise en réseau des entreprises : Les entreprises sponsorisant des événements sportifs ou des athlètes peuvent également bénéficier d’opportunités commerciales à l’échelle mondiale. Par exemple, des marques internationales sponsorisant des événements comme la Coupe du Monde de football renforcent leur image de marque dans plusieurs régions du monde.
6. Normes et règles standardisées
Le sport mondial repose sur un système de normes et de règles uniformisées qui permettent une pratique cohérente à l’échelle mondiale. Les fédérations internationales (FIFA, IOC, NBA, etc.) supervisent ces règles et garantissent leur application à travers toutes les compétitions internationales.
• Régulations uniformes : Le respect des mêmes règles dans toutes les compétitions sportives permet aux athlètes et aux équipes de concourir sur un pied d’égalité, peu importe leur origine. Par exemple, le football, le basket-ball, ou le tennis ont des règles communes qui sont appliquées partout dans le monde.
• Fédérations internationales : Les fédérations internationales, telles que la FIFA, l’IAAF ou le CIO, jouent un rôle essentiel dans l’uniformisation du sport, en organisant des événements mondiaux, en édictant des règles et en assurant leur respect.
7. Tourisme sportif
Le sport a également une dimension touristique importante. De nombreux événements sportifs attirent des spectateurs de tous horizons, contribuant à l’économie locale et à l’échange culturel.
• Événements internationaux : Les grandes compétitions attirent des milliers de spectateurs qui voyagent pour assister aux matchs ou aux finales. Ces événements sont l’occasion de découvrir une ville ou un pays tout en assistant à une compétition de haut niveau.
• Impact économique : Le tourisme sportif génère des retombées économiques importantes pour les pays hôtes, que ce soit sous forme de ventes de billets, d’hébergement, de transport ou de consommation locale.
8. Influence des réseaux sociaux et des plateformes numériques
Les réseaux sociaux ont révolutionné la façon dont les fans interagissent avec le sport. Ils permettent aux athlètes, aux équipes et aux événements sportifs de toucher un public mondial en temps réel.
• Communication directe : Les athlètes et les équipes utilisent les réseaux sociaux pour se connecter avec leurs fans, partager des moments de leur vie, annoncer des événements ou des performances. Cela a permis de créer une véritable communauté mondiale de fans qui peuvent discuter, partager et interagir instantanément.
• Marketing numérique : Les entreprises, en particulier les sponsors et les marques, utilisent les réseaux sociaux pour promouvoir leurs produits et services en lien avec le sport. Des campagnes publicitaires ciblées et des partenariats avec des influenceurs sportifs renforcent la présence des marques sur les marchés mondiaux.
• Globalisation des compétitions : Des plateformes comme YouTube ou Twitch permettent à un public international d’accéder aux événements sportifs en direct ou en différé, ce qui amplifie la portée mondiale de certaines compétitions.
La mondialisation du sport est donc le résultat d’une série d’évolutions technologiques, économiques, sociales et culturelles, qui interagissent pour créer un système sportif global de plus en plus interconnecté.
La mondialisation du sport, bien qu’elle ait permis de nombreuses avancées et de nouvelles opportunités, présente aussi plusieurs risques et défis qui méritent d’être examinés. Voici les principaux risques associés à ce phénomène, détaillés de manière approfondie :
1. Inégalités économiques et concentration des richesses
L’un des risques majeurs de la mondialisation du sport est l’accentuation des inégalités économiques. Alors que certains clubs et ligues deviennent de plus en plus riches grâce aux droits de diffusion et aux sponsors, d’autres restent marginalisés.
• Déséquilibre financier entre les clubs : Les grands clubs européens (comme le Real Madrid, le FC Barcelone ou Manchester United) bénéficient d’importants revenus liés aux droits de diffusion et au sponsoring. Cela leur permet de recruter les meilleurs talents du monde, créant ainsi une hiérarchie où quelques clubs dominent les compétitions internationales, comme la Ligue des champions de l’UEFA. Parallèlement, des clubs moins riches ou situés dans des ligues moins populaires ont des ressources limitées, ce qui rend la compétition plus inégale.
• Surplus de pouvoir des multinationales : Les grandes entreprises sponsorisant des événements ou des équipes peuvent exercer une influence disproportionnée sur les choix stratégiques du sport (ex : changement de formats de compétitions, pression sur les horaires de diffusion pour maximiser l’audience mondiale), parfois au détriment des intérêts des athlètes, des fans ou des clubs plus petits.
2. Commodification et perte d’identité culturelle
Le sport, qui est souvent perçu comme un moyen d’expression et d’identité culturelle, peut perdre son caractère local au profit d’une logique marchande universelle. La mondialisation impose souvent une uniformisation des pratiques et des valeurs autour d’un modèle économique centré sur la rentabilité.
• Uniformisation des compétitions : La logique de marché pousse de plus en plus à créer des événements standardisés et à en maximiser l’audience mondiale. Cela peut nuire à la diversité des formats de compétitions et de certaines traditions locales, qui risquent de disparaître sous la pression des géants commerciaux. Par exemple, des sports comme le football, le basket-ball ou le rugby se sont adaptés à des formats qui maximisent l’audience télévisée au détriment des spécificités locales.
• Gentrification des stades et élitisme : Dans de nombreuses ligues, les prix des billets augmentent considérablement, rendant l’accès aux matchs de plus en plus difficile pour les supporters locaux, souvent remplacés par des spectateurs plus riches ou des touristes. Cela transforme le sport en un produit de consommation de plus en plus inaccessible à une partie de la population.
3. Exploitation des athlètes et précarisation de leur condition
La mondialisation du sport a aussi des effets négatifs sur les conditions de travail des athlètes, en particulier ceux qui évoluent dans des sports à faible visibilité ou dans des ligues moins rémunératrices.
• Pression accrue et burn-out : Avec la multiplication des compétitions internationales, des matchs et des engagements commerciaux, les athlètes sont soumis à une pression constante. Cela peut entraîner des problèmes de santé mentale et physique, ainsi qu’un épuisement prématuré. Par exemple, la surcharge des calendriers sportifs dans des ligues comme la NBA ou le football européen a suscité des préoccupations quant au bien-être des joueurs.
• Exploitation des talents des pays en développement : Les athlètes originaires de pays moins développés sont parfois recrutés par des clubs étrangers sous des conditions économiques moins avantageuses. Ils peuvent être attirés par des salaires plus élevés, mais doivent souvent faire face à des problèmes de logement, d’intégration culturelle et de stabilité contractuelle.
4. Risques de corruption et de manipulation
La mondialisation du sport a également facilité l’apparition de pratiques de corruption et de manipulation des résultats, notamment à cause des énormes enjeux financiers liés aux droits de diffusion, aux sponsors et aux paris sportifs.
• Corruption dans les organisations internationales : Les grandes organisations sportives, comme la FIFA ou le Comité International Olympique (CIO), ont été au centre de plusieurs scandales de corruption. L’attribution de grands événements (comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux Olympiques) peut parfois être influencée par des pratiques de corruption ou de favoritisme, au détriment de la transparence et de la justice.
• Manipulation des matchs et paris truqués : La mondialisation des paris sportifs, facilitée par les plateformes en ligne, a engendré une recrudescence des matchs truqués, où des athlètes ou des équipes sont corrompus pour influencer les résultats dans l’intérêt de certains parieurs ou d’organisations criminelles. Cela affecte l’intégrité des compétitions.
5. Dépendance excessive aux revenus télévisés
Le modèle économique basé sur la dépendance aux droits de diffusion a un impact significatif sur les décisions prises par les instances dirigeantes du sport. Cela peut nuire à l’évolution du sport et à l’équilibre compétitif.
• Focus sur les compétitions les plus lucratives : Les ligues sportives et les fédérations peuvent privilégier les événements et les sports qui génèrent les plus hauts revenus en droits de télévision, délaissant des sports moins populaires mais potentiellement porteurs de valeurs culturelles ou sociales importantes. Par exemple, des sports comme le cricket ou le rugby, qui ne bénéficient pas de la même couverture médiatique que le football ou le basket-ball, peuvent souffrir de cette logique commerciale.
• Impact sur le calendrier et la qualité du jeu : Les décisions économiques peuvent aussi avoir un impact sur les calendriers des compétitions. Par exemple, certains événements sont déplacés vers des créneaux horaires moins adaptés aux fans locaux pour maximiser les audiences mondiales, réduisant ainsi l’expérience sportive pour ceux qui suivent l’événement en personne.
6. Impact environnemental des événements sportifs mondiaux
La mondialisation du sport a entraîné une augmentation significative des déplacements internationaux et des infrastructures sportives, ce qui a des répercussions environnementales.
• Empreinte carbone : L’organisation d’événements mondiaux comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux Olympiques génère une empreinte carbone énorme, en raison des déplacements massifs de spectateurs, d’athlètes et de médias. La construction de stades et d’infrastructures pour accueillir ces événements aggrave également cette situation.
• Utilisation des ressources naturelles : De nombreuses infrastructures sportives sont construites dans des zones sensibles sur le plan écologique, souvent sans tenir compte des effets négatifs sur l’environnement. Les grands stades ou complexes sportifs peuvent nécessiter la consommation de grandes quantités d’eau, d’énergie et de matériaux, entraînant des dégâts à l’environnement local.
7. Perte de diversité et domination d’un nombre restreint de sports
La mondialisation tend à favoriser certains sports au détriment d’autres, créant ainsi un déséquilibre entre disciplines. Les sports les plus médiatisés, souvent issus des grandes économies (comme le football, le basket-ball ou le tennis), dominent les marchés mondiaux, tandis que d’autres disciplines plus locales ou traditionnelles risquent de se marginaliser.
• Disparition de sports traditionnels : Des sports ayant une forte identité culturelle, mais moins populaires à l’échelle mondiale (comme le baseball en Asie ou le hockey sur gazon en Afrique), peuvent disparaître ou perdre de l’importance en raison de la concurrence accrue d’autres sports plus médiatisés.
• Préférence pour les sports lucratifs : L’énorme investissement financier dans certains sports comme le football, le basket-ball ou le tennis peut éclipser d’autres disciplines importantes mais moins rentables. Cela peut décourager les jeunes talents de se tourner vers des sports moins médiatisés, limitant ainsi la diversité sportive.
8. Fragmentation des marchés locaux et tensions géopolitiques
La mondialisation du sport peut parfois entraîner des tensions géopolitiques et une polarisation des marchés locaux. Les sports, qui sont souvent des vecteurs de cohésion sociale et d’identité nationale, peuvent devenir le terrain d’affrontements politiques ou idéologiques.
• Nationalisme sportif exacerbé : À mesure que les compétitions deviennent mondiales, le sport peut devenir un terrain de rivalité nationale, accentuant les tensions entre nations, notamment lors de compétitions internationales comme les Coupes du Monde ou les Jeux Olympiques. Ces rivalités peuvent se transformer en instruments politiques, où la victoire ou la défaite sur le terrain a des implications au-delà du sport.
• Conflits commerciaux : La mondialisation des ligues et des événements sportifs a parfois conduit à des tensions commerciales et diplomatiques entre pays. Par exemple, des restrictions sur les visas, des sanctions économiques ou des interdictions de participation à des événements peuvent avoir des conséquences négatives sur l’organisation de compétitions internationales.
Conclusion
La mondialisation du sport, bien que bénéfique sous de nombreux aspects, entraîne des risques importants, notamment en termes d’inégalités économiques, de perte de diversité culturelle, d’exploitation des athlètes, de corruption, d’impact environnemental et de tensions géopolitiques. Les instances sportives, les gouvernements et les autres acteurs doivent donc veiller à une gestion responsable du sport à l’échelle mondiale, en équilibrant les intérêts commerciaux et la préservation des valeurs sportives fondamentales.
La mondialisation du sport est dominée par plusieurs acteurs clés qui influencent la direction, les valeurs et la structure du sport à l’échelle mondiale. Ces acteurs peuvent être regroupés en différentes catégories : les organisations sportives internationales, les grandes entreprises multinationales, les médias, et les athlètes de haut niveau. Voici un aperçu détaillé de ceux qui dominent cette mondialisation :
1. Les Organisations Sportives Internationales
Les fédérations internationales et les organisations sportives mondialesjouent un rôle central dans la mondialisation du sport. Ces institutions fixent les règles du jeu, organisent les compétitions internationales et contrôlent l’accès aux événements majeurs. Parmi les plus influentes, on retrouve :
• La FIFA (Fédération Internationale de Football Association) : La FIFA est l’une des organisations les plus puissantes et les plus influentes du sport mondial. Elle organise la Coupe du Monde de football, le plus grand événement sportif planétaire en termes de visibilité et d’audience. Elle contrôle également les règles du football à l’échelle mondiale, et son pouvoir économique est colossal grâce aux droits de diffusion, aux partenariats commerciaux et aux sponsors.
• Le Comité International Olympique (CIO) : Le CIO supervise les Jeux Olympiques, qui rassemblent des athlètes de tous les pays du monde tous les quatre ans. Il a une influence énorme sur le développement des sports au niveau mondial, décide des disciplines présentes aux JO, et gère les droits de diffusion et le marketing associés.
• La NBA (National Basketball Association) : Bien que ce soit une ligue professionnelle américaine, la NBA est une organisation globale. Grâce à sa popularité internationale, elle est un acteur majeur dans la mondialisation du basket-ball, avec des joueurs venant des quatre coins du monde et une audience mondiale grâce à des contrats de diffusion lucrative.
• La FIBA (Fédération Internationale de Basketball) : La FIBA est l’organisme mondial qui régule les compétitions de basketball international, y compris les Championnats du monde et le basket-ball aux Jeux Olympiques. Elle aide à promouvoir le sport dans de nouveaux marchés, notamment en Europe, en Asie et en Afrique.
Ces organisations influencent non seulement les règles du jeu, mais aussi la structure commerciale des événements sportifs et la manière dont ces événements sont consommés au niveau mondial.
2. Les Multinationales et les Sponsors
Les entreprises multinationales ont un rôle crucial dans la mondialisation du sport, car elles financent les ligues, les équipes et les événements par des contrats de sponsoring et en achetant des droits de diffusion. Elles ont une influence financière énorme et exploitent le sport comme un vecteur de marketing global. Parmi les plus puissantes :
• Nike, Adidas, Puma : Ces géants de l’équipement sportif dominent le marché mondial des vêtements et accessoires de sport. Ils sponsorisent de nombreuses équipes, ligues et athlètes de haut niveau à travers le monde. Par exemple, Nike est l’équipementier principal de la NFL, de la NBA, et de nombreuses équipes de football en Europe.
• Coca-Cola, Pepsi, McDonald’s : Ces entreprises multinationales sponsorisent des événements sportifs de grande envergure, comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux Olympiques, en raison de leur capacité à toucher une audience mondiale. Leurs partenariats avec les grandes compétitions sportives sont un moyen de se connecter à des millions de consommateurs à travers le monde.
• Le secteur des paris sportifs : Les parieurs et les plateformes de paris sportifs, qui ont une présence globale grâce à la numérisation et à l’Internet, ont également une influence importante sur la manière dont les événements sportifs sont perçus et consommés. Le marché des paris en ligne continue de croître, contribuant à l’internationalisation de certains sports.
Ces entreprises, en plus de générer des revenus considérables pour les ligues et les équipes, façonnent l’image et la popularité du sport dans le monde entier en fonction de leurs stratégies commerciales.
3. Les Médias et les Diffuseurs
Les médias, en particulier les chaînes de télévision, les services de streaminget les réseaux sociaux, jouent un rôle majeur dans la diffusion du sport à l’échelle mondiale. Ils sont responsables de la médiatisation des événements et de leur accessibilité au grand public à travers le monde. Quelques acteurs principaux :
• ESPN, Sky Sports, NBC Sports : Ces chaînes de télévision ont une influence mondiale dans la manière dont les événements sportifs sont diffusés. Elles négocient les droits de diffusion des événements majeurs comme les Jeux Olympiques, la Ligue des champions de l’UEFA, la NBA, et d’autres événements phares. Les contrats de diffusion représentent des milliards de dollars et déterminent où et comment les compétitions sont vues dans le monde.
• Netflix, Amazon Prime, DAZN : Les services de streaming jouent un rôle croissant dans la mondialisation du sport, en offrant une accessibilité à un public mondial, souvent via des abonnements numériques. Amazon Prime a par exemple acquis les droits de diffusion de certains matchs de football en Angleterre, et DAZN est devenu un acteur important dans la diffusion de sports comme la boxe et le MMA à l’échelle mondiale.
• Les réseaux sociaux : Les plateformes comme Twitter, ** Instagram, YouTube, et TikTok permettent aux athlètes et aux équipes de se connecter directement avec un public mondial. Les vidéos en direct et les publications régulières rendent les événements sportifs plus accessibles, créant ainsi des communautés mondiales de fans autour de chaque sport, équipe ou athlète.
Les médias, en régulant la diffusion des événements, ont un contrôle considérable sur la popularité et la visibilité des sports dans le monde entier.
4. Les Athlètes de Haut Niveau
Les athlètes eux-mêmes jouent un rôle central dans la mondialisation du sport, notamment en tant qu’ambassadeurs des marques, mais aussi par leur présence sur les grandes scènes internationales. Leur popularité dépasse souvent les frontières nationales et ils deviennent des figures globales.
• Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, LeBron James, Serena Williams : Ces athlètes ne sont pas seulement des stars dans leurs disciplines respectives (football, basket-ball, tennis) ; ils ont une présence mondiale, non seulement grâce à leurs performances sur le terrain, mais aussi grâce à leurs contrats de sponsoring, leur présence sur les réseaux sociaux et leur influence dans des campagnes marketing à l’échelle internationale.
• Les athlètes comme influenceurs : Les athlètes utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour s’engager directement avec leurs fans à travers le monde. Par exemple, des athlètes comme Naomi Osaka ou Kylian Mbappépartagent leurs opinions et leurs engagements sur des questions sociales, politiques et environnementales, ce qui renforce leur image globale et leur influence dans la société.
• Les compétitions individuelles : Certains sports comme le tennis, la boxe ou le golf ont également une dimension individuelle qui permet aux athlètes d’être des icônes mondiales. Ces sports attirent une audience internationale en raison de l’aspect personnel et de la rivalité entre athlètes.
Les athlètes influencent non seulement l’image des sports qu’ils pratiquent, mais ils sont également un moteur commercial essentiel dans le cadre de la mondialisation.
5. Les Gouvernements et Instances Politiques
Bien que leur rôle soit plus indirect, les gouvernements et les instances politiques jouent un rôle important dans la structuration et la régulation du sport au niveau mondial, en influençant l’organisation des compétitions internationales et en créant des lois et des réglementations qui impactent le monde sportif.
• Accords internationaux : Les gouvernements peuvent négocier des accords avec les fédérations sportives pour organiser des événements mondiaux dans leur pays, en échange de retombées économiques et de visibilité. Par exemple, les gouvernements du Qatar ou de la Russie ont investi massivement pour organiser la Coupe du Monde de football 2022 et les Jeux Olympiques de 2014.
• Régulations et politiques sportives : Les gouvernements établissent des politiques nationales de développement du sport, qui influencent la formation des jeunes athlètes, le financement des infrastructures sportives, et la participation à des événements internationaux. Par exemple, des pays comme la Chine ou les États-Unis investissent massivement dans le sport afin d’augmenter leur influence sur la scène sportive mondiale.
Conclusion
La mondialisation du sport est dominée par un ensemble d’acteurs interconnectés : les organisations sportives internationales (comme la FIFA, le CIO, la NBA), les multinationales et les sponsors, les médias (télévision et plateformes numériques), les athlètes de haut niveau et les gouvernements. Ces acteurs exercent une influence majeure sur l’économie, la culture et la politique du sport, façonnant son évolution mondiale. Chacun de ces groupes poursuit ses propres intérêts, souvent en synergie, mais avec des impacts variés sur l’accessibilité, l’inclusivité, et les valeurs du sport.
La mondialisation du sport est dominée par plusieurs acteurs clés qui influencent la direction, les valeurs et la structure du sport à l’échelle mondiale.
Ces acteurs peuvent être regroupés en différentes catégories : les organisations sportives internationales, les grandes entreprises multinationales, les médias, et les athlètes de haut niveau. Voici un aperçu détaillé de ceux qui dominent cette mondialisation :
1. Les Organisations Sportives Internationales
Les fédérations internationales et les organisations sportives mondialesjouent un rôle central dans la mondialisation du sport. Ces institutions fixent les règles du jeu, organisent les compétitions internationales et contrôlent l’accès aux événements majeurs. Parmi les plus influentes, on retrouve :
• La FIFA (Fédération Internationale de Football Association) : La FIFA est l’une des organisations les plus puissantes et les plus influentes du sport mondial. Elle organise la Coupe du Monde de football, le plus grand événement sportif planétaire en termes de visibilité et d’audience. Elle contrôle également les règles du football à l’échelle mondiale, et son pouvoir économique est colossal grâce aux droits de diffusion, aux partenariats commerciaux et aux sponsors.
• Le Comité International Olympique (CIO) : Le CIO supervise les Jeux Olympiques, qui rassemblent des athlètes de tous les pays du monde tous les quatre ans. Il a une influence énorme sur le développement des sports au niveau mondial, décide des disciplines présentes aux JO, et gère les droits de diffusion et le marketing associés.
• La NBA (National Basketball Association) : Bien que ce soit une ligue professionnelle américaine, la NBA est une organisation globale. Grâce à sa popularité internationale, elle est un acteur majeur dans la mondialisation du basket-ball, avec des joueurs venant des quatre coins du monde et une audience mondiale grâce à des contrats de diffusion lucrative.
• La FIBA (Fédération Internationale de Basketball) : La FIBA est l’organisme mondial qui régule les compétitions de basketball international, y compris les Championnats du monde et le basket-ball aux Jeux Olympiques. Elle aide à promouvoir le sport dans de nouveaux marchés, notamment en Europe, en Asie et en Afrique.
Ces organisations influencent non seulement les règles du jeu, mais aussi la structure commerciale des événements sportifs et la manière dont ces événements sont consommés au niveau mondial.
2. Les Multinationales et les Sponsors
Les entreprises multinationales ont un rôle crucial dans la mondialisation du sport, car elles financent les ligues, les équipes et les événements par des contrats de sponsoring et en achetant des droits de diffusion. Elles ont une influence financière énorme et exploitent le sport comme un vecteur de marketing global. Parmi les plus puissantes :
• Nike, Adidas, Puma : Ces géants de l’équipement sportif dominent le marché mondial des vêtements et accessoires de sport. Ils sponsorisent de nombreuses équipes, ligues et athlètes de haut niveau à travers le monde. Par exemple, Nike est l’équipementier principal de la NFL, de la NBA, et de nombreuses équipes de football en Europe.
• Coca-Cola, Pepsi, McDonald’s : Ces entreprises multinationales sponsorisent des événements sportifs de grande envergure, comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux Olympiques, en raison de leur capacité à toucher une audience mondiale. Leurs partenariats avec les grandes compétitions sportives sont un moyen de se connecter à des millions de consommateurs à travers le monde.
• Le secteur des paris sportifs : Les parieurs et les plateformes de paris sportifs, qui ont une présence globale grâce à la numérisation et à l’Internet, ont également une influence importante sur la manière dont les événements sportifs sont perçus et consommés. Le marché des paris en ligne continue de croître, contribuant à l’internationalisation de certains sports.
Ces entreprises, en plus de générer des revenus considérables pour les ligues et les équipes, façonnent l’image et la popularité du sport dans le monde entier en fonction de leurs stratégies commerciales.
3. Les Médias et les Diffuseurs
Les médias, en particulier les chaînes de télévision, les services de streaminget les réseaux sociaux, jouent un rôle majeur dans la diffusion du sport à l’échelle mondiale. Ils sont responsables de la médiatisation des événements et de leur accessibilité au grand public à travers le monde. Quelques acteurs principaux :
• ESPN, Sky Sports, NBC Sports : Ces chaînes de télévision ont une influence mondiale dans la manière dont les événements sportifs sont diffusés. Elles négocient les droits de diffusion des événements majeurs comme les Jeux Olympiques, la Ligue des champions de l’UEFA, la NBA, et d’autres événements phares. Les contrats de diffusion représentent des milliards de dollars et déterminent où et comment les compétitions sont vues dans le monde.
• Netflix, Amazon Prime, DAZN : Les services de streaming jouent un rôle croissant dans la mondialisation du sport, en offrant une accessibilité à un public mondial, souvent via des abonnements numériques. Amazon Prime a par exemple acquis les droits de diffusion de certains matchs de football en Angleterre, et DAZN est devenu un acteur important dans la diffusion de sports comme la boxe et le MMA à l’échelle mondiale.
• Les réseaux sociaux : Les plateformes comme Twitter, Instagram, YouTube, et TikTok permettent aux athlètes et aux équipes de se connecter directement avec un public mondial. Les vidéos en direct et les publications régulières rendent les événements sportifs plus accessibles, créant ainsi des communautés mondiales de fans autour de chaque sport, équipe ou athlète.
Les médias, en régulant la diffusion des événements, ont un contrôle considérable sur la popularité et la visibilité des sports dans le monde entier.
4. Les Athlètes de Haut Niveau
Les athlètes eux-mêmes jouent un rôle central dans la mondialisation du sport, notamment en tant qu’ambassadeurs des marques, mais aussi par leur présence sur les grandes scènes internationales. Leur popularité dépasse souvent les frontières nationales et ils deviennent des figures globales.
• Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, LeBron James, Serena Williams : Ces athlètes ne sont pas seulement des stars dans leurs disciplines respectives (football, basket-ball, tennis) ; ils ont une présence mondiale, non seulement grâce à leurs performances sur le terrain, mais aussi grâce à leurs contrats de sponsoring, leur présence sur les réseaux sociaux et leur influence dans des campagnes marketing à l’échelle internationale.
• Les athlètes comme influenceurs : Les athlètes utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour s’engager directement avec leurs fans à travers le monde. Par exemple, des athlètes comme Naomi Osaka ou Kylian Mbappépartagent leurs opinions et leurs engagements sur des questions sociales, politiques et environnementales, ce qui renforce leur image globale et leur influence dans la société.
• Les compétitions individuelles : Certains sports comme le tennis, la boxe ou le golf ont également une dimension individuelle qui permet aux athlètes d’être des icônes mondiales. Ces sports attirent une audience internationale en raison de l’aspect personnel et de la rivalité entre athlètes.
Les athlètes influencent non seulement l’image des sports qu’ils pratiquent, mais ils sont également un moteur commercial essentiel dans le cadre de la mondialisation.
5. Les Gouvernements et Instances Politiques
Bien que leur rôle soit plus indirect, les gouvernements et les instances politiques jouent un rôle important dans la structuration et la régulation du sport au niveau mondial, en influençant l’organisation des compétitions internationales et en créant des lois et des réglementations qui impactent le monde sportif.
• Accords internationaux : Les gouvernements peuvent négocier des accords avec les fédérations sportives pour organiser des événements mondiaux dans leur pays, en échange de retombées économiques et de visibilité. Par exemple, les gouvernements du Qatar ou de la Russie ont investi massivement pour organiser la Coupe du Monde de football 2022 et les Jeux Olympiques de 2014.
• Régulations et politiques sportives : Les gouvernements établissent des politiques nationales de développement du sport, qui influencent la formation des jeunes athlètes, le financement des infrastructures sportives, et la participation à des événements internationaux. Par exemple, des pays comme la Chine ou les États-Unis investissent massivement dans le sport afin d’augmenter leur influence sur la scène sportive mondiale.
Conclusion
La mondialisation du sport est dominée par un ensemble d’acteurs interconnectés : les organisations sportives internationales (comme la FIFA, le CIO, la NBA), les multinationales et les sponsors, les médias (télévision et plateformes numériques), les athlètes de haut niveau et les gouvernements. Ces acteurs exercent une influence majeure sur l’économie, la culture et la politique du sport, façonnant son évolution mondiale. Chacun de ces groupes poursuit ses propres intérêts, souvent en synergie, mais avec des impacts variés sur l’accessibilité, l’inclusivité, et les valeurs du sport.
L’ARRÊT BOSMAN A 20 ANS, ON VOUS EXPLIQUE TOUT EN UNE IMAGE
TRANSFERT - C’est quoi l’arrêt Bosman, cette décision de justice qui a ouvert une nouvelle ère et totalement révolutionné le football des 20 dernières années ? On vous résume tout en une image.
Jean-Marc Bosman
Crédit: Eurosport

Ce document analyse l'impact de la mondialisation sur le sport, en particulier depuis les années 1930, en soulignant comment il a été utilisé comme un outil géopolitique et un reflet des inégalités mondiales. Le texte explore l'instrumentalisation du sport par les régimes totalitaires, son rôle pendant la Guerre Froide et son évolution vers une professionnalisation accrue, des investissements mondiaux et des flux de joueurs, d'entraineurs et de marchandises. La mondialisation du sport, bien que créant des opportunités, est aussi critiquée pour les inégalités qu'elle perpétue entre les nations et les sports.