Avenir Sport

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Vous pouvez accéder aux articles en cliquant dessus. Certains sont succincts d'autres plus complets. Le blog rassemble les informations utiles et mes approches relatives aux écrits en EPPCS de terminale. Ce blog n'est pas un modèle, c'est une forme possible de transmission. Vous retrouverez tous les éléments nécessaires afin de boucler le programme. Certains sont plus méthodologiques, d'autres sont à titre informatifs. Bon courage et que la force soit avec vous! Franck Martini. ;)

 

SPORT MONDIALISÉ 

cours magistral et prise de notes


Sport et fonctionnement de la mondialisation
La hiérarchie « nord/sud » remise en question Aujourd’hui diffusé et pratiqué à l’échelle planétaire, le sport s’inscrit au cœur des logiques de la mondialisation et en traduit le fonctionnement. Pour l’organisation des épreuves et la moisson des médailles, la domination des pays du « Nord » a longtemps été sans appel mais elle est aujourd’hui remise en question par des pays émergents tels les BRICS. Cependant, dans le milieu du football, persiste un certain respect de la « division internationale du travail » : les clubs européens investissent et recrutent massivement des joueurs qui viennent des pays du « Sud ». Aujourd'hui pratiqué à l'échelle planétaire, le sport s'inscrit au cœur des logiques de la mondialisation et en traduit le fonctionnement. Les pays de la triade, centre d'impulsion de la mondialisation, dominent logiquement le monde du sport. C'est le cas de l'Europe occidentale et des États-Unis. Réunissant 205 nations, les Jeux olympiques, dont l'instance dirigeante siège à Lausanne, confirment cette domination des pays dits "du Nord". L'attribution des Jeux obéit à des critères exigeants : capacité d'accueil importante, excellentes infrastructures, rayonnement mondial. Ainsi, seules des villes disposant de moyens considérables peuvent organiser de tels événements. Entre 1896, année de la rénovation des J.O., et 2020, 48 des 52 olympiades auront été organisées par des villes de pays industrialisés et développés. Et si l'on considère la répartition des médailles, même constat : Six grandes puissances, les États-Unis, l'URSS puis la Russie, l'Allemagne, la Grande-Bretagne, la France et l'Italie, en ont remporté plus de 40 %, dont 16 % pour les États-Unis. Seuls les pays du Nord peuvent former des sportifs de haut niveau dans toutes les disciplines. Le football, unique sport réellement mondialisé, échappe quelque peu à la domination des pays du Nord. Sur les vingt Coupes du monde organisées entre 1930 et 2014, neuf ont été remportées par des pays en développement, latino-américains. De plus, tout comme il existe une fuite des cerveaux en matière économique, les clubs et équipes des pays du Nord attirent les sportifs des pays du Sud. Les clubs de football européens accueillent beaucoup de joueurs africains ou sud-américains, tandis que les États-Unis recrutent beaucoup de joueurs du monde entier, pour nourrir leurs équipes de basket-ball, hockey, base-ball et football. Le sport connaît lui aussi un certain respect de la division internationale du travail. Un Nord qui investit et recrute, face à un Sud besogneux qui fournit les joueurs. Cependant, à l'image des évolutions économiques et politiques de l'espace monde, la hiérarchie sportive est aujourd'hui questionnée. La dichotomie Nord/Sud se voit remise en cause par l'émergence de nouveaux pays, notamment les membres des BRICS : Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud. En organisant les Jeux olympiques à Pékin, en 2008, la Chine a fait une démonstration spectaculaire de sa puissance, comme la Russie, avec les olympiades d'hiver de Sotchi, ou encore le Brésil, avec les J.O. d'été de 2016, à Rio. On observe le même phénomène pour l'organisation de la Coupe du monde de football, en Afrique du Sud et au Brésil, en 2010 et 2014, et qui se tiendra en Russie et au Qatar, en 2018 et en 2022. Ces pays ont désormais la puissance financière et les infrastructures pour accueillir de tels événements et concurrencer les pays du Nord. La Chine est désormais la 2e puissance olympique, se distinguant en gymnastique, athlétisme et tennis de table. Le Brésil, lui, ne brille plus seulement par le football, mais également par le volley-ball ou la natation. L'espace sportif mondial se redessine progressivement et révèle les tendances à l'œuvre dans la mondialisation. Une domination toujours évidente des pays du Nord, mais bousculée par un nombre croissant de pays émergents.

Explications:



L'histoire du sport et la mondialisation. Simple et clair...




SPORT MONDIALISÉ : LES DÉFIS DE LA GOUVERNANCE par le rapport IRIS

Le rapport complet super intéressant: Le sport a pris une place croissante dans les relations internationales, confortant la puissance de certains États, et contribuant à l’émergence de nouveaux. À l’échelle locale comme internationale, le sport a pris une envergure populaire, sociale, politique et économique que les plus optimistes n’auraient imaginée. Il est regardé, pratiqué et accueilli en grande pompe – presque – partout. Pour ces raisons, et pour les attentes qu’il suscite, il se trouve quotidiennement au coeur de l’attention et des débats. A l’heure où le monde du sport fait face à une politisation croissante et doit affronter ses propres contradictions, l’étude propose une analyse de la gouvernance sport à travers les enjeux géopolitiques sous-jacents. « Fait social total, le sport ne fait plus uniquement face à des problématiques connues depuis plusieurs dizaines d’années que sont les affaires de corruption, de dopage ou de trucages de matchs, il doit désormais également composer avec des défis plus larges encore, qui l’affectent, l’utilisent ou le prennent à témoin. » Pour les auteurs le sport se trouve, aujourd’hui, sur une ligne de crête. Face à une remise en question qui bouleverse ses fondements, voire parfois sa légitimité, le mouvement sportif est trop longtemps resté sourd face aux demandes de réformes et aux problématiques liées à l’évolution du contexte international. Dans ce contexte ils proposent de développer une nouvelle approche, tenant compte des facteurs géopolitiques, désormais omniprésents, et de continuer de pousser le mouvement sportif à faire sa mue.


A lire avec attention:


Le texte va faire l'objet d'un cours magistral, essentiellement auditif cette fois, (afin de se préparer aussi à la prise de notes dans le supérieur) c'est à dire :classique avec développement d'idées et d'arguments plus prise de notes par les élèves. 


Ce que me dit l'intelligence artificielle du sport mondialisé:

"La mondialisation du sport est le processus de diffusion, de consommation et de commercialisation des sports à travers le monde. La mondialisation du sport est encouragée par la disponibilité des technologies modernes et achèvement des transports internationaux, ainsi que la mondialisation des médias. Pendant ce processus, les formes traditionnelles de sport sont adaptées et transférées, et les produits et services sportifs acquièrent une importance internationale et sont disponibles dans de nouveaux cadres.

Les facteurs géopolitiques, y compris la globalisation, les nouvelles technologies, les évolutions des économies et les politiques des États, ont tous contribué directement et indirectement à l'expansion et à la mondialisation des sports. L'impact direct des facteurs géopolitiques peut être vu dans la croissance de l'industrie du sport et l'influence des nouveaux produits et services, tels que les sites Web et les programmes informatiques permettant aux consommateurs de regarder des jeux sportifs live ou enregistrés sur leurs appareils. Des facteurs géopolitiques indirects incluent l'expansion des réseaux internationaux, l'importance croissante des médias sociaux et le développement de nouvelles sources de revenus, comme les paris sportifs en ligne.

Ce processus de mondialisation du sport a considérablement élargi les opportunités mondiales disponibles pour participer à des compétitions sportives et s'est manifesté par l'augmentation des échanges internationaux, l'accès aux produits et services sportifs, et le développement de nouvelles formes de sport et de divertissement. La mondialisation du sport a également permis aux personnes des pays différents d'apprécier les mêmes sports, et a créé une communauté mondiale de fans de sport."

La nouvelle gouvernance du sport



OMS & activité physique

Principaux faitsLa mondialisation du sport : un voyage à travers les continents
  •  L'activité physique physique est très bénéfique pour la santé du cœur, du corps et de l’esprit.
  • L’activité physique contribue à la prévention et à la prise en charge des maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète.
  • L’activité physique réduit les symptômes de dépression et d’anxiété.
  • L’activité physique améliore les capacités de réflexion, d’apprentissage et de jugement.
  • L’activité physique garantit une croissance et un développement sains chez les jeunes.
  • L’activité physique améliore le bien-être général.
  • Un adulte sur quatre dans le monde ne pratique pas une activité physique aux niveaux recommandés à l’échelle mondiale.
  • Les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives.
  • Plus de 80% des adolescents dans le monde n’ont pas une activité physique suffisante.

Qu’est-ce que l’activité physique ?

L’OMS définit l’activité physique comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui requiert une dépense d’énergie. L’activité physique désigne tous les mouvements que l’on effectue notamment dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à l’autre. Une activité physique d’intensité modérée ou soutenue a des effets bénéfiques sur la santé 

La marche, le vélo, le cabre (wheeling), le sport en général, la détente active et le jeu sont autant de façons courantes de pratiquer une activité physique pouvant être appréciée de tous, quel que soit le niveau de chacun.

Il est prouvé qu’une activité physique régulière facilite la prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et plusieurs cancers. Elle contribue également à prévenir l’hypertension, à maintenir un poids corporel sain et à améliorer la santé mentale, la qualité de vie et le bien-être.

Quelle est la quantité d’activité physique recommandée ?

Les lignes directrices et recommandations de l’OMS donnent des indications (par tranches d’âge et groupes de population précis) sur le volume d’activité physique nécessaire à une bonne santé.

L’OMS recommande :

Pour les enfants de moins de 5 ans

Sur une journée de 24 heures, les nourrissons (de moins d’un an) :

  • devraient être physiquement actifs plusieurs fois par jour de diverses manières, en particulier au moyen de jeux interactifs au sol ; plus vaut mieux. Ceux qui ne se déplacent pas encore devraient être placés 30 minutes au moins en position couchée (à plat ventre), réparties tout au long de la journée pendant le temps de veille ;
  • ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans un landau, une poussette, une chaise haute ou sur le dos d’un adulte).
  • devraient dormir entre 14 et 17 heures (enfants de 0 à 3 mois) et entre 12 et 16 heures (enfants de 4 à 11 mois) d’un sommeil de bonne qualité, siestes comprises.
  • Les écrans ne sont pas recommandés.
  • Pendant les périodes de sédentarité, il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires.

Sur une journée de 24 heures, les enfants de 1 à 2 ans :

  • devraient avoir 180 minutes au moins d’activité physique de type et d’intensité variés, y compris d’une intensité modérée à soutenue, réparties tout au long de la journée ; plus vaut mieux;
  • ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans un landau, une poussette, une chaise haute ou sur le dos d’un adulte) ni rester assis longtemps.
  • devraient dormir entre 11 et 14 heures d’un sommeil de bonne qualité, siestes comprises, avec des heures régulières de coucher et de lever.
  • Pour les enfants d’un an, il n’est pas recommandé de passer du temps sédentaire devant un écran (regarder la télévision ou une vidéo, jouer sur l’ordinateur, p. ex.).
  • Pour les enfants de 2 ans, le temps d’écran sédentaire ne devrait pas dépasser 1 heure ; moins vaut mieux.
  • Il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires dans les moments sédentaires.

Sur une journée de 24 heures, les enfants de 3 à 4 ans :

  • devraient avoir 180 minutes au moins d’activité physique de type et d’intensité variés, dont 60 minutes d’une intensité modérée à soutenue, réparties tout au long de la journée ; plus vaut mieux;
  • ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans une poussette, p. ex.) ni rester assis longtemps.
  • Le temps d’écran sédentaire ne devrait pas dépasser 1 heure ; moins vaut mieux.
  • Il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires dans les moments sédentaires.
  • devraient dormir entre 10 et 13 heures d’un sommeil de bonne qualité, comprenant une sieste éventuellement, avec des heures régulières de coucher et de lever.

Pour un complément d’informations, voir les Lignes directrices de l’Organisation mondiale de la Santé sur l’activité physique, la sédentarité et le sommeil chez les enfants de moins de 5 ans. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2019

Les enfants et les adolescents de 5 à 17 ans :

  • devraient consacrer en moyenne 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance, tout au long de la semaine.
  • Des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être pratiquées au moins 3 fois par semaine.
  • Le temps de sédentarité devrait être limité, en particulier le temps de loisir passé devant un écran.

Les adultes de 18 à 64 ans :

  • devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
  • ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
  • devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
  • peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ; et
  • devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique quelle qu’en soit l’intensité (y compris légère) est bénéfique pour la santé ;
  • devraient tous s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’un niveau de sédentarité élevé.

Les adultes de 65 ans et plus :

  • Les recommandations sont les mêmes que pour les adultes plus jeunes ; et
  • Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.

Les femmes enceintes et en post-partum :

Les femmes enceintes et en post-partum sans contre-indication devraient toutes :

    • consacrer au moins 150 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
    • pratiquer une variété d’activités d’endurance et de renforcement musculaire ;
    • limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé.

 Les personnes souffrant d’affections chroniques (hypertension, diabète de type 2, survivants du VIH ou du cancer) :

  • devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
  • ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
  • devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé.
  • Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
  • peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
  • devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé ; et
  • devraient tous (adultes et personnes âgées) s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’une sédentarité élevée.

 Les enfants et adolescents souffrant d’un handicap :

  • devraient consacrer au moins 60 minutes par jour, en moyenne, à une activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance, tout au long de la semaine;
  • devraient pratiquerau moins 3 fois par semaine des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que des activités qui renforcent le système musculaire et l’état osseux 
  • devraient limiter leur temps de sédentarité en particulier le temps de loisir passé devant un écran.

 

Les adultes souffrant d’un handicap :

  • devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
  • ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités physiques d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
  • devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé.
  • Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
  • peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
  • devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé, et
  • devraient tous (adultes et personnes âgées) s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’un niveau de sédentarité élevé.
  • Il est possible d’éviter la sédentarité et d’être physiquement actif en position assise ou couchée. (au moyen, p. ex. d’activités dirigées par la partie supérieure du corps, telles que les activités sportives en fauteuil roulant).

Pour un complément d’informations, voir les Recommandations mondiales sur l’activité physique pour la santé. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2010.

Les bienfaits de l’activité physique et les risques liés à la sédentarité

Une activité physique régulière (marche, vélo, cabre [wheeling], sport en général ou détente active, p. ex.) est très bénéfique pour la santé. Toute activité physique est préférable à l’absence totale d’exercice. On peut atteindre aisément les niveaux d’activité recommandés en augmentant son niveau d’activité par des moyens relativement simples tout au long de la journée.

La sédentarité représente l’un des principaux facteurs de risque de mortalité liée aux maladies non transmissibles. Les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives.

Une activité physique régulière peut :

  • améliorer les aptitudes musculaires et la capacité cardiorespiratoire ;
  • améliorer la santé osseuse et les capacités fonctionnelles ;
  • réduire le risque d’hypertension, de cardiopathie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, de divers types de cancer (notamment les cancers du sein et du côlon) et de dépression ;
  • réduire le risque de chute ainsi que de fracture du col du fémur ou de fracture vertébrale ; et
  • contribuer à maintenir un poids corporel sain.

Chez les enfants et les adolescents, l’activité physique permet :

  • d’améliorer la condition physique (capacité cardiorespiratoire et aptitudes musculaires) ;
  • d’améliorer la santé cardiométabolique (pression artérielle, dyslipidémie, glucose et résistance à l’insuline) ;
  • d’améliorer la santé osseuse ;
  • d’améliorer les résultats cognitifs (réussite scolaire et fonctions exécutives) ;
  • d’améliorer la santé mentale (diminution des symptômes de dépression) ;
  • de réduire l’adiposité.

Chez les adultes et les personnes âgées, l’activité physique à des niveaux plus élevés permet :

  • de réduire la mortalité, toutes causes confondues ;
  • de réduire la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires ;
  • de réduire l’hypertension incidente ;
  • de réduire le nombre de cancers incidents spécifiques à un site (cancers de la vessie, du sein, du côlon ou de l’endomètre, adénocarcinome oesophagien, cancers de l’estomac et du rein) ;
  • de réduire le diabète de type 2 incident ;
  • de prévenir les chutes ;
  • d’améliorer la santé mentale (diminution des symptômes de dépression) ;
  • d’améliorer la santé cognitive ;
  • d’améliorer le sommeil ;
  • d’obtenir éventuellement un meilleur niveau d’adiposité.

Chez les femmes enceintes et en post-partum :

L’activité physique est bénéfique pour la santé de la mère et du fœtus en ce qu’elle réduit les risques suivants :

  • toxémie gravidique ;
  • hypertension gestationnelle ;
  • diabète gestationnel (réduction de 30 % du risque, p. ex.) ;
  • prise de poids excessive ;
  • complications durant l’accouchement ;
  • dépression post-partum ;
  • complications chez le nouveau-né.

 

Qui plus est, l’activité physique n’a pas d’incidence négative sur le poids à la naissance et n’entraîne pas un risque accru de mortinatalité.

Risques pour la santé liés à la sédentarité

Nos modes de vie deviennent de plus en plus sédentaires, du fait du recours aux transports motorisés et de l’utilisation accrue des écrans dans le cadre du travail, de l’éducation et des loisirs. Les données factuelles montrent qu’une plus forte sédentarité est liée aux mauvais résultats suivants en matière de santé :

Chez les enfants et les adolescents :

  • adiposité accrue (gain de poids) ;
  • une santé cardiométabolique, condition physique, et comportement social ou attitude comportementale de moindre qualité ;
  • durée de sommeil réduite.

 

Chez les adultes :

  • mortalité toutes causes confondues, mortalité liée à des maladies cardiovasculaires et mortalité liée au cancer ;
  • incidence de maladies cardiovasculaires, de cancer et de diabète de type‑2.

 

Niveaux d’activité physique à l’échelle mondiale

  • Plus d’un quart de la population adulte mondiale (1,4 milliard de personnes) n’est pas suffisamment active.
  • Environ 1 femme sur 3 et 1 homme sur 4 dans le monde ne pratiquent pas suffisamment d’activité physique pour rester en bonne santé.
  • Les niveaux de sédentarité sont deux fois plus élevés dans les pays à revenu élevé que dans les pays à faible revenu.
  • Il n’y a pas eu d’amélioration des niveaux mondiaux d’activité physique depuis 2001.
  • Les niveaux d’activité insuffisante ont augmenté de 5 % (de 31,6 % à 36,8 %)  dans les pays à revenu élevé entre 2001 et 2016.

 

L’augmentation des niveaux de sédentarité a des incidences préjudiciables sur les systèmes de santé, l’environnement, le développement économique, le bien-être communautaire et la qualité de vie.

À l’échelle mondiale, 28 % des adultes de 18 ans et plus n’étaient pas suffisamment actifs en 2016 (hommes 23 %, femmes 32 %). Les recommandations mondiales  préconisent au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée, ou 75 minutes d’intensité soutenue par semaine.

Dans les pays à revenu élevé, 26 % des hommes et 35 % des femmes n’étaient pas suffisamment actifs physiquement, contre 12 % des hommes et 24 % des femmes dans les pays à faible revenu. Les niveaux d’activité physique faibles ou en recul correspondent souvent à un produit national brut élevé ou en hausse.

La baisse d’activité physique tient en partie à l’inaction pendant le temps de loisirs et à la sédentarité sur le lieu de travail et à la maison. De même, le recours accru aux modes de transport « passifs » contribue également au manque d’exercice physique.

À l’échelle mondiale, 81 % des adolescents de 11 à 17 ans n’étaient pas suffisamment actifs en 2016. Les adolescentes étaient moins actives que les adolescents, 85 % contre 78 %, respectivement, ne suivaient pas les recommandations de l’OMS (consacrer au moins 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue).

Comment accroître l’activité physique ?

Les pays et les communautés doivent prendre des mesures visant à assurer à chacun plus de possibilités d’être actif, en vue d’accroître l’activité physique. Un effort collectif axé sur la mise en œuvre de politiques et de mesures convenant à l’environnement culturel et social d’un pays et permettant de promouvoir, de faciliter et d’encourager l’activité physique s’impose ainsi, à l’échelle tant nationale que locale, dans différents secteurs et disciplines.

Les politiques d’amplification de l’activité physique visent à faire en sorte que :

  • la marche, le vélo et les autres modes de transport actif non motorisé soient accessibles et sûrs pour tous ;
  • les politiques du travail et celles du lieu de travail favorisent les déplacements actifs et les occasions d’être physiquement actif pendant la journée de travail ;
  • les garderies, les écoles et les établissements d’enseignement supérieur disposent d’installations et d’espaces sûrs et accueillants où les enfants peuvent se dépenser pendant leur temps libre ;
  • les établissements scolaires (premier et second degré) dispensent des cours d’éducation physique de qualité qui aident les enfants à adopter des comportements qui les maintiendront physiquement actifs toute leur vie ;
  • les programmes communautaires et scolaires offrent à tous, quels que soient l’âge et les aptitudes de chacun, la possibilité de faire du sport ;
  • les installations sportives et récréatives offrent à chacun la possibilité de pratiquer une variété de sports, de danses, d’exercices et de loisirs actifs ;
  • les prestataires de soins encouragent leurs patients, en les soutenant, à pratiquer une activité physique régulièrement.

 

Action de l’OMS

En 2018, l’OMS a lancé le Plan d’action mondial pour promouvoir l’activité physique 2018-2030 qui définit quatre objectifs stratégiques et recommande 20 mesures concrètes à l’intention des États Membres, des partenaires internationaux et de l’OMS, en vue d’accroître l’activité physique dans le monde. Le Plan appelle les pays, les villes et les communautés à adopter une approche « systémique » telle que tous les secteurs et les parties prenantes puissent s’employer aux niveaux mondial, régional et local à instaurer des environnements sûrs et stimulants et à assurer à chacun plus de possibilités de relever son niveau d’activité physique.

En 2018, l’Assemblée mondiale de la Santé a convenu d’un objectif mondial consistant à réduire la sédentarité physique de 10 % d’ici à 2030 dans le droit fil des objectifs de développement durable. L’engagement qu’ont pris les dirigeants du monde d’atteindre les ODD moyennant des mesures nationales ambitieuses offre l’occasion de recentrer et de renouveler les efforts visant à promouvoir l’activité physique.

La trousse à outils « ACTIVE » que l’OMS a mise en circulation en 2019 apporte des orientations techniques plus précises sur la façon de donner effet aux 20 mesures recommandées dans le Plan d’action mondial.

Le Plan d’action mondial et la trousse à outils « ACTIVE » proposent des actions concrètes qui peuvent être adaptées et ajustées à la culture et aux situations locales en vue de relever les niveaux d’activité physique à l’échelle mondiale, notamment les suivantes :

  • élaborer et mettre en œuvre des lignes directrices nationales sur l’activité physique pour toutes les tranches d’âge ;
  • mettre en place des mécanismes de coordination nationaux faisant intervenir tous les ministères concernés ainsi que les principales parties prenantes non gouvernementales en vue d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques et des plans d’action tant cohérents que durables ;
  • mettre en œuvre, à l’échelle communautaire, de vastes campagnes de communication visant à faire mieux comprendre et connaître les multiples avantages que revêt l’activité physique sur les plans sanitaire, économique et social ;
  • investir dans les nouvelles technologies, l’innovation et la recherche afin d’élaborer des approches d’un bon rapport coût-efficacité qui permettront d’accroître l’activité physique, en particulier dans les contextes de faibles ressources ;
  • assurer une surveillance et un contrôle réguliers de l’activité physique et de la mise en œuvre des politiques.

 

Pour plus d’informations :

 

Afin d’aider les gouvernements et les communautés à mesurer l’activité physique chez les adultes, l’OMS a élaboré un questionnaire sur l’activité physique dans le monde. Ce questionnaire permet aux pays de suivre le manque d’exercice physique, considéré comme l’un des principaux facteurs de risque des maladies non transmissibles. Il a été intégré dans l’approche STEPwise de l’OMS, qui est un système de surveillance des principaux facteurs de risque des maladies non transmissibles.

L’OMS a collaboré à l’élaboration d’un questionnaire visant à évaluer l’activité physique chez les enfants scolarisés, qui a été intégré dans l’Enquête mondiale sur la santé des élèves en milieu scolaire. Cette enquête est un projet de surveillance mené conjointement par l’OMS et les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, qui a pour objet d’aider les pays à mesurer et à évaluer les facteurs de risque comportementaux ainsi que les facteurs de protection dans 10 domaines essentiels chez les jeunes de 13 à 17 ans.

L’Organisation collabore également avec des experts internationaux à l’élaboration de méthodes et d’instruments qui permettront d’évaluer l’activité physique chez les enfants de moins de 5 ans et de moins de 10 ans. Qui plus est, l’OMS expérimente les technologies numériques et portables (podomètres et accéléromètres, notamment) dans le cadre de la surveillance nationale de l’activité physique chez les adultes. Ces travaux seront étendus aux enfants et sous-tendront l’élaboration d’orientations mondiales actualisées sur la surveillance de l’activité physique et de la sédentarité.  


Lien: Surveillance globale de l’activité physique 

 

À l’appui d’une action « systémique », l’OMS collabore avec de multiples secteurs en vue de renforcer la coordination, la promotion et l’alignement des mesures et politiques. L’OMS a conclu des partenariats visant à seconder les États Membres dans les efforts qu’ils consentent pour promouvoir l’activité physique. Elle collabore notamment à ce titre avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en vue de poursuivre et de coordonner la mise en œuvre du Plan d’action mondial pour l’activité physique 2018-2030 et celle du Plan d’action de Kazan sur l’éducation physique, le sport et l’activité physique. L’Organisation travaille également avec un bon nombre d’autres organismes des Nations Unies dans le cadre du programme commun visant à promouvoir le sport au service du développement et de la paix. Dans le milieu sportif, l’OMS collabore notamment avec le Comité international olympique et les fédérations sportives internationales, la Fédération internationale des associations de football et la FIFA afin de soutenir et de renforcer la promotion de la santé par le sport et le programme Sports pour tous. 



RESUMES


Résumé

Le premier texte, un extrait du rapport IRIS, souligne les défis de la gouvernance du sport mondial face à la politisation croissante et à l'évolution du contexte international. Le sport, devenu un "fait social total", est confronté à des enjeux géopolitiques importants, dépassant les problématiques traditionnelles de corruption ou de dopage. Le rapport plaide pour une nouvelle approche de la gouvernance sportive, tenant compte de ces réalités géopolitiques. Le second texte, provenant de l'OMS, met en avant les bienfaits de l'activité physique pour la santé, et souligne l'importance de promouvoir des modes de vie plus actifs. Le document fournit des recommandations spécifiques sur la quantité d'activité physique recommandée pour différentes tranches d'âge et groupes de population, tout en mettant en lumière les risques pour la santé liés à la sédentarité. L'OMS propose des mesures concrètes que les gouvernements et les communautés peuvent mettre en œuvre pour encourager une activité physique accrue.

 


  • L’activité physique est très bénéfique pour la santé du cœur, du corps et de l’esprit.
  • L’activité physique contribue à la prévention et à la prise en charge des maladies non transmissibles telles que les maladies cardiovasculaires, le cancer et le diabète.
  • L’activité physique réduit les symptômes de dépression et d’anxiété.
  • L’activité physique améliore les capacités de réflexion, d’apprentissage et de jugement.
  • L’activité physique garantit une croissance et un développement sains chez les jeunes.
  • L’activité physique améliore le bien-être général.
  • Un adulte sur quatre dans le monde ne pratique pas une activité physique aux niveaux recommandés à l’échelle mondiale.
  • Les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives.
  • Plus de 80% des adolescents dans le monde n’ont pas une activité physique suffisante.

Qu’est-ce que l’activité physique ?

L’OMS définit l’activité physique comme tout mouvement corporel produit par les muscles squelettiques qui requiert une dépense d’énergie. L’activité physique désigne tous les mouvements que l’on effectue notamment dans le cadre des loisirs, sur le lieu de travail ou pour se déplacer d’un endroit à l’autre. Une activité physique d’intensité modérée ou soutenue a des effets bénéfiques sur la santé 

La marche, le vélo, le cabre (wheeling), le sport en général, la détente active et le jeu sont autant de façons courantes de pratiquer une activité physique pouvant être appréciée de tous, quel que soit le niveau de chacun.

Il est prouvé qu’une activité physique régulière facilite la prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles, telles que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète et plusieurs cancers. Elle contribue également à prévenir l’hypertension, à maintenir un poids corporel sain et à améliorer la santé mentale, la qualité de vie et le bien-être.

Quelle est la quantité d’activité physique recommandée ?

Les lignes directrices et recommandations de l’OMS donnent des indications (par tranches d’âge et groupes de population précis) sur le volume d’activité physique nécessaire à une bonne santé.

L’OMS recommande :

Pour les enfants de moins de 5 ans

Sur une journée de 24 heures, les nourrissons (de moins d’un an) :

  • devraient être physiquement actifs plusieurs fois par jour de diverses manières, en particulier au moyen de jeux interactifs au sol ; plus vaut mieux. Ceux qui ne se déplacent pas encore devraient être placés 30 minutes au moins en position couchée (à plat ventre), réparties tout au long de la journée pendant le temps de veille ;
  • ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans un landau, une poussette, une chaise haute ou sur le dos d’un adulte).
  • devraient dormir entre 14 et 17 heures (enfants de 0 à 3 mois) et entre 12 et 16 heures (enfants de 4 à 11 mois) d’un sommeil de bonne qualité, siestes comprises.
  • Les écrans ne sont pas recommandés.
  • Pendant les périodes de sédentarité, il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires.

Sur une journée de 24 heures, les enfants de 1 à 2 ans :

  • devraient avoir 180 minutes au moins d’activité physique de type et d’intensité variés, y compris d’une intensité modérée à soutenue, réparties tout au long de la journée ; plus vaut mieux;
  • ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans un landau, une poussette, une chaise haute ou sur le dos d’un adulte) ni rester assis longtemps.
  • devraient dormir entre 11 et 14 heures d’un sommeil de bonne qualité, siestes comprises, avec des heures régulières de coucher et de lever.
  • Pour les enfants d’un an, il n’est pas recommandé de passer du temps sédentaire devant un écran (regarder la télévision ou une vidéo, jouer sur l’ordinateur, p. ex.).
  • Pour les enfants de 2 ans, le temps d’écran sédentaire ne devrait pas dépasser 1 heure ; moins vaut mieux.
  • Il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires dans les moments sédentaires.

Sur une journée de 24 heures, les enfants de 3 à 4 ans :

  • devraient avoir 180 minutes au moins d’activité physique de type et d’intensité variés, dont 60 minutes d’une intensité modérée à soutenue, réparties tout au long de la journée ; plus vaut mieux;
  • ne devraient pas être immobilisés plus d’une heure d’affilée (dans une poussette, p. ex.) ni rester assis longtemps.
  • Le temps d’écran sédentaire ne devrait pas dépasser 1 heure ; moins vaut mieux.
  • Il est conseillé aux personnes qui s’occupent des enfants de leur lire ou de leur raconter des histoires dans les moments sédentaires.
  • devraient dormir entre 10 et 13 heures d’un sommeil de bonne qualité, comprenant une sieste éventuellement, avec des heures régulières de coucher et de lever.

Pour un complément d’informations, voir les Lignes directrices de l’Organisation mondiale de la Santé sur l’activité physique, la sédentarité et le sommeil chez les enfants de moins de 5 ans. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2019

Les enfants et les adolescents de 5 à 17 ans :

  • devraient consacrer en moyenne 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance, tout au long de la semaine.
  • Des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que celles qui renforcent le système musculaire et l’état osseux, devraient être pratiquées au moins 3 fois par semaine.
  • Le temps de sédentarité devrait être limité, en particulier le temps de loisir passé devant un écran.

Les adultes de 18 à 64 ans :

  • devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
  • ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
  • devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
  • peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ; et
  • devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique quelle qu’en soit l’intensité (y compris légère) est bénéfique pour la santé ;
  • devraient tous s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’un niveau de sédentarité élevé.

Les adultes de 65 ans et plus :

  • Les recommandations sont les mêmes que pour les adultes plus jeunes ; et
  • Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.

Les femmes enceintes et en post-partum :

Les femmes enceintes et en post-partum sans contre-indication devraient toutes :

    • consacrer au moins 150 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
    • pratiquer une variété d’activités d’endurance et de renforcement musculaire ;
    • limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé.

 Les personnes souffrant d’affections chroniques (hypertension, diabète de type 2, survivants du VIH ou du cancer) :

  • devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
  • ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
  • devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé.
  • Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
  • peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
  • devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé ; et
  • devraient tous (adultes et personnes âgées) s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’une sédentarité élevée.

 Les enfants et adolescents souffrant d’un handicap :

  • devraient consacrer au moins 60 minutes par jour, en moyenne, à une activité physique d’intensité modérée à soutenue, principalement d’endurance, tout au long de la semaine;
  • devraient pratiquer au moins 3 fois par semaine des activités d’endurance d’intensité soutenue, ainsi que des activités qui renforcent le système musculaire et l’état osseux 
  • devraient limiter leur temps de sédentarité en particulier le temps de loisir passé devant un écran.

 

Les adultes souffrant d’un handicap :

  • devraient consacrer au moins 150 à 300 minutes par semaine à une activité d’endurance d’intensité modérée ;
  • ou pratiquer au moins 75 à 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités physiques d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine ;
  • devraient pratiquer 2 fois par semaine ou davantage des activités de renforcement musculaire d’intensité modérée ou supérieure - qui sollicitent les principaux groupes musculaires - celles-ci procurant des bienfaits supplémentaires pour la santé.
  • Dans le cadre de leur programme hebdomadaire de mise en forme, les personnes âgées devraient pratiquer des activités variées et à plusieurs composantes qui mettent l’accent sur l’équilibre fonctionnel et des exercices de force d’intensité modérée ou supérieure, 3 fois par semaine ou davantage, afin d’améliorer leur capacité fonctionnelle et de prévenir les chutes.
  • peuvent porter à plus de 300 minutes la pratique d’une activité d’endurance d’intensité modérée ; ou pratiquer plus de 150 minutes d’activité d’endurance d’intensité soutenue ; ou une combinaison équivalente d’activités d’intensité modérée et soutenue tout au long de la semaine, afin d’en retirer des bienfaits supplémentaires pour la santé ;
  • devraient limiter leur temps de sédentarité. Remplacer la sédentarité par une activité physique de tout niveau d’intensité (y compris de faible intensité) est bénéfique pour la santé, et
  • devraient tous (adultes et personnes âgées) s’efforcer de dépasser les niveaux recommandés d’activité physique d’intensité modérée à soutenue afin d’amoindrir les effets néfastes d’un niveau de sédentarité élevé.
  • Il est possible d’éviter la sédentarité et d’être physiquement actif en position assise ou couchée. (au moyen, p. ex. d’activités dirigées par la partie supérieure du corps, telles que les activités sportives en fauteuil roulant).

Pour un complément d’informationsvoir les Recommandations mondiales sur l’activité physique pour la santé. Genève : Organisation mondiale de la Santé ; 2010.

Les bienfaits de l’activité physique et les risques liés à la sédentarité

Une activité physique régulière (marche, vélo, cabre [wheeling], sport en général ou détente active, p. ex.) est très bénéfique pour la santé. Toute activité physique est préférable à l’absence totale d’exercice. On peut atteindre aisément les niveaux d’activité recommandés en augmentant son niveau d’activité par des moyens relativement simples tout au long de la journée.

La sédentarité représente l’un des principaux facteurs de risque de mortalité liée aux maladies non transmissibles. Les personnes ayant une activité physique insuffisante ont un risque de décès majoré de 20 % à 30 % par rapport à celles qui sont suffisamment actives.

Une activité physique régulière peut :

  • améliorer les aptitudes musculaires et la capacité cardiorespiratoire ;
  • améliorer la santé osseuse et les capacités fonctionnelles ;
  • réduire le risque d’hypertension, de cardiopathie coronarienne, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, de divers types de cancer (notamment les cancers du sein et du côlon) et de dépression ;
  • réduire le risque de chute ainsi que de fracture du col du fémur ou de fracture vertébrale ; et
  • contribuer à maintenir un poids corporel sain.

Chez les enfants et les adolescents, l’activité physique permet :

  • d’améliorer la condition physique (capacité cardiorespiratoire et aptitudes musculaires) ;
  • d’améliorer la santé cardiométabolique (pression artérielle, dyslipidémie, glucose et résistance à l’insuline) ;
  • d’améliorer la santé osseuse ;
  • d’améliorer les résultats cognitifs (réussite scolaire et fonctions exécutives) ;
  • d’améliorer la santé mentale (diminution des symptômes de dépression) ;
  • de réduire l’adiposité.

Chez les adultes et les personnes âgées, l’activité physique à des niveaux plus élevés permet :

  • de réduire la mortalité, toutes causes confondues ;
  • de réduire la mortalité liée aux maladies cardiovasculaires ;
  • de réduire l’hypertension incidente ;
  • de réduire le nombre de cancers incidents spécifiques à un site (cancers de la vessie, du sein, du côlon ou de l’endomètre, adénocarcinome oesophagien, cancers de l’estomac et du rein) ;
  • de réduire le diabète de type 2 incident ;
  • de prévenir les chutes ;
  • d’améliorer la santé mentale (diminution des symptômes de dépression) ;
  • d’améliorer la santé cognitive ;
  • d’améliorer le sommeil ;
  • d’obtenir éventuellement un meilleur niveau d’adiposité.

Chez les femmes enceintes et en post-partum :

L’activité physique est bénéfique pour la santé de la mère et du fœtus en ce qu’elle réduit les risques suivants :

  • toxémie gravidique ;
  • hypertension gestationnelle ;
  • diabète gestationnel (réduction de 30 % du risque, p. ex.) ;
  • prise de poids excessive ;
  • complications durant l’accouchement ;
  • dépression post-partum ;
  • complications chez le nouveau-né.

 

Qui plus est, l’activité physique n’a pas d’incidence négative sur le poids à la naissance et n’entraîne pas un risque accru de mortinatalité.


Risques pour la santé liés à la sédentarité

Nos modes de vie deviennent de plus en plus sédentaires, du fait du recours aux transports motorisés et de l’utilisation accrue des écrans dans le cadre du travail, de l’éducation et des loisirs. Les données factuelles montrent qu’une plus forte sédentarité est liée aux mauvais résultats suivants en matière de santé :

Chez les enfants et les adolescents :

  • adiposité accrue (gain de poids) ;
  • une santé cardiométabolique, condition physique, et comportement social ou attitude comportementale de moindre qualité ;
  • durée de sommeil réduite.

 

Chez les adultes :

  • mortalité toutes causes confondues, mortalité liée à des maladies cardiovasculaires et mortalité liée au cancer ;
  • incidence de maladies cardiovasculaires, de cancer et de diabète de type‑2.

 

Niveaux d’activité physique à l’échelle mondiale

  • Plus d’un quart de la population adulte mondiale (1,4 milliard de personnes) n’est pas suffisamment active.
  • Environ 1 femme sur 3 et 1 homme sur 4 dans le monde ne pratiquent pas suffisamment d’activité physique pour rester en bonne santé.
  • Les niveaux de sédentarité sont deux fois plus élevés dans les pays à revenu élevé que dans les pays à faible revenu.
  • Il n’y a pas eu d’amélioration des niveaux mondiaux d’activité physique depuis 2001.
  • Les niveaux d’activité insuffisante ont augmenté de 5 % (de 31,6 % à 36,8 %)  dans les pays à revenu élevé entre 2001 et 2016.

 

L’augmentation des niveaux de sédentarité a des incidences préjudiciables sur les systèmes de santé, l’environnement, le développement économique, le bien-être communautaire et la qualité de vie.

À l’échelle mondiale, 28 % des adultes de 18 ans et plus n’étaient pas suffisamment actifs en 2016 (hommes 23 %, femmes 32 %). Les recommandations mondiales  préconisent au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée, ou 75 minutes d’intensité soutenue par semaine.

Dans les pays à revenu élevé, 26 % des hommes et 35 % des femmes n’étaient pas suffisamment actifs physiquement, contre 12 % des hommes et 24 % des femmes dans les pays à faible revenu. Les niveaux d’activité physique faibles ou en recul correspondent souvent à un produit national brut élevé ou en hausse.

La baisse d’activité physique tient en partie à l’inaction pendant le temps de loisirs et à la sédentarité sur le lieu de travail et à la maison. De même, le recours accru aux modes de transport « passifs » contribue également au manque d’exercice physique.

À l’échelle mondiale, 81 % des adolescents de 11 à 17 ans n’étaient pas suffisamment actifs en 2016. Les adolescentes étaient moins actives que les adolescents, 85 % contre 78 %, respectivement, ne suivaient pas les recommandations de l’OMS (consacrer au moins 60 minutes par jour à une activité physique d’intensité modérée à soutenue).

Comment accroître l’activité physique ?

Les pays et les communautés doivent prendre des mesures visant à assurer à chacun plus de possibilités d’être actif, en vue d’accroître l’activité physique. Un effort collectif axé sur la mise en œuvre de politiques et de mesures convenant à l’environnement culturel et social d’un pays et permettant de promouvoir, de faciliter et d’encourager l’activité physique s’impose ainsi, à l’échelle tant nationale que locale, dans différents secteurs et disciplines.

Les politiques d’amplification de l’activité physique visent à faire en sorte que :

  • la marche, le vélo et les autres modes de transport actif non motorisé soient accessibles et sûrs pour tous ;
  • les politiques du travail et celles du lieu de travail favorisent les déplacements actifs et les occasions d’être physiquement actif pendant la journée de travail ;
  • les garderies, les écoles et les établissements d’enseignement supérieur disposent d’installations et d’espaces sûrs et accueillants où les enfants peuvent se dépenser pendant leur temps libre ;
  • les établissements scolaires (premier et second degré) dispensent des cours d’éducation physique de qualité qui aident les enfants à adopter des comportements qui les maintiendront physiquement actifs toute leur vie ;
  • les programmes communautaires et scolaires offrent à tous, quels que soient l’âge et les aptitudes de chacun, la possibilité de faire du sport ;
  • les installations sportives et récréatives offrent à chacun la possibilité de pratiquer une variété de sports, de danses, d’exercices et de loisirs actifs ;
  • les prestataires de soins encouragent leurs patients, en les soutenant, à pratiquer une activité physique régulièrement.

 

Action de l’OMS

En 2018, l’OMS a lancé le Plan d’action mondial pour promouvoir l’activité physique 2018-2030 qui définit quatre objectifs stratégiques et recommande 20 mesures concrètes à l’intention des États Membres, des partenaires internationaux et de l’OMS, en vue d’accroître l’activité physique dans le monde. Le Plan appelle les pays, les villes et les communautés à adopter une approche « systémique » telle que tous les secteurs et les parties prenantes puissent s’employer aux niveaux mondial, régional et local à instaurer des environnements sûrs et stimulants et à assurer à chacun plus de possibilités de relever son niveau d’activité physique.

En 2018, l’Assemblée mondiale de la Santé a convenu d’un objectif mondial consistant à réduire la sédentarité physique de 10 % d’ici à 2030 dans le droit fil des objectifs de développement durable. L’engagement qu’ont pris les dirigeants du monde d’atteindre les ODD moyennant des mesures nationales ambitieuses offre l’occasion de recentrer et de renouveler les efforts visant à promouvoir l’activité physique.

La trousse à outils « ACTIVE » que l’OMS a mise en circulation en 2019 apporte des orientations techniques plus précises sur la façon de donner effet aux 20 mesures recommandées dans le Plan d’action mondial.

Le Plan d’action mondial et la trousse à outils « ACTIVE » proposent des actions concrètes qui peuvent être adaptées et ajustées à la culture et aux situations locales en vue de relever les niveaux d’activité physique à l’échelle mondiale, notamment les suivantes :

  • élaborer et mettre en œuvre des lignes directrices nationales sur l’activité physique pour toutes les tranches d’âge ;
  • mettre en place des mécanismes de coordination nationaux faisant intervenir tous les ministères concernés ainsi que les principales parties prenantes non gouvernementales en vue d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques et des plans d’action tant cohérents que durables ;
  • mettre en œuvre, à l’échelle communautaire, de vastes campagnes de communication visant à faire mieux comprendre et connaître les multiples avantages que revêt l’activité physique sur les plans sanitaire, économique et social ;
  • investir dans les nouvelles technologies, l’innovation et la recherche afin d’élaborer des approches d’un bon rapport coût-efficacité qui permettront d’accroître l’activité physique, en particulier dans les contextes de faibles ressources ;
  • assurer une surveillance et un contrôle réguliers de l’activité physique et de la mise en œuvre des politiques.

 

Pour plus d’informations :

 

Afin d’aider les gouvernements et les communautés à mesurer l’activité physique chez les adultes, l’OMS a élaboré un questionnaire sur l’activité physique dans le monde. Ce questionnaire permet aux pays de suivre le manque d’exercice physique, considéré comme l’un des principaux facteurs de risque des maladies non transmissibles. Il a été intégré dans l’approche STEPwise de l’OMS, qui est un système de surveillance des principaux facteurs de risque des maladies non transmissibles.

L’OMS a collaboré à l’élaboration d’un questionnaire visant à évaluer l’activité physique chez les enfants scolarisés, qui a été intégré dans l’Enquête mondiale sur la santé des élèves en milieu scolaire. Cette enquête est un projet de surveillance mené conjointement par l’OMS et les Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis, qui a pour objet d’aider les pays à mesurer et à évaluer les facteurs de risque comportementaux ainsi que les facteurs de protection dans 10 domaines essentiels chez les jeunes de 13 à 17 ans.

L’Organisation collabore également avec des experts internationaux à l’élaboration de méthodes et d’instruments qui permettront d’évaluer l’activité physique chez les enfants de moins de 5 ans et de moins de 10 ans. Qui plus est, l’OMS expérimente les technologies numériques et portables (podomètres et accéléromètres, notamment) dans le cadre de la surveillance nationale de l’activité physique chez les adultes. Ces travaux seront étendus aux enfants et sous-tendront l’élaboration d’orientations mondiales actualisées sur la surveillance de l’activité physique et de la sédentarité.  

 

À l’appui d’une action « systémique », l’OMS collabore avec de multiples secteurs en vue de renforcer la coordination, la promotion et l’alignement des mesures et politiques. L’OMS a conclu des partenariats visant à seconder les États Membres dans les efforts qu’ils consentent pour promouvoir l’activité physique. Elle collabore notamment à ce titre avec l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) en vue de poursuivre et de coordonner la mise en œuvre du Plan d’action mondial pour l’activité physique 2018-2030 et celle du Plan d’action de Kazan sur l’éducation physique, le sport et l’activité physique. L’Organisation travaille également avec un bon nombre d’autres organismes des Nations Unies dans le cadre du programme commun visant à promouvoir le sport au service du développement et de la paix. Dans le milieu sportif, l’OMS collabore notamment avec le Comité international olympique et les fédérations sportives internationales, la Fédération internationale des associations de football et la FIFA afin de soutenir et de renforcer la promotion de la santé par le sport et le programme Sports pour tous. 



RESUME


Résumé

Le premier texte, un extrait du rapport IRIS, souligne les défis de la gouvernance du sport mondial face à la politisation croissante et à l'évolution du contexte international. Le sport, devenu un "fait social total", est confronté à des enjeux géopolitiques importants, dépassant les problématiques traditionnelles de corruption ou de dopage. Le rapport plaide pour une nouvelle approche de la gouvernance sportive, tenant compte de ces réalités géopolitiques. Le second texte, provenant de l'OMS, met en avant les bienfaits de l'activité physique pour la santé, et souligne l'importance de promouvoir des modes de vie plus actifs. Le document fournit des recommandations spécifiques sur la quantité d'activité physique recommandée pour différentes tranches d'âge et groupes de population, tout en mettant en lumière les risques pour la santé liés à la sédentarité. L'OMS propose des mesures concrètes que les gouvernements et les communautés peuvent mettre en œuvre pour encourager une activité physique accrue.

 

Sport et mondialisation 

ELEMENTS DE SYNTHESE


https://youtu.be/ebDDVSyUo9w?si=0-ZH1_SlgdBgF2Wl


Représentez le doc en mapmind...


La mondialisation du sport : phénomène

 complexe 


1. Médiatisation et technologies de communication : Le développement des technologies, notamment la télévision, internet et les réseaux sociaux, a permis de diffuser des événements sportifs à l’échelle mondiale. La couverture en direct d’événements sportifs majeurs permet aux fans de suivre des compétitions quel que soit leur emplacement.


2. Commerce et économie : Le sport est devenu un secteur économique majeur, avec des investissements dans les droits de diffusion, le merchandising, les sponsors et la publicité. La mondialisation de l’économie a créé des marchés globaux pour les produits dérivés, les événements sportifs et les droits de diffusion.


3. Mobilité des athlètes et des équipes : L’internationalisation des compétitions sportives et la libre circulation des athlètes permettent à des talents de différentes régions du monde de participer à des événements mondiaux. Les clubs sportifs recrutent de plus en plus des athlètes étrangers, ce qui contribue à la diversité et à l’internationalisation des équipes.


4. Organisation d’événements internationaux : Des compétitions comme la Coupe du Monde de football, les Jeux Olympiques, les Championnats du monde de divers sports, etc., jouent un rôle central dans la mondialisation du sport. Elles rassemblent des athlètes et des spectateurs de toutes nationalités, renforçant ainsi le lien global du sport.


5. Impact des multinationales et des sponsors : Les grandes entreprises multinationales investissent massivement dans le sport à travers des partenariats et des contrats de sponsoring, ce qui encourage une globalisation des marques et des événements. Par exemple, des entreprises comme Nike, Adidas ou Coca-Cola ont une présence mondiale dans le sport.


6. Normes et règles standardisées : L’adoption de règles communes pour la plupart des sports, ainsi que la reconnaissance de fédérations internationales, contribue à uniformiser la pratique et les compétitions à l’échelle mondiale.


7. Tourisme sportif : Le sport attire de plus en plus de touristes, notamment pour assister à des événements internationaux. Le tourisme sportif est un secteur en pleine croissance, facilitant les échanges culturels et économiques.


8. Influence des réseaux sociaux et des plateformes numériques : Les athlètes utilisent les réseaux sociaux pour se connecter directement avec leurs fans à travers le monde, créant une communauté globale autour de chaque sport ou équipe.


Ces facteurs, combinés, ont permis au sport de se mondialiser, transformant les compétitions sportives en véritables événements globaux, tant sur le plan économique, médiatique que culturel.




Analyse détaillée des huit facteurs principaux de la mondialisation du sport :


1. Médiatisation et technologies de communication


La médiatisation est l’un des moteurs les plus importants de la mondialisation du sport. L’évolution rapide des technologies de communication — particulièrement la télévision, internet et les réseaux sociaux — a facilité la diffusion instantanée des événements sportifs à l’échelle mondiale.


Télévision : À partir des années 1950, la télévision a joué un rôle central dans la propagation mondiale du sport. Des événements comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux Olympiques ont été transmis en direct à des millions de téléspectateurs. La retransmission des événements sportifs sur des chaînes mondiales (comme ESPN, Eurosport, etc.) a permis de créer une audience globale.


Internet et streaming : Avec l’arrivée du streaming en ligne, il est désormais possible de regarder des événements sportifs en temps réel, peu importe où l’on se trouve. Des plateformes comme YouTube, DAZN ou les services de diffusion en direct des chaînes sportives ont démocratisé l’accès aux compétitions mondiales.

Réseaux sociaux : Les athlètes, les équipes et les ligues utilisent les réseaux sociaux (Twitter, Instagram, Facebook, TikTok) pour interagir avec leurs fans à une échelle mondiale. Cela a permis de créer une communauté globale d’amateurs de sport, en rendant les athlètes accessibles en permanence et en permettant une interaction directe avec des millions de personnes à travers le monde.


2. Commerce et économie


Le sport est devenu un secteur économique majeur et un moteur de la mondialisation. Il représente une part importante des industries de loisirs, du marketing et du commerce mondial. Plusieurs aspects sont à l’origine de cette mondialisation économique du sport :


Droits de diffusion : Les droits de diffusion télévisée sont une source majeure de revenus pour les ligues sportives et les fédérations internationales. Par exemple, la FIFA vend les droits de diffusion de la Coupe du Monde à des chaînes du monde entier, générant des milliards de dollars. Ces droits sont négociés à une échelle mondiale, attirant des chaînes de télévision, des services de streaming et des plateformes numériques.


Sponsors et partenariats commerciaux : Les grandes marques mondiales investissent massivement dans les événements sportifs en tant que sponsors ou partenaires. Ces marques cherchent à atteindre une audience mondiale via le sport, car cela leur permet de toucher des consommateurs dans différents pays. Les multinationales telles que Coca-Cola, Nike, Adidas ou Mastercard ont des contrats de sponsoring avec des événements sportifs majeurs, des équipes ou des athlètes individuels.


Merchandising : Les produits dérivés des événements sportifs (tels que les maillots, écharpes, ballons, etc.) ont une grande popularité à travers le monde. Les clubs de football, les équipes de basket-ball, les athlètes individuels et même les événements comme les Jeux Olympiques génèrent des revenus importants grâce à la vente de ces articles. Ce marché est aujourd’hui global, avec des produits vendus dans tous les coins du monde.



3. Mobilité des athlètes et des équipes


L’internationalisation des athlètes et des équipes contribue directement à la mondialisation du sport. Au fil du temps, la libre circulation des athlètes entre les pays a facilité le développement de compétitions sportives globales.


Transfert des joueurs : Les ligues sportives majeures, comme la NBA, la Premier League anglaise ou la Ligue des champions de l’UEFA, attirent des athlètes du monde entier. Les clubs cherchent des talents dans tous les coins du monde, ce qui crée une compétition de niveau mondial. Cela renforce l’internationalisation du sport et la diversité au sein des équipes.


Formation des athlètes : De plus en plus de jeunes athlètes partent à l’étranger pour se former, souvent dans des académies ou dans des pays où certaines disciplines sportives sont plus avancées. Par exemple, les joueurs de football brésiliens ou africains se forment souvent dans des clubs européens, ce qui les amène à évoluer dans des compétitions européennes, contribuant à la mondialisation.


Équipes multinationales : De nombreuses équipes de sport de haut niveau sont constituées d’athlètes venant de différentes nationalités. Cela renforce l’idée que le sport est un phénomène global et met en avant les échanges culturels à travers les performances sportives.


4. Organisation d’événements internationaux


Les compétitions sportives internationales sont des moments clés de la mondialisation du sport. Des événements tels que la Coupe du Monde de football, les Jeux Olympiques, la Ligue des champions de l’UEFA ou la NBA Finals réunissent des athlètes et des spectateurs du monde entier.


Compétitions mondiales : Les Jeux Olympiques et la Coupe du Monde sont des événements qui rassemblent des nations de tous les continents. Les compétitions comme la Coupe du Monde de football ou les Championnats du monde d’athlétisme sont des vitrines du sport mondial et de l’unité entre les nations à travers le sport.


Accessibilité des événements : Les avancées technologiques permettent une couverture plus large et plus accessible des événements internationaux, avec des retransmissions en direct dans de nombreux pays et parfois dans des langues locales. Cela a renforcé l’aspect global de ces compétitions.


Tourisme sportif : De plus en plus de spectateurs voyagent pour assister à des événements internationaux. Les Jeux Olympiques ou la Coupe du Monde génèrent un tourisme sportif mondial, avec des visiteurs venant de tous horizons pour encourager leurs équipes et découvrir une autre culture.


5. Impact des multinationales et des sponsors


Les grandes entreprises ont un rôle central dans la mondialisation du sport. Elles injectent des fonds dans les événements, les clubs et les athlètes, ce qui a des répercussions sur l’économie du sport à l’échelle mondiale.


Financement et publicité : Les multinationales sont les principaux sponsors des grands événements sportifs, ce qui leur permet de toucher une audience globale. Les entreprises de produits de consommation, comme Coca-Cola, Nike ou McDonald’s, sont présentes lors de grandes compétitions sportives et y associées à travers des campagnes publicitaires internationales.


Mise en réseau des entreprises : Les entreprises sponsorisant des événements sportifs ou des athlètes peuvent également bénéficier d’opportunités commerciales à l’échelle mondiale. Par exemple, des marques internationales sponsorisant des événements comme la Coupe du Monde de football renforcent leur image de marque dans plusieurs régions du monde.


6. Normes et règles standardisées


Le sport mondial repose sur un système de normes et de règles uniformisées qui permettent une pratique cohérente à l’échelle mondiale. Les fédérations internationales (FIFA, IOC, NBA, etc.) supervisent ces règles et garantissent leur application à travers toutes les compétitions internationales.


Régulations uniformes : Le respect des mêmes règles dans toutes les compétitions sportives permet aux athlètes et aux équipes de concourir sur un pied d’égalité, peu importe leur origine. Par exemple, le football, le basket-ball, ou le tennis ont des règles communes qui sont appliquées partout dans le monde.


Fédérations internationales : Les fédérations internationales, telles que la FIFA, l’IAAF ou le CIO, jouent un rôle essentiel dans l’uniformisation du sport, en organisant des événements mondiaux, en édictant des règles et en assurant leur respect.


7. Tourisme sportif


Le sport a également une dimension touristique importante. De nombreux événements sportifs attirent des spectateurs de tous horizons, contribuant à l’économie locale et à l’échange culturel.


Événements internationaux : Les grandes compétitions attirent des milliers de spectateurs qui voyagent pour assister aux matchs ou aux finales. Ces événements sont l’occasion de découvrir une ville ou un pays tout en assistant à une compétition de haut niveau.


Impact économique : Le tourisme sportif génère des retombées économiques importantes pour les pays hôtes, que ce soit sous forme de ventes de billets, d’hébergement, de transport ou de consommation locale.


8. Influence des réseaux sociaux et des plateformes numériques


Les réseaux sociaux ont révolutionné la façon dont les fans interagissent avec le sport. Ils permettent aux athlètes, aux équipes et aux événements sportifs de toucher un public mondial en temps réel.


Communication directe : Les athlètes et les équipes utilisent les réseaux sociaux pour se connecter avec leurs fans, partager des moments de leur vie, annoncer des événements ou des performances. Cela a permis de créer une véritable communauté mondiale de fans qui peuvent discuter, partager et interagir instantanément.


Marketing numérique : Les entreprises, en particulier les sponsors et les marques, utilisent les réseaux sociaux pour promouvoir leurs produits et services en lien avec le sport. Des campagnes publicitaires ciblées et des partenariats avec des influenceurs sportifs renforcent la présence des marques sur les marchés mondiaux.


Globalisation des compétitions : Des plateformes comme YouTube ou Twitch permettent à un public international d’accéder aux événements sportifs en direct ou en différé, ce qui amplifie la portée mondiale de certaines compétitions.


La mondialisation du sport est donc le résultat d’une série d’évolutions technologiques, économiques, sociales et culturelles, qui interagissent pour créer un système sportif global de plus en plus interconnecté.



La mondialisation du sport, bien qu’elle ait permis de nombreuses avancées et de nouvelles opportunités, présente aussi plusieurs risques et défis qui méritent d’être examinés. Voici les principaux risques associés à ce phénomène, détaillés de manière approfondie :


1. Inégalités économiques et concentration des richesses


L’un des risques majeurs de la mondialisation du sport est l’accentuation des inégalités économiques. Alors que certains clubs et ligues deviennent de plus en plus riches grâce aux droits de diffusion et aux sponsors, d’autres restent marginalisés.


Déséquilibre financier entre les clubs : Les grands clubs européens (comme le Real Madrid, le FC Barcelone ou Manchester United) bénéficient d’importants revenus liés aux droits de diffusion et au sponsoring. Cela leur permet de recruter les meilleurs talents du monde, créant ainsi une hiérarchie où quelques clubs dominent les compétitions internationales, comme la Ligue des champions de l’UEFA. Parallèlement, des clubs moins riches ou situés dans des ligues moins populaires ont des ressources limitées, ce qui rend la compétition plus inégale.


Surplus de pouvoir des multinationales : Les grandes entreprises sponsorisant des événements ou des équipes peuvent exercer une influence disproportionnée sur les choix stratégiques du sport (ex : changement de formats de compétitions, pression sur les horaires de diffusion pour maximiser l’audience mondiale), parfois au détriment des intérêts des athlètes, des fans ou des clubs plus petits.


2. Commodification et perte d’identité culturelle


Le sport, qui est souvent perçu comme un moyen d’expression et d’identité culturelle, peut perdre son caractère local au profit d’une logique marchande universelle. La mondialisation impose souvent une uniformisation des pratiques et des valeurs autour d’un modèle économique centré sur la rentabilité.


Uniformisation des compétitions : La logique de marché pousse de plus en plus à créer des événements standardisés et à en maximiser l’audience mondiale. Cela peut nuire à la diversité des formats de compétitions et de certaines traditions locales, qui risquent de disparaître sous la pression des géants commerciaux. Par exemple, des sports comme le football, le basket-ball ou le rugby se sont adaptés à des formats qui maximisent l’audience télévisée au détriment des spécificités locales.


Gentrification des stades et élitisme : Dans de nombreuses ligues, les prix des billets augmentent considérablement, rendant l’accès aux matchs de plus en plus difficile pour les supporters locaux, souvent remplacés par des spectateurs plus riches ou des touristes. Cela transforme le sport en un produit de consommation de plus en plus inaccessible à une partie de la population.


3. Exploitation des athlètes et précarisation de leur condition


La mondialisation du sport a aussi des effets négatifs sur les conditions de travail des athlètes, en particulier ceux qui évoluent dans des sports à faible visibilité ou dans des ligues moins rémunératrices.


Pression accrue et burn-out : Avec la multiplication des compétitions internationales, des matchs et des engagements commerciaux, les athlètes sont soumis à une pression constante. Cela peut entraîner des problèmes de santé mentale et physique, ainsi qu’un épuisement prématuré. Par exemple, la surcharge des calendriers sportifs dans des ligues comme la NBA ou le football européen a suscité des préoccupations quant au bien-être des joueurs.


Exploitation des talents des pays en développement : Les athlètes originaires de pays moins développés sont parfois recrutés par des clubs étrangers sous des conditions économiques moins avantageuses. Ils peuvent être attirés par des salaires plus élevés, mais doivent souvent faire face à des problèmes de logement, d’intégration culturelle et de stabilité contractuelle.


4. Risques de corruption et de manipulation


La mondialisation du sport a également facilité l’apparition de pratiques de corruption et de manipulation des résultats, notamment à cause des énormes enjeux financiers liés aux droits de diffusion, aux sponsors et aux paris sportifs.


Corruption dans les organisations internationales : Les grandes organisations sportives, comme la FIFA ou le Comité International Olympique (CIO), ont été au centre de plusieurs scandales de corruption. L’attribution de grands événements (comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux Olympiques) peut parfois être influencée par des pratiques de corruption ou de favoritisme, au détriment de la transparence et de la justice.


Manipulation des matchs et paris truqués : La mondialisation des paris sportifs, facilitée par les plateformes en ligne, a engendré une recrudescence des matchs truqués, où des athlètes ou des équipes sont corrompus pour influencer les résultats dans l’intérêt de certains parieurs ou d’organisations criminelles. Cela affecte l’intégrité des compétitions.


5. Dépendance excessive aux revenus télévisés


Le modèle économique basé sur la dépendance aux droits de diffusion a un impact significatif sur les décisions prises par les instances dirigeantes du sport. Cela peut nuire à l’évolution du sport et à l’équilibre compétitif.


Focus sur les compétitions les plus lucratives : Les ligues sportives et les fédérations peuvent privilégier les événements et les sports qui génèrent les plus hauts revenus en droits de télévision, délaissant des sports moins populaires mais potentiellement porteurs de valeurs culturelles ou sociales importantes. Par exemple, des sports comme le cricket ou le rugby, qui ne bénéficient pas de la même couverture médiatique que le football ou le basket-ball, peuvent souffrir de cette logique commerciale.


Impact sur le calendrier et la qualité du jeu : Les décisions économiques peuvent aussi avoir un impact sur les calendriers des compétitions. Par exemple, certains événements sont déplacés vers des créneaux horaires moins adaptés aux fans locaux pour maximiser les audiences mondiales, réduisant ainsi l’expérience sportive pour ceux qui suivent l’événement en personne.


6. Impact environnemental des événements sportifs mondiaux


La mondialisation du sport a entraîné une augmentation significative des déplacements internationaux et des infrastructures sportives, ce qui a des répercussions environnementales.


Empreinte carbone : L’organisation d’événements mondiaux comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux Olympiques génère une empreinte carbone énorme, en raison des déplacements massifs de spectateurs, d’athlètes et de médias. La construction de stades et d’infrastructures pour accueillir ces événements aggrave également cette situation.


Utilisation des ressources naturelles : De nombreuses infrastructures sportives sont construites dans des zones sensibles sur le plan écologique, souvent sans tenir compte des effets négatifs sur l’environnement. Les grands stades ou complexes sportifs peuvent nécessiter la consommation de grandes quantités d’eau, d’énergie et de matériaux, entraînant des dégâts à l’environnement local.


7. Perte de diversité et domination d’un nombre restreint de sports


La mondialisation tend à favoriser certains sports au détriment d’autres, créant ainsi un déséquilibre entre disciplines. Les sports les plus médiatisés, souvent issus des grandes économies (comme le football, le basket-ball ou le tennis), dominent les marchés mondiaux, tandis que d’autres disciplines plus locales ou traditionnelles risquent de se marginaliser.


Disparition de sports traditionnels : Des sports ayant une forte identité culturelle, mais moins populaires à l’échelle mondiale (comme le baseball en Asie ou le hockey sur gazon en Afrique), peuvent disparaître ou perdre de l’importance en raison de la concurrence accrue d’autres sports plus médiatisés.


Préférence pour les sports lucratifs : L’énorme investissement financier dans certains sports comme le football, le basket-ball ou le tennis peut éclipser d’autres disciplines importantes mais moins rentables. Cela peut décourager les jeunes talents de se tourner vers des sports moins médiatisés, limitant ainsi la diversité sportive.


8. Fragmentation des marchés locaux et tensions géopolitiques


La mondialisation du sport peut parfois entraîner des tensions géopolitiques et une polarisation des marchés locaux. Les sports, qui sont souvent des vecteurs de cohésion sociale et d’identité nationale, peuvent devenir le terrain d’affrontements politiques ou idéologiques.


Nationalisme sportif exacerbé : À mesure que les compétitions deviennent mondiales, le sport peut devenir un terrain de rivalité nationale, accentuant les tensions entre nations, notamment lors de compétitions internationales comme les Coupes du Monde ou les Jeux Olympiques. Ces rivalités peuvent se transformer en instruments politiques, où la victoire ou la défaite sur le terrain a des implications au-delà du sport.


Conflits commerciaux : La mondialisation des ligues et des événements sportifs a parfois conduit à des tensions commerciales et diplomatiques entre pays. Par exemple, des restrictions sur les visas, des sanctions économiques ou des interdictions de participation à des événements peuvent avoir des conséquences négatives sur l’organisation de compétitions internationales.


Conclusion


La mondialisation du sport, bien que bénéfique sous de nombreux aspects, entraîne des risques importants, notamment en termes d’inégalités économiques, de perte de diversité culturelle, d’exploitation des athlètes, de corruption, d’impact environnemental et de tensions géopolitiques. Les instances sportives, les gouvernements et les autres acteurs doivent donc veiller à une gestion responsable du sport à l’échelle mondiale, en équilibrant les intérêts commerciaux et la préservation des valeurs sportives fondamentales.



La mondialisation du sport est dominée par plusieurs acteurs clés qui influencent la direction, les valeurs et la structure du sport à l’échelle mondiale. Ces acteurs peuvent être regroupés en différentes catégories : les organisations sportives internationales, les grandes entreprises multinationales, les médias, et les athlètes de haut niveau. Voici un aperçu détaillé de ceux qui dominent cette mondialisation :


1. Les Organisations Sportives Internationales


Les fédérations internationales et les organisations sportives mondialesjouent un rôle central dans la mondialisation du sport. Ces institutions fixent les règles du jeu, organisent les compétitions internationales et contrôlent l’accès aux événements majeurs. Parmi les plus influentes, on retrouve :


La FIFA (Fédération Internationale de Football Association) : La FIFA est l’une des organisations les plus puissantes et les plus influentes du sport mondial. Elle organise la Coupe du Monde de football, le plus grand événement sportif planétaire en termes de visibilité et d’audience. Elle contrôle également les règles du football à l’échelle mondiale, et son pouvoir économique est colossal grâce aux droits de diffusion, aux partenariats commerciaux et aux sponsors.


Le Comité International Olympique (CIO) : Le CIO supervise les Jeux Olympiques, qui rassemblent des athlètes de tous les pays du monde tous les quatre ans. Il a une influence énorme sur le développement des sports au niveau mondial, décide des disciplines présentes aux JO, et gère les droits de diffusion et le marketing associés.


La NBA (National Basketball Association) : Bien que ce soit une ligue professionnelle américaine, la NBA est une organisation globale. Grâce à sa popularité internationale, elle est un acteur majeur dans la mondialisation du basket-ball, avec des joueurs venant des quatre coins du monde et une audience mondiale grâce à des contrats de diffusion lucrative.


La FIBA (Fédération Internationale de Basketball) : La FIBA est l’organisme mondial qui régule les compétitions de basketball international, y compris les Championnats du monde et le basket-ball aux Jeux Olympiques. Elle aide à promouvoir le sport dans de nouveaux marchés, notamment en Europe, en Asie et en Afrique.


Ces organisations influencent non seulement les règles du jeu, mais aussi la structure commerciale des événements sportifs et la manière dont ces événements sont consommés au niveau mondial.


2. Les Multinationales et les Sponsors


Les entreprises multinationales ont un rôle crucial dans la mondialisation du sport, car elles financent les ligues, les équipes et les événements par des contrats de sponsoring et en achetant des droits de diffusion. Elles ont une influence financière énorme et exploitent le sport comme un vecteur de marketing global. Parmi les plus puissantes :


Nike, Adidas, Puma : Ces géants de l’équipement sportif dominent le marché mondial des vêtements et accessoires de sport. Ils sponsorisent de nombreuses équipes, ligues et athlètes de haut niveau à travers le monde. Par exemple, Nike est l’équipementier principal de la NFL, de la NBA, et de nombreuses équipes de football en Europe.


Coca-Cola, Pepsi, McDonald’s : Ces entreprises multinationales sponsorisent des événements sportifs de grande envergure, comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux Olympiques, en raison de leur capacité à toucher une audience mondiale. Leurs partenariats avec les grandes compétitions sportives sont un moyen de se connecter à des millions de consommateurs à travers le monde.


Le secteur des paris sportifs : Les parieurs et les plateformes de paris sportifs, qui ont une présence globale grâce à la numérisation et à l’Internet, ont également une influence importante sur la manière dont les événements sportifs sont perçus et consommés. Le marché des paris en ligne continue de croître, contribuant à l’internationalisation de certains sports.


Ces entreprises, en plus de générer des revenus considérables pour les ligues et les équipes, façonnent l’image et la popularité du sport dans le monde entier en fonction de leurs stratégies commerciales.


3. Les Médias et les Diffuseurs


Les médias, en particulier les chaînes de télévision, les services de streaminget les réseaux sociaux, jouent un rôle majeur dans la diffusion du sport à l’échelle mondiale. Ils sont responsables de la médiatisation des événements et de leur accessibilité au grand public à travers le monde. Quelques acteurs principaux :


ESPN, Sky Sports, NBC Sports : Ces chaînes de télévision ont une influence mondiale dans la manière dont les événements sportifs sont diffusés. Elles négocient les droits de diffusion des événements majeurs comme les Jeux Olympiques, la Ligue des champions de l’UEFA, la NBA, et d’autres événements phares. Les contrats de diffusion représentent des milliards de dollars et déterminent où et comment les compétitions sont vues dans le monde.

Netflix, Amazon Prime, DAZN : Les services de streaming jouent un rôle croissant dans la mondialisation du sport, en offrant une accessibilité à un public mondial, souvent via des abonnements numériques. Amazon Prime a par exemple acquis les droits de diffusion de certains matchs de football en Angleterre, et DAZN est devenu un acteur important dans la diffusion de sports comme la boxe et le MMA à l’échelle mondiale.

Les réseaux sociaux : Les plateformes comme Twitter, ** Instagram, YouTube, et TikTok permettent aux athlètes et aux équipes de se connecter directement avec un public mondial. Les vidéos en direct et les publications régulières rendent les événements sportifs plus accessibles, créant ainsi des communautés mondiales de fans autour de chaque sport, équipe ou athlète.


Les médias, en régulant la diffusion des événements, ont un contrôle considérable sur la popularité et la visibilité des sports dans le monde entier.


4. Les Athlètes de Haut Niveau


Les athlètes eux-mêmes jouent un rôle central dans la mondialisation du sport, notamment en tant qu’ambassadeurs des marques, mais aussi par leur présence sur les grandes scènes internationales. Leur popularité dépasse souvent les frontières nationales et ils deviennent des figures globales.


Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, LeBron James, Serena Williams : Ces athlètes ne sont pas seulement des stars dans leurs disciplines respectives (football, basket-ball, tennis) ; ils ont une présence mondiale, non seulement grâce à leurs performances sur le terrain, mais aussi grâce à leurs contrats de sponsoring, leur présence sur les réseaux sociaux et leur influence dans des campagnes marketing à l’échelle internationale.


Les athlètes comme influenceurs : Les athlètes utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour s’engager directement avec leurs fans à travers le monde. Par exemple, des athlètes comme Naomi Osaka ou Kylian Mbappépartagent leurs opinions et leurs engagements sur des questions sociales, politiques et environnementales, ce qui renforce leur image globale et leur influence dans la société.


Les compétitions individuelles : Certains sports comme le tennis, la boxe ou le golf ont également une dimension individuelle qui permet aux athlètes d’être des icônes mondiales. Ces sports attirent une audience internationale en raison de l’aspect personnel et de la rivalité entre athlètes.


Les athlètes influencent non seulement l’image des sports qu’ils pratiquent, mais ils sont également un moteur commercial essentiel dans le cadre de la mondialisation.


5. Les Gouvernements et Instances Politiques


Bien que leur rôle soit plus indirect, les gouvernements et les instances politiques jouent un rôle important dans la structuration et la régulation du sport au niveau mondial, en influençant l’organisation des compétitions internationales et en créant des lois et des réglementations qui impactent le monde sportif.


Accords internationaux : Les gouvernements peuvent négocier des accords avec les fédérations sportives pour organiser des événements mondiaux dans leur pays, en échange de retombées économiques et de visibilité. Par exemple, les gouvernements du Qatar ou de la Russie ont investi massivement pour organiser la Coupe du Monde de football 2022 et les Jeux Olympiques de 2014.


Régulations et politiques sportives : Les gouvernements établissent des politiques nationales de développement du sport, qui influencent la formation des jeunes athlètes, le financement des infrastructures sportives, et la participation à des événements internationaux. Par exemple, des pays comme la Chine ou les États-Unis investissent massivement dans le sport afin d’augmenter leur influence sur la scène sportive mondiale.


Conclusion


La mondialisation du sport est dominée par un ensemble d’acteurs interconnectés : les organisations sportives internationales (comme la FIFA, le CIO, la NBA), les multinationales et les sponsors, les médias (télévision et plateformes numériques), les athlètes de haut niveau et les gouvernements. Ces acteurs exercent une influence majeure sur l’économie, la culture et la politique du sport, façonnant son évolution mondiale. Chacun de ces groupes poursuit ses propres intérêts, souvent en synergie, mais avec des impacts variés sur l’accessibilité, l’inclusivité, et les valeurs du sport.



La mondialisation du sport est dominée par plusieurs acteurs clés qui influencent la direction, les valeurs et la structure du sport à l’échelle mondiale. 



Ces acteurs peuvent être regroupés en différentes catégories : les organisations sportives internationales, les grandes entreprises multinationales, les médias, et les athlètes de haut niveau. Voici un aperçu détaillé de ceux qui dominent cette mondialisation :


1. Les Organisations Sportives Internationales


Les fédérations internationales et les organisations sportives mondialesjouent un rôle central dans la mondialisation du sport. Ces institutions fixent les règles du jeu, organisent les compétitions internationales et contrôlent l’accès aux événements majeurs. Parmi les plus influentes, on retrouve :


La FIFA (Fédération Internationale de Football Association) : La FIFA est l’une des organisations les plus puissantes et les plus influentes du sport mondial. Elle organise la Coupe du Monde de football, le plus grand événement sportif planétaire en termes de visibilité et d’audience. Elle contrôle également les règles du football à l’échelle mondiale, et son pouvoir économique est colossal grâce aux droits de diffusion, aux partenariats commerciaux et aux sponsors.


Le Comité International Olympique (CIO) : Le CIO supervise les Jeux Olympiques, qui rassemblent des athlètes de tous les pays du monde tous les quatre ans. Il a une influence énorme sur le développement des sports au niveau mondial, décide des disciplines présentes aux JO, et gère les droits de diffusion et le marketing associés.


La NBA (National Basketball Association) : Bien que ce soit une ligue professionnelle américaine, la NBA est une organisation globale. Grâce à sa popularité internationale, elle est un acteur majeur dans la mondialisation du basket-ball, avec des joueurs venant des quatre coins du monde et une audience mondiale grâce à des contrats de diffusion lucrative.


La FIBA (Fédération Internationale de Basketball) : La FIBA est l’organisme mondial qui régule les compétitions de basketball international, y compris les Championnats du monde et le basket-ball aux Jeux Olympiques. Elle aide à promouvoir le sport dans de nouveaux marchés, notamment en Europe, en Asie et en Afrique.


Ces organisations influencent non seulement les règles du jeu, mais aussi la structure commerciale des événements sportifs et la manière dont ces événements sont consommés au niveau mondial.


2. Les Multinationales et les Sponsors


Les entreprises multinationales ont un rôle crucial dans la mondialisation du sport, car elles financent les ligues, les équipes et les événements par des contrats de sponsoring et en achetant des droits de diffusion. Elles ont une influence financière énorme et exploitent le sport comme un vecteur de marketing global. Parmi les plus puissantes :


Nike, Adidas, Puma : Ces géants de l’équipement sportif dominent le marché mondial des vêtements et accessoires de sport. Ils sponsorisent de nombreuses équipes, ligues et athlètes de haut niveau à travers le monde. Par exemple, Nike est l’équipementier principal de la NFL, de la NBA, et de nombreuses équipes de football en Europe.


Coca-Cola, Pepsi, McDonald’s : Ces entreprises multinationales sponsorisent des événements sportifs de grande envergure, comme la Coupe du Monde de football ou les Jeux Olympiques, en raison de leur capacité à toucher une audience mondiale. Leurs partenariats avec les grandes compétitions sportives sont un moyen de se connecter à des millions de consommateurs à travers le monde.


Le secteur des paris sportifs : Les parieurs et les plateformes de paris sportifs, qui ont une présence globale grâce à la numérisation et à l’Internet, ont également une influence importante sur la manière dont les événements sportifs sont perçus et consommés. Le marché des paris en ligne continue de croître, contribuant à l’internationalisation de certains sports.


Ces entreprises, en plus de générer des revenus considérables pour les ligues et les équipes, façonnent l’image et la popularité du sport dans le monde entier en fonction de leurs stratégies commerciales.


3. Les Médias et les Diffuseurs


Les médias, en particulier les chaînes de télévision, les services de streaminget les réseaux sociaux, jouent un rôle majeur dans la diffusion du sport à l’échelle mondiale. Ils sont responsables de la médiatisation des événements et de leur accessibilité au grand public à travers le monde. Quelques acteurs principaux :


ESPN, Sky Sports, NBC Sports : Ces chaînes de télévision ont une influence mondiale dans la manière dont les événements sportifs sont diffusés. Elles négocient les droits de diffusion des événements majeurs comme les Jeux Olympiques, la Ligue des champions de l’UEFA, la NBA, et d’autres événements phares. Les contrats de diffusion représentent des milliards de dollars et déterminent où et comment les compétitions sont vues dans le monde.


Netflix, Amazon Prime, DAZN : Les services de streaming jouent un rôle croissant dans la mondialisation du sport, en offrant une accessibilité à un public mondial, souvent via des abonnements numériques. Amazon Prime a par exemple acquis les droits de diffusion de certains matchs de football en Angleterre, et DAZN est devenu un acteur important dans la diffusion de sports comme la boxe et le MMA à l’échelle mondiale.


Les réseaux sociaux : Les plateformes comme Twitter, Instagram, YouTube, et TikTok permettent aux athlètes et aux équipes de se connecter directement avec un public mondial. Les vidéos en direct et les publications régulières rendent les événements sportifs plus accessibles, créant ainsi des communautés mondiales de fans autour de chaque sport, équipe ou athlète.


Les médias, en régulant la diffusion des événements, ont un contrôle considérable sur la popularité et la visibilité des sports dans le monde entier.


4. Les Athlètes de Haut Niveau


Les athlètes eux-mêmes jouent un rôle central dans la mondialisation du sport, notamment en tant qu’ambassadeurs des marques, mais aussi par leur présence sur les grandes scènes internationales. Leur popularité dépasse souvent les frontières nationales et ils deviennent des figures globales.


Cristiano Ronaldo, Lionel Messi, LeBron James, Serena Williams : Ces athlètes ne sont pas seulement des stars dans leurs disciplines respectives (football, basket-ball, tennis) ; ils ont une présence mondiale, non seulement grâce à leurs performances sur le terrain, mais aussi grâce à leurs contrats de sponsoring, leur présence sur les réseaux sociaux et leur influence dans des campagnes marketing à l’échelle internationale.


Les athlètes comme influenceurs : Les athlètes utilisent de plus en plus les réseaux sociaux pour s’engager directement avec leurs fans à travers le monde. Par exemple, des athlètes comme Naomi Osaka ou Kylian Mbappépartagent leurs opinions et leurs engagements sur des questions sociales, politiques et environnementales, ce qui renforce leur image globale et leur influence dans la société.


Les compétitions individuelles : Certains sports comme le tennis, la boxe ou le golf ont également une dimension individuelle qui permet aux athlètes d’être des icônes mondiales. Ces sports attirent une audience internationale en raison de l’aspect personnel et de la rivalité entre athlètes.


Les athlètes influencent non seulement l’image des sports qu’ils pratiquent, mais ils sont également un moteur commercial essentiel dans le cadre de la mondialisation.


5. Les Gouvernements et Instances Politiques


Bien que leur rôle soit plus indirect, les gouvernements et les instances politiques jouent un rôle important dans la structuration et la régulation du sport au niveau mondial, en influençant l’organisation des compétitions internationales et en créant des lois et des réglementations qui impactent le monde sportif.


Accords internationaux : Les gouvernements peuvent négocier des accords avec les fédérations sportives pour organiser des événements mondiaux dans leur pays, en échange de retombées économiques et de visibilité. Par exemple, les gouvernements du Qatar ou de la Russie ont investi massivement pour organiser la Coupe du Monde de football 2022 et les Jeux Olympiques de 2014.


Régulations et politiques sportives : Les gouvernements établissent des politiques nationales de développement du sport, qui influencent la formation des jeunes athlètes, le financement des infrastructures sportives, et la participation à des événements internationaux. Par exemple, des pays comme la Chine ou les États-Unis investissent massivement dans le sport afin d’augmenter leur influence sur la scène sportive mondiale.


Conclusion


La mondialisation du sport est dominée par un ensemble d’acteurs interconnectés : les organisations sportives internationales (comme la FIFA, le CIO, la NBA), les multinationales et les sponsors, les médias (télévision et plateformes numériques), les athlètes de haut niveau et les gouvernements. Ces acteurs exercent une influence majeure sur l’économie, la culture et la politique du sport, façonnant son évolution mondiale. Chacun de ces groupes poursuit ses propres intérêts, souvent en synergie, mais avec des impacts variés sur l’accessibilité, l’inclusivité, et les valeurs du sport.



L’ARRÊT BOSMAN A 20 ANS, ON VOUS EXPLIQUE TOUT EN UNE IMAGE


TRANSFERT - C’est quoi l’arrêt Bosman, cette décision de justice qui a ouvert une nouvelle ère et totalement révolutionné le football des 20 dernières années ? On vous résume tout en une image.

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Jean-Marc Bosman

Crédit: Eurosport

L’arrêt Bosman. C’est l’une des expressions les plus utilisées pour expliquer le football moderne et justifier parfois de la fuite des talents, français notamment, vers l’étranger. Cela fait désormais vingt ans, jour pour jour, que cette décision de justice a changé la face du football mondial. Mais c’est quoi l’arrêt Bosman ? On vous résume tout en une image.
Infographie Arrêt Bosman
Tout débute en 1990. Jean-Marc Bosman est un joueur belge du RFC Liège. En fin de contrat, il souhaite rejoindre Dunkerque en D2 française. À l’époque, Liège a le droit de s’opposer à son départ sans indemnité et demande une compensation financière au club français. Le joueur saisit la justice via la Cour de justice des Communautés européennes qui lui donne raison le 15 décembre 1995. S’ouvre une nouvelle ère pour le football.
Une évolution qui a permis à de nombreuses équipes, anglaises notamment, de dépasser le quota de trois joueurs de nationalités européennes différentes. Arsenal a été l'un des premiers clubs à sauter le pas en présentant plusieurs fois des équipes 100% étrangères, notamment lors de la saison 2004-2005. Une évolution que cherche encore à contrôler le football anglais, en atteste sa volonté de recréer pour obliger les clubs de Premier League à aligner des joueurs britanniques. Une demande restée lettre morte pour l’instant, laissant à l’arrêt Bosman de beaux jours devant lui.
Cela dit, si la libre circulation des joueurs européens est issue de l’arrêt Bosman, elle ne s’applique pas aux joueurs extra-communautaires. Aujourd’hui, les clubs sont toujours limités par un quota pour les joueurs en dehors de l’Union européenne, exceptés ceux issus de pays faisant partie de l'Espace économique européen, de Suisse, de Russie et des pays ayant ratifié l'accord Cotonou (Etats d''Afrique, Caraïbes et du Pacifique). En France, le chiffre est limité à quatre joueurs. Le nombre peut varier selon les championnats.
Enfin, au niveau européen, les clubs doivent présenter une liste de huit joueurs formés sur le sol national pour pouvoir participer à la Ligue des champions et à la Ligue Europa. De quoi limiter (un peu) les effets de cet arrêt symbolique.

La mondialisation en fonctionnement
Sujet d'étude : Sport, mondialisation et
géopolitique depuis les années 1930
Introduction Accroche : Citation : « Compte tenu de ce que représente le sport, un succès sportif peut servir une nation autant qu'une victoire militaire », Gerald Ford, 1974

Définitions termes, enjeux, chronologie :
Le sport a toujours été un enjeu des relations internationales : les Jeux olympiques auraient été créés pour mettre fin
aux conflits qui ravageaient le Péloponnèse, et du 7e
jour avant l'ouverture des Jeux au 7e
après leur clôture, les hostilités étaient suspendues pendant une Trêve qui fut rarement violée. Héros populaires, les champions contribuaient à la gloire de leur cité. À partir de la fin du XIXe, les sports modernes, qui ont connu plusieurs mondialisations, sont progressivement devenus un élément de soft power des États et se sont retrouvés au cœur d'importants enjeux financiers et géopolitiques.

Le sport, pourtant, est traditionnellement défini comme un ensemble d’amusements (il est issu du mot desport, utilisé au Moyen-âge pour évoquer la distraction). Il va progressivement désigner des pratiques de plus en plus codifiées, donnant lieu
à des compétitions institutionnalisées.
Les sports modernes sont nés au Royaume-Uni, au XIXe siècle, de pratiques populaires ou aristocratiques liées à des objectifs d'inspiration puritaine (canaliser l'énergie d'hommes jeunes et leur donner un esprit d'équipe et de solidarité). Le contexte est alors propice à l’expansion du sport :

 L’ industrialisation qui va séparer le temps de travail du temps libre. Pratiqués par des amateurs, codifiés dans des
associations ou ligues sportives privées, ils ont connu une première mondialisation dans le cadre de la domination britannique. La codification va permettre d’aboutir à des disciplines distinctes : par exemple le football et le rugby
dérivent d’un même jeu traditionnel mais sont devenus des sports différents du fait de désaccords sur les règles à
appliquer.
 Des rencontres internationales ont été organisées (Coupe Davis en 1900 par exemple) et les différents sports se sont structurés en fédérations internationales (comme la Fédération Internationale de Football Association en
1904) qui jouèrent rapidement un rôle géostratégique important, au-delà de l'échelon national. En témoigne la création en 1894 par le baron Pierre de Coubertin du Comité international olympique (CIO), ONG supranationale qui, dans un esprit d'apolitisme, d'éducation et de rapprochement des peuples, organisa en 1896 à Athènes des
premiers Jeux Olympiques modernes.

Si les rivalités nationales existèrent dès les débuts de l'organisation du mouvement sportif, elles furent renforcées après la Première Guerre mondiale par l'essor de nouvelles idéologies et l'implication des États, démocratiques et surtout totalitaires.
Ces régimes totalitaires exploitèrent en effet le sport comme instrument de diffusion de leur idéologie, de contrôle social et d'affirmation de leur puissance. Les victoires italiennes lors des Coupes du monde de football de 1934 et 1938, comme les Jeux
Olympiques de 1936 à Berlin sont caractéristiques de cette étatisation/nationalisation du sport, qui marque la fin de sa
première mondialisation, et qui se poursuit après la Seconde Guerre mondiale avec les succès sportifs de l'URSS, des
démocraties populaires et de la Chine.
Le sport est aujourd’hui une pratique universelle, un élément du mode de vie, un enjeu économique majeur, au cœur de la
mondialisation économique.

Problématique : Comment le sport a-t-il été un instrument géopolitique ainsi qu’un marqueur de la mondialisation depuis les
années 30 ?

Le sport au cœur des relations internationales depuis 1930 : l’exemple
des JO

A. Sports et totalitarismes
 Le sport devient affaire d’Etat : Avec la mise en place des régimes totalitaires la pratique sportive, qui jusque là relevait
de la sphère privée, est prise en main par l’Etat. En 1933 par exemple, Mussolini place à la tête du comité olympique
italien rien de moins que le secrétaire du Parti national fasciste et leader des jeunesses fascistes : Achille Starace. En
Allemagne, Hitler créé un poste de Reichsportfürhrer (leader national des sports), qu’il confie aussi à un haut dignitaire
nazi.
 Quels enjeux pour le sport en Allemagne et en Italie : En Allemagne et en Italie on observe le souci de développer les
qualités physiques et morales de la race (+ bien sûr contexte de limitation de l’immigration, exclusion de population,
stimulation de la natalité, valorisation d’une forme de virilité …) : forger un homme nouveau, appartenant à la race
saine et forte. En Allemagne on observe aussi la volonté de maintenir la pureté raciale : ce qui exclue donc certaines
populations de la pratique sportive et en particulier les juifs.
Le sport permet l’intégration et l’encadrement des masses, en offrant notamment des compensations de prestige et des
opportunités de promotion individuelle.
Le sport permet de préparer le peuple à l’affrontement : en Italie par exemple ce sont les sports les plus représentatifs des
valeurs militaires, dont on estime qu’ils sont les plus aptes à développer les valeurs guerrières, qui vont être valorisés et qui vont
donner à l’Italie ses principaux titres : escrime, boxe, aviation et sports mécaniques, équitation + le football.
Le sport comme vitrine des régimes totalitaires : le sport est aussi une vitrine aux yeux du monde pour l’Italie et l’Allemagne à
cette période (par pour l’URSS, voir suite). Les jeux olympiques de Berlin de 1936 vont consacrer la suprématie olympique du
Reich : vainqueur officieux de la compétition avec 89 médailles contre 66 aux Etats-Unis. L’Italie fasciste arrive en troisième
position. Le choix du CIO de prendre Berlin comme ville d’accueil est antérieur à l’arrivée d’Hitler au pouvoir (1930) ; le CIO s’est
interrogé entre temps mais n’a pas changé son choix initial. Grandes idées à développer (pour le groupe qui va travailler dessus):
avec ces JO de Berlin en 1936, l’olympisme change de nature : on passe d’un monde amateur et oisif à une véritable
compétition entre Etats. L’Allemagne a multiplié les constructions : grand stade dans la banlieue de Berlin, axe de transports
(autoroutes, métro …), modernité urbaine, village olympique moderne. La célébration de l’Allemagne passe par des
cérémonies : ouverture des jeux, défilé des jeunesses hitlériennes, ville drapée de croix gammées, cérémonie d’ouverture qui
associe tradition olympique et nazisme, hasard de la proximité des saluts nazis et olympiques (saluts de la délégation française
applaudis comme salut nazis !), mais aussi la suspension pendant les jeux des pratiques nazies d’encadrement de la société.
Grande modernité : propagande, publicité : brochures, cartes postales, posters, émissions radios (+ de 2500 heures d’émission
dans plus de 28 langues !), tribune de presse, essais de télévision par câble. Des jeux filmés : Olympia, les Dieux du stade de Leni
Riefenstahl http://www.youtube.com/watch?v=0Xa1FfTJXbY : aryanisme (corps allemands musclés …), la ville de Berlin. Noter
aussi que les olympiades de Berlin ont été boycottées par les olympiades populaires de Barcelone (qui était une autre ville
candidate) : contexte particulier du début de la guerre d’Espagne : contre-jeux dans une Europe traversée par le clivage entre
démocratie et Etats totalitaires et dans une Europe mouvante. Les Jeux antifascistes ont été interrompus par le début de la
guerre civile en juillet. 22 pays y ont inscrit plus de 5000 athlètes. Cela a provoqué une division au sein de certains pays comme
la France où l’extrême droite soutenait les jeux de Berlin et la gauche ceux de Barcelone (ex deLéo Lagrange), secrétaire d’Etat
du front populaire, mais Léon Blum qui n’engage pas l’Etat français. Assemblée qui vote la participation de la France aux jeux de
Berlin. Signalons d’abord que certains sportifs resteront se battre en Espagne contre Franco.

 Les masses encadrées par le sport dans l’URSS stalinienne jusqu’en 1945
La Grande parade sur la place rouge : ces grandes parades avaient à la fois pour but un culte du chef mais aussi celui d’illustrer la
conception proprement soviétique du sport : sur le slogan à droite : « vive le guide du grand parti communiste, le meilleur ami
des gymnastes, le camarade Staline ». Au centre effigie d’athlète sur fond d’étoile rouge, portraits de Staline et Lénine accrochés
aux murs du Kremlin + devise « prêt pour le travail et la défense » …
Donc :
 une pratique étroitement liée à la préparation militaire (même pour les filles recrutées à titre volontaire)
 des masses disciplinées : exécution impeccable des figures

Le sport n’avait pas la même place que dans les autres pays totalitaires en URSS durant l’entre deux guerres. Théoriquement : le
sport était accessible aux masses et ne devait être pratiqué que par des amateurs, et le sport était plutôt de l’ordre de l’hygiène
de vie. Le sport était alors considéré comme un bon moyen pour lutter contre l’alcoolisme, l’illettrisme, et apprendre aux
différents peuples des républiques soviétiques à vivre ensemble : d’ailleurs les sportifs des différentes républiques participaient
à de grandes manifestations sportives sensées prouver la dimension d’égalité et de fraternité de l’URSS.
Les grandes usines entretenaient des clubs sportifs dont le matériel était mis gratuitement à la disposition du personnel
(les kolkhozes étaient cependant trop pauvres pour bénéficier d’équipement sportifs, et d’ailleurs les ruraux n’éprouvaient pas
le besoin de faire du sport, étant déjà en plein air toute la journée).
Plusieurs sports était considérés comme bourgeois (ski, tennis) et d’autres pourris par le professionnalisme (football).
En fait, l’amateurisme n’existait pas : il était aussi fictif que l’actuel amateurisme dans les grandes universités américaines
(basketball, baseball …) : celui qui était affecté du nom de sportif était un professionnel ou semi-professionnel même si le sport
professionnel n’existait pas vraiment. Le sportif recevait d’ailleurs de l’Etat une bourse, dont personne ne connaissait le montant, vu qu’elle portait le cachet ‘ultra-secret’ (pratique des enveloppes secrètes très courante pour rémunérer les membres de la nomenklatura). Aussi, plusieurs champions sportifs périrent-ils dans les purges quand leur popularité commençait à
offusquer le guide. On sait aussi que Staline supportait mal l’idée que les foules se déplaçait plus spontanément pour aller voir
un match de foot que pour un défilé sur la place rouge.
Le sport se trouve aussi instrumentalisé au niveau du mouvement communiste international : en 1921 est créée l’IRS :
Internationale Rouge du Sport et à partir de 1928 l’IRS organise les spartakiades, afin de cimenter les liens entre les prolétaires
de pays différents et pour compenser son absence aux jeux olympiques. Ce n’est qu’après 1945 que l’on va réussir à convaincre
le guide Staline que les jeux renforceraient le prestige de l’URSS.
 Dans les démocraties : le sport au service de l’épanouissement de l’individu :
On pourra faire travailler les élèves sur les J.O. De Berlin en 1936, premiers jeux télévisés de l'histoire. On utilisera le site de
l'exposition du Mémorial de la Shoah « Des J.O. De Berlin aux J.O. De Londres (1936-1948). Le sport européen à l'épreuve du
nazisme » http://sport.memorialdelashoah.org/exposition-decennie-jeux-olympiques.htm
et celui de l'exposition « The Nazi Olympics. Berlin 1936 » du United States Holocaust Memorial Museum
http://www.ushmm.org/museum/exhibit/online/olympics/sitemenu.php?lang=en
ainsi que la présentation des Jeux de Berlin sur le site officiel du Mouvement olympique
http://www.olympic.org/fr/berlin-1936-olympiques-ete
et ce site qui présente le boycott des J.O. De Berlin
http://www.leboycott.fr/remarquables/le-boycott-des-jeux-de-berlin-en-1936/
sans oublier des extraits du film de propagande de Leni Riefenstahl, Olympia. Les Dieux du stade, 1938
ni les contre J.O., les Olympiades populaires de Barcelone en 1936 http://www.sofoot.com/blogs/marxist/les-olympiadespopulaires-de-barcelones-un-passe-qui-ne-passe-pas-148952.html
et les médailles de Jesse Owens, l’athlète noir américain. http://www.youtube.com/watch?v=HCmvDwDocrw


B. La guerre froide et l’instrumentalisation idéologique du sport
Après la Seconde Guerre mondiale, le sport est de plus en plus une arme géopolitique majeure pour les responsables
politiques et économiques. (cependant nous pouvons nuancer ce découpage chronologique car la vraie césure se place après la
1ère GM quand les jeux se détachent de leur idéal de départ pour devenir un affrontement entre nations). Il devient un enjeu de
plus en plus fort dans les relations internationales, qu'il s'agisse de la Guerre froide (l'URSS, qui boycottait les J.O. Et le « sport
bourgeois » adhère au CIO en 1951 et participe aux J.O. À partir de 1952), + enjeu de l'émergence du Tiers Monde, de la
situation des Noirs américains, des relations israélo-palestiniennes, de la lutte contre les dictatures militaires d'Amérique du
Sud ou contre l''apartheid en Afrique du Sud, ou de l'affirmation nationale.

 Le sport, substitut à la guerre
Comme la dissuasion nucléaire empêche les Etats-Unis et l’URSS de s’affronter directement, le sport devient dès lors un enjeu
important de la guerre froide. C’est en particulier les jeux olympiques, qui théoriquement sont un événement apolitique et fair
play, qui vont devenir la principale arène de combat. Les JO deviennent un véritable outil de propagande (voir l’affiche officielle
des jeux de Moscou : anneaux olympiques détournés par la couleur unique, le rouge, lignes qui se rejoignent symbolisant une
piste d’athlétisme et les couloirs sont surmontés d’une étoile rouge représentant le Kremlin) et les sportifs sont considérés
comme les symboles de la nation. L’ événement retransmis mondialement, notamment à la TV, les JO deviennent un nouveau
terrain pour combattre l’ennemi. Surtout, très rapidement, la course à l’espace et les JO sont les seules activités où les
soviétiques peuvent encore concurrencer les américains …
C’est en 1951 que l’URSS, qui boycottait jusqu’alors les JO et le sport bourgeois, adhèrent au CIO. Les soviétiques étaient
absents des jeux depuis 1912 et vont faire leur réapparition 40 ans plus tard sur la scène olympique, en 1952 lors des jeux
d’Helsinki, pour un « choc des géants » annoncé à grand fracas par les médias. A la lecture des journaux de l’époque c’est toute
la thématique des discours de la guerre froide qui resurgit (en 1952 = en pleine guerre de Corée, après la première crise de
Berlin, maccarthysme aux Etats-Unis …).

 Course au succès, course au dopage
Lors des JO d’Helsinki en 1952, les EU l’emportent d’une courte tête sur l’URSS (76 médailles contre 71).
Dans le bloc soviétique, les athlètes sont sélectionnés dès le plus jeune âge, puis soumis à un entraînement et à un dopage
intensifs. Les résultats ne se font pas attendre : aux JO de Melbourne en 1956 l’URSS remporte 96 médailles contre 74 pour les
Etats-Unis. Par la suite les soviétiques vont confirmer leur supériorité : sept fois sur neuf pendant ses apparitions aux JO l’URSS
bat les EU et finit 2ème les deux autres fois.
Comte tenu de l’importance de l’enjeu, tous les moyens étaient mobilisés et l’URSS en particulier va mettre en place une
véritable machine à champions : hiérarchisation des sports pour privilégier les disciplines olympiques majeures, système de
détection pour trouver des potentiels talents dès leur plus jeune âge, supervision de l’Etat avec des programmes d’éducation
spécialisés, longues heures quotidiennes d’entrainement et surtout … place des scientifiques pour améliorer les performances :
dopage généralisé.
Le cas particulier de la RDA : la RDA ira encore plus loin en développant ses propres méthodes de dopage : volontarisme estallemand qui va transformer les athlètes féminines en hybrides semi hommes-femmes, notamment les nageuses est-allemandes
tristement célèbres.

 Boycotts et soutiens
Dès 1952 et les JO d’Helsinki les soviétiques construisent leur propre village olympique, le village d’Otaniemi, pour être
protégés des mauvaises influences des pays du bloc de l’ouest. En 1956 les boycottes commencent : pour protester contre la
violente répression de l’insurrection de Budapest (rappel sur l’arrivée de Imre Nagy au pouvoir, la sortie du pacte de Varsovie,
proclamation de la neutralité hongroise, intervention de l’armée rouge …) l’Espagne la Suisse et les Pays-Bas boycottent les JO
de Melbourne.
Puis les JO de Moscou en 1980 : dans un contexte à la fois de déclin de EU (perte de l’allié iranien, défaire au Vietnam,
Watergate, pays africains qui passent côté communiste, extension communiste en Amérique latine …) les EU prennent comme
prétexte l’invasion de l’Afghanistan par l’URSS pour appeler au boycott : seules 80 nations sont alors représentées au JO, plus
faible chiffre de puis 1956. Cela prive alors Moscou d’une reconnaissance internationale qu’elle espérait avoir. En occident
néanmoins les réactions vont être partagées : La France et l’Angleterre vont par exemple participer aux jeux.
Moscou tente de rendre la pareilel 4 ans après pour les JO de Los Angeles mais seuls 12 pays communistes suivront l’exemple
de l’URSS. Par exemple la Roumanie de Ceaucescu décide de participer à ces jeux ainsi que la Yougoslavie. Les EU s’étaient alors
préparés à ce boycott, notamment en affrétant des avions pour proposer un transport gratuit aux sportifs venus d’Afrique.
Les Etats-Unis soutenaient aussi l’action des dissidents du bloc de l’est : par exemple aux JO de Melbourne en 1956, 45 sportifs
hongrois (année de répression) s’échappent et demandent l’asile à l’ambassade américaine : l’épisode fut fortement médiatisé,
avec même un voyage à travers les EU visant à montrer la générosité américaine et condamner le géant russe.

 Les JO et les autres conflits de la guerre froide :
La compétition entre les 2 Allemagnes : A partir des JO de Mexico en 1968 les deux équipes sont représentées (avant elles
l’étaient conjointement, dans les années 50 et 60). Alors que le RFA a été la grande gagnante de la guerre froide entre les 2
Allemagne sur le plan économique et politique, la RDA a écrasé son adversaire lors des JO. Aux JO de Séoul en 1988 la RDA a
même gagné plus de médailles d’or que les EU ! Le dopage était alors systématisé et étatisé.
Les conflits internes au bloc soviétique : Les JO vont aussi être l’occasion pour les démocraties populaires de se battre contre
l’Union soviétiques : deux exemples majeurs :
La demi-finale de water-polo entre l’URSS et la Hongrie en 1956 qui finit dans un « bain de sang » pour reprendre l’expression
des quotidiens de l’époque : bagarre générale très violente entre les joueurs des deux pays alors que la Hongrie gagnait 4-0.
Autre exemple en 1980 avec la Pologne : contexte de mise en place d’une opposition en Pologne : c’est en particulier l’année de
la création de Solidarnosc (au mois d’aout) ; des mouvements de travailleurs luttent contre les ordres de Moscou dans un
contexte de crise économique. Geste annonciateur aux JO de Moscou : le bras d’honneur du perchiste Wladyslaw Kozakiewicz :
bras d’honneur au public qui devient un geste politique contre l’URSS. Athlète polonais meilleur perchiste du monde : sur le
sautoir il est conspué par la foule moscovite, notamment car il est dans un mano a mano avec un sauteur soviétique : à 5,65m il
prend la tête du concours, à 5,75m il remporte le titre, à 5,78m il devient recordman du monde ! Le gouvernement polonais très
gêné excusera ce geste en parlant de « spasme musculaire » … en 1985 l’athlète passe en RFA et devient champion d’Allemagne.

 L’exemple des jeux d’Helsinki en 1952 marque la médiatisation des JO :
Ces jeux vont marquer le renforcement de la compétition étatique : c’est notamment à partir de là que les journalistes
commencent réellement à comptabiliser les médailles. Ces jeux marquent le retour des soviétiques aux jeux : absents depuis
1912. Contexte de tensions internationales : guerre en Corée, France enlisée en Indochine, Staline qui va bientôt mourir.
Marques de tension : pays de l’est retranché dans le camp d’Otaniemi à l’ouest de la ville, quelques confrontations directes
entre américains et soviétiques (basketball et finale du 3000m steeple). Il est surtout très intéressant d’analyser la presse de
l’époque , les journaux des deux camps renvoient des images très différentes des athlètes et résultats : pour les journaux
soviétiques : Amérique vue comme celle du dollar, alliée au fascisme (notamment proche du président du CIO Avery Brundage
considéré comme proche des nazis dans les années 30), tandis que les sportifs soviétiques sont décrits comme des travailleurs et
militants révolutionnaires : exemple en particulier du marathonien Zatopek comparé à un héroïque mineur. Symétriquement,
côté américain : les athlètes prouvent les vertus du système libéral, liberté, self-made-men, joie de vivre en Amérique qui
permet de dépasser les limites du corps humain.
Mais le sport peut aussi être un facteur de rapprochement : Il faut citer l’Exemple de la diplomatie du ping-pong : voyage des
pongistes américains en Chine à la veille du rapprochement entre EU et Chine (voyage de Nixon en Chine). (cf le film Forest
Gump)
C. Les JO au cœur des revendications politiques

 La lutte contre la colonisation et pour l’émergence des pays du Tiers-Monde
Exemple symbolique : Abébé Bikila : premier athlète d’Afrique « noire » médaillé d’or olympique : originalité de l’exemple car
confrontation entre plusieurs périodes historiques : contexte : Rome accueille les JO en 1960. Les organisateurs italiens font les
choses en grand avec un parcours qui passe devant tous les grands sites antiques (forum, Colisée, arc de triomphe de Constantin
…) et de l’unité italienne (Vittoriano, soldat inconnu ..). La volonté de l’Italie est alors de rappeler la grandeur sous l’empire
romain, la naissance de l’Etat nation au XIXème, et la modernité nouvelle. Bikila : athlète né en Ethiopie en 1932 cad 3 ans avant
l’invasion de l’Ethiopie par les troupes mussoliniennes. Cet athlète court pieds nus et remporte le marathon en un temps record
de 2H15 ! Symbole fantastique : héros de la nation éthiopienne, domination sur l’Italie ancienne puissance coloniale ; premier
athlète d’Afrique noire champion. Il gagne à nouveau 4 ans plus tard à Tokyo et ouvre la porte à une longue série de champion
éthiopiens … Il meurt en 1973 : deuil national.
Le CIO va conduire auprès des pays du Sud, rendus plus nombreux par le mouvement de décolonisation, une politique de
rapprochement, d’aide, de soutien. Le CIO soutient le mouvement des non-alignés.
Exemple de l’équipe de football du FLN en Algérie : Exemple de l'équipe de football du FLN à la fin des années 1950
http://www.rue89.com/rue89-sport/2011/11/10/la-recherche-des-selections-de-foot-disparues-le-fln-et-lindependance ) :

 La lutte contre l’apartheid en AS et pour les droits civiques aux EULa lutte contre l’apartheid a servi de ciment unificateur entre les pays d’Afrique. Elle a été envisagée dès les JO de Tokyo en
1964 et de Mexico en 1968. L’isolement sportif de l’Afrique du Sud est officialisé en 1972 quand le CIO, grâce à la fermeté des
africains, vote la fin de la reconnaissance du CNO sud-africain.
 Le 3 juillet 1976 les pays africains annoncent qu’ils boycotteront les jeux si la Nouvelle-Zélande, qui entretient de
bonnes relations avec l’Afrique du Sud, n’est pas exclue. En effet contexte particulier de l’année 76 : massacres de
Soweto + All Blacks (NZ)qui ont rencontré les Springboks (AF du Sud) en violation des accords internationaux. 27 pays
africains décident de ne pas prendre part aux jeux face à l’intransigeance du CIO.

 Aux JO de Mexico en 1968 : le 4 avril 1968 : Martin Luther King est assassiné. Mouvements de protestations aux EU
notamment black panthers. Un professeur de l’université de San José aux EU appelle aussi au boycott les noirs
américains contre l’apartheid. Le 19 juillet, après les sélections américaines, Lee Evans, l’un des principaux athlètes
américains, déclare que les athlètes, par un vote, ont décidé « presque à l’unanimité d’aller à Mexico. Mais il y a
également unanimité pour protester d’une manière ou d’une autre à ces Jeux. » Ce que sera cette protestation, je ne le
sais pas encore » (propos rapportés par le journal L’Équipe). Les sportifs noirs étaient cependant divisés sur la question,
notamment parce que le sport était facteur d’intégration. Dans la course du 200 m, Tommie Smith bat le record du
monde, devant l’Australien Peter Norman et John Carlos. La démonstration politique se concentre sur la cérémonie
protocolaire de remise des médailles. Brundage (président du CIO), que les athlètes noirs considèrent comme le porteparole du racisme blanc américain, est absent de la cérémonie. Les deux athlètes retirent leurs chaussures pour
souligner la pauvreté de la communauté noire, Carlos, survêtement ouvert montre un maillot noir, il porte un collier de
perles noires, ils affichent de longues chaussettes noires, les associant au Black Power. Au moment où l’hymne
américain retentit, ils lèvent un poing ganté de noir (anecdote vraisemblable, le bras droit pour l’un, gauche pour
l’autre, car Carlos ayant oublié sa paire de gants ils ont dû partager celle de Smith !) et baissent la tête. Smith et Carlos
sont exclus des Jeux. Les Jeux continuent et d’autres Noirs américains entrent en action. Lee Evans, en améliorant le
record du monde, remporte le 400 m devant Larry James et Ronald Freeman. L’extraordinaire triplé lors de la course la
plus rapide jusqu’alors se traduit par une montée sur le podium avec le béret des Black Panthers sur la tête de chacun
d’eux et le poing levé au moment de l’hymne. Aucune sanction n’est prononcée contre ceux dont il est attendu qu’ils
pulvérisent le record du monde du relais 4 fois 400 m quelques jours plus tard. Le sauteur en longueur Bob Beamon
leva lui aussi le poing sur le podium dont il occupait la plus haute marche. Le geste de Smith et Carlos fit avancer la
cause des Noirs aux États-Unis d’Amérique comme du reste le refus de Cassius Clay de servir au Vietnam, en la
médiatisant.
Les Jeux mexicains n’échappent pas au grand mouvement de contestation ressenti un peu partout
dans le monde. Quelques mois après l’assassinat de Martin Luther King, les athlètes américains
manifestent leur opposition à la ségrégation raciale. L’image de Tommie Smith et John Carlos
brandissant le poing ganté des Black Panthers (photo d’illustration) fera le tour du monde. Les deux
sprinteurs seront exclus à vie par le comité olympique américain mais leurs noms resteront gravés
dans l’histoire. Ils seront suivis par Lee Evans, Ron Freeman et Larry James, coiffés du béret des
B.P. sur le podium du 400 mètres. Le conflit israélo-palestinien : exemple de Munich, 1972 : les JO otages du Moyen-Orient
Prise d’otage mise en scène en 2005 dans un film éponyme par Steven Spielberg. Dans les années 1960, le terrorisme
révolutionnaire, lié aux mouvements de décolonisation, dont la volonté était d'instaurer des sociétés nouvelles, disparaît
progressivement avec la mort de Che Guevara. Le terrorisme prend alors une voie internationale. L’Organisation de libération
de la Palestine (OLP) naît en mai 1964, Yasser Arafat en devient le président en 1969 et radicalise les comportements de
l’organisation. Cette dernière est chassée de Jordanie en 1970 dans des conditions particulièrement violentes avec de multiples
massacres. Le mouvement terroriste palestinien Septembre noir voit alors le jour. Les conditions difficiles de la pratique
politique au Moyen-Orient poussent cette organisation à faire connaître ses revendications par l’acte terroriste inscrit dans
l’actualité : détournements aériens, attaques de lieux de pouvoir. En 1972, les Jeux olympiques, événement médiatisé à échelle
mondiale, deviennent un lieu tout désigné. La prise d’otage fait des Jeux non un objectif mais un moyen de médiatisation de la
cause palestinienne.
Lors de la prise d’otages pendant les Jeux de Munich, les revendications des Palestiniens affirment bien aussi la dimension
internationale de ce terrorisme qui exige la libération de prisonniers palestiniens en Israël mais aussi de Syriens, de Libanais, ou
encore d’Andreas Baader et Ulrike Meinhof, chefs internés de la fraction armée rouge allemande (la bande à Baader)
Fermeté du gouvernement israélien refusant de négocier, amateurisme des autorités locales qui ne maîtrisent à aucun moment
la médiatisation de l’événement, violence du commando, tous ces éléments conduisent à une fin tragique : une fusillade
nourrie sur le tarmac de l’aéroport entre terroristes et « tireurs d’élite » de la police allemande se termine par l’exécution des
otages.

Conséquences :
 poursuite des épreuves dans une approche classique de la distinction entre Jeux olympiques et politique mais aussi
avec l’argument de donner sens aux morts en poursuivant le message de paix que représente l’olympisme
 conséquence dans les démocraties occidentales sur l’organisation de la lutte antiterroriste.
 Israël réagit très rapidement. Face à la violence terroriste, face au soutien dont bénéficie la cause palestinienne en
Afrique du Nord et au Moyen-Orient, l’armée organise des représailles contre les bases palestiniennes au Liban. Audelà de ces raids dénoncés par le conseil de sécurité de l’ONU, le Mossad entre dans une démarche de long terme
contre les acteurs et organisateurs des événements de Munich à travers l’opération « Colère de Dieu » qui permet
d’abattre quelques leaders palestiniens.


II. Le sport, vecteur et reflet de la mondialisation
Depuis les années 1980, le sport s'est inscrit dans la professionnalisation et la mondialisation, passant d'enjeux géopolitiques
(qui n'ont pas tous disparus) à des enjeux plus géoéconomiques. Les activités sportives, individuelles et collectives, se sont
diffusées de l'Europe sur tous les continents : aux J.O. de Pékin en 2008 204 pays ont participé, soit plus qu'à l'ONU. L'impact
planétaire du sport est renforcé par le poids croissant des medias et des FTN, qui se traduit par des investissements (droits de
retransmission, sponsoring, contrats publicitaires...) considérables, certains grands clubs (football) étant même côtés en Bourse.
Cela explique la compétition entre États pour organiser des événements sportifs : le sport est devenu un élément du soft power,
utilisé par certains États pour affirmer leur puissance ou promouvoir leur image. Cette mondialisation du sport se traduit aussi
par des inégalités et des flux : quelques sports sont privilégiés par les medias, tous les sports ne sont pas réellement mondialisés,
et il y a un marché international des joueurs ainsi qu'une Nouvelle division internationale du travail, par exemple dans le
football.

A. La mondialisation progressive des sports
Ce sont tout d’abord les britanniques qui vont répandre le sport dans une grande partie du monde : une fois les règles fixées
elles vont être diffusées par les marins, les soldats et les émigrés britanniques à travers tout l’empire. Avec cette diffusion, il va y
avoir une uniformisation progressive des pratiques sportives, ce qui va permettre l’organisation de compétitions
internationales : JO en 1896, coupe du monde de football en 1930.
Carte nombre de pays participant aux JO : Le nombre de CNO (comité nationaux olympiques) est assez révélateur de la
mondialisation des sports : en 1896 il existe 14 CNO sur 3 continents, en 1912 : 27, 1936 : 49, 205 en 2008 avec une forte hausse
pendant la décolonisation et l’explosion de l’URSS. Notons aussi que le CIO est avec la croix rouge l’une des plus anciennes ONG
au monde, et certainement la plus ancienne forme de gouvernance mondiale.
 L’exemple de l’athlétisme :
le processus de diffusion de l’athlétisme est ancien et assez similaire aux autres sports mondialisés : l’athlétisme moderne est né
en Angleterre et a été très tôt diffusé en Amérique du Nord. A la fin du XIXème siècle il se répand rapidement en Europe
occidentale ainsi que dans les différentes colonies européennes. Dans l’entre-deux-guerres ce sont les athlètes japonais de
niveau mondial qui émergent puis après la seconde guerre mondiale les jamaïcains. L’Afrique arrive sur la scène mondiale dans
les années 60 (même si les athlètes africains des colonies étaient déjà représentés avant comme le sur marathon B El Ouafi en
1928 et en 1956 A Mimoun sous les couleurs françaises). Dans les années 60 ce sont les éthiopiens (Abébé Bikila) et les kenyans
qui s’alignent sur les moyennes et longues distances.B. Le sport, reflet d’une mondialisation inégale et incomplète
JO : à la base Pierre de Coubertin voulait faire émerger une géographie sportive différente de la géographie politique …
L’étude des résultats sportifs nous permet à la fois de voir que le sport reproduit les inégalités de la mondialisation mais aussi les
contredit parfois. D’ailleurs, par exemple, le système de qualification des sportifs au championnat du monde devrait
théoriquement aider les plus petits pays car chaque fédération ne peut envoyer plus de trois compétiteurs, quelle que soit la
taille et le peuplement du pays.
 Des centres et des périphéries
Carte sur la mondialisation du sport : Si l’on prend l’ensemble des sports, c’est l’Europe qui peut être considérée comme le
centre du sport mondial (l’UE est la première économie mondiale). Elle est suivie de près par l’Amérique du Nord et l’Asie
(Triade). L’Afrique, le Moyen-Orient font figure de périphéries, tout comme pour la mondialisation économique. Exemple de
l’athlétisme : Les EU dominent encore aujourd’hui l’athlétisme mondial.
Pour les JO plus précisément :

 Les villes et pays d’accueil
le choix varie en fonction de plusieurs critères : capitale politique ou éco, rayonnement international, moyen de
communication. On comprend donc que les villes majeures de la mondialisation accueillent les jeux … Jusqu’à présent, seules les
pays de la Triade (élargie à la Chine pour 2008). 3 des 4 villes-monde ont accueilli les jeux : Paris en 1900 et 1924, Londres en
1908 et 1948, Tokyo en 1964. A l’échelle des continents : L’Europe a accueilli 20 fois les jeux, l’Afrique 0 …

 Les médailles
Entre Athènes en 1896 et Pékin en 2008, 50% des médailles ont été remportées par 5 pays seulement ! EU : 18% des médailles,
Russie/URSS 12,5%, Allemagne 10%, France 5%, Italie 4,5%.
Parfois on observe des liens évidents entre centres économiques mondiaux et JO : exemple le plus marquant : en 1996, années
du centenaire des JO, les jeux ont été attribués à Atlanta, mère patrie de coca-cola et de CNN plutôt qu’à Athènes … mère patrie
… des JO ! On comprend pourquoi les jeux sont souvent considérés uniquement comme un événement occidental pour les
occidentaux … mais

 La représentation des nations émergentes progresse
La Chine : rafle des médailles aux JO de Pékin. Le cas chinois : hausse récente du nombre de médaille. C’est à partir des années
60 que l’athlétisme va progresser en Chine mais la révolution culturelle va stopper ce mouvement qui ne reprendra que dans
les 80. 90’s : records du monde sur 1500m et 10000m et soupçons de dopage. Retour ensuite dans les années 2000 et grande
préparation pour Beijing 2008. Résultats Beijing : Chine première !
Certaines cités en pleine reconversion, de plus en plus mondialisées vont accueillir ou sont candidates à l’accueil : Dubaï par
exemple.

 Quand le sport est un support pour émerger sur la scène internationale :
L’exemple du Qatar ( Petit Etat de 11500 km2 et d’1,7M d’habitants : le Qatar veut cependant être reconnu internationalement.
Il investit massivement dans le sport professionnel pour accroître sa visibilité internationale : candidature pour les jeux
olympique de 2020 mais aussi coupe du monde de football en 2022, grand prix moto depuis 2004, Open de Doha de tennis
depuis 1993, investissements à l’étranger (70% du PSG, sponsoring du FC Barcelone, Malaga FC, droits TV de la ligue 1 de foot) +
mise en place d’une véritable fabrique à champions.
On peut dire que les résultats depuis les 90’s reflètent un monde de plus en plus multipolaire, polycentrique.
Mais certains pays émergents sont sous-représentés et les facteurs sont multiples : exemple : l’Union indienne peuplée de plus
d’un milliard d’habitant est quasiment absente des résultats mondiaux, notamment en athlétisme. L’Etat indien n’a jamais
recherché à se faire connaître par l’athlétisme ; manque d’infrastructures et de prise en charge. Seuls sports où l’Inde à atteint
l’excellence internationale : cricket et hockey sur gazon.

 Et des nuances : quand le sport remet en cause l’opposition Nord / Sud
Le sport correspond parfois à la volonté de Coubertin de modifier l’organisation du monde.
Certains petits pays acquièrent une grande visibilité grâce à l’athlétisme : c’est en particulier le cas de la Jamaïque, Bahamas,
Cuba et certains pays de l’est : Belarus, Estonie. L’athlétisme y est très populaire et les exploits permettent de s’élever
socialement, voyager, s’enrichir.
 Une « division internationale du travail » sportif ? une géographie régionale des résultats sportifs
Une véritable division internationale du travail : phénomène de spécialisation régionale : colosses nordiques, sprinteurs nord-am
et du bassin caraïbes, coureurs d’Afrique de l’est. Exemple : sprint dominé par les EU. Pour le 100m, en 2005, sur les 50 meilleurs
coureurs de tous les temps 33 sont américains. Mais le bassin des caraïbes obtient des résultats surprenant à la vue de sa
population : moins de 0,5% de la population planétaire pour ¼ des résultats. Demi-fond et fond : entre 95 et 2005, Kenya et
Ethiopie = 1/3 des points. Pourtant pendant l’entre deux guerres les scandinaves dominaient et de la seconde GM aux années 70
les pays de l’est.
Causes de la géographie particulière : des qualités innées : grand débat sur la question. Certains chercheurs rejettent et d’autres
sont en accord avec une part de dons génétiques. L’offre sportive : critère essentiel : infrastructures, médiatisation,
professionnalisation. Le poids de la religion pour les femmes : ce sont les pays les moins rigoristes qui ont le plus de
championnes. La richesse bien sûr : c’est le cas quand les infrastructures coutent : ex du saut à la perche où il faut un bac
d’appel, les perches spécifiques, un grand tapis de réception … Au Maroc gros investissements pour la détection et l’entrainement des coureurs. Ce n’est pas le cas au Kenya. Rôle aussi de l’entrainement dans d’autres pays : c’est le cas de
nombreux caribéens aux EU mais pas celui des jamaïcains !

C. Le sport au cœur des flux mondiaux
 Des flux humains
Ce n’est pas vraiment de cas pour les sports principaux des jeux olympiques mais certains sports sont aujourd’hui très
mondialisés, à la fois par la pratique et les transferts de sportifs : football et rugby sont les deux exemples majeurs.
Exemple de l’exportation des joueurs de football brésiliens : premier pôle Europe et en particulier Portugal (rôle de la langue).
Asie, Amérique latine et Amérique du Nord, Etats du Golfe de plus en plus aujourd’hui. Le football est donc un bon révélateur de
la nouvelle division internationale du travail.
Dans le cadre de l’athlétisme on peut noter le nombre important d’athlètes qui s’entrainent dans d’autres pays : la majorité des
athlètes des Caraïbes s’entrainent aux Etats-Unis. La Jamaïque fait aujourd’hui figure d’exception. Certains flux migratoires sont
liés à des relations historiques : marocains en France, cubains en Espagne … De manière générale les pays du Sud sont les
espaces émetteurs et les pays du Nord bénéficiaires. Il n’y a pas que les athlètes qui se déplacent mais aussi les entraineurs et
leurs méthodes. Dans ce contexte on peut noter une véritable exploitation de certains athlètes africains : détectés par des
recruteurs écumant la vallée du rift, des sportifs sont mis entre les mains d’agents scrupuleux, sont envoyés en Europe dans des
situations difficiles (logements vétustes…), vivant souvent dans des situations proches de celle des sans-papiers, pour gagner des
courses à argent : le recruteur garde alors une partie substantielle des primes de course.
 Des flux de marchandises
Place grandissante des FTN dans l’activité sportive : Place de plus en plus importante du sponsoring. Exemple : Puma parraine la
fédération jamaïcaine d’athlétisme. Les firmes transnationales comme coca-cola, Nike, Adidas … signent des contrats avec des
sportifs, des clubs, des fédérations pour inclure les logos, la publicité dans les manifestations sportives : maillots, bords des
terrains, publicité … Elles organisent aussi la promotion des articles de sport à l’échelle mondiale (maillots de foot, chaussures
…). L’introduction de ces firmes dans le sport renforce l’inégalité entre les sports car la médiatisation est croissante pour les
sports les plus mondialisés alors que les sports moins médiatisés/mondialisés restent en retrait.
 Des flux d’informations
Exemple : la médiatisation croissante des jeux : Pierre de Coubertin était un personnage d’une étonnante modernité qui avait
déjà conscience de l’importance des médias pour la pérennité des jeux. Dès le congrès fondateur de 1894 était créé un
« commissaire chargé du service de la presse ». Dès le début du XXème siècle le CIO se dota de moyen de communication à
destination du grand public : création de la revue olympique en 1901. Depuis 1996 le CIO est sur Internet. Après la GM1, les
médias vont s’intéresser de plus en plus aux JO : presse mais surtout radio puis télévision à compter de Berlin en 1936. Les
premiers essais de retransmission télévisée ont buté sur le faible nombre de spectateurs (environ 200000) mais dès Melbourne
en 1956 : 200 millions de spectateurs ! Notons aussi qu’à partir des années 30 la vocation spectaculaire des jeux va s’affirmer. A
compter des années 90 s’imposa un échelonnement des épreuves privilégiant les heures de diffusion … nord américaines …
choix des diffuseurs nord américains … Petite nuance : moins d’intérêt pour les jeux d’hiver.
Aujourd’hui on remarque que les droits de retransmission des grandes manifestations sportives comme les JO ou les coupes du
monde ne cessent d’augmenter à cause de la concurrence entre les grandes chaînes de télévision pour obtenir ces droits. 
Conclusion : ouverture : le sport divise-t-il ou rapproche-t-il les nations ? Il divise et rapproche à la fois.

Résumé

Ce document analyse l'impact de la mondialisation sur le sport, en particulier depuis les années 1930, en soulignant comment il a été utilisé comme un outil géopolitique et un reflet des inégalités mondiales. Le texte explore l'instrumentalisation du sport par les régimes totalitaires, son rôle pendant la Guerre Froide et son évolution vers une professionnalisation accrue, des investissements mondiaux et des flux de joueurs, d'entraineurs et de marchandises. La mondialisation du sport, bien que créant des opportunités, est aussi critiquée pour les inégalités qu'elle perpétue entre les nations et les sports.


Qu

Quelles sont les principales forces géopolitiques qui ont façonné le sport au cours.

du XXème siècle?

 les principales forces géopolitiques qui ont façonné le sport au cours du XXe siècle :
Le sport comme outil de propagande et vitrine des régimes totalitaires
L'essor des régimes totalitaires, notamment en Allemagne et en Italie, a marqué un tournant dans l'histoire du sport. Ces régimes ont compris le potentiel du sport comme outil de propagande, de contrôle social et d'affirmation de leur puissance. Ils ont investi massivement dans les infrastructures sportives et ont promu une image de "l'homme nouveau", fort et discipliné, incarnant les valeurs de leur idéologie.
Les Jeux Olympiques de Berlin en 1936 illustrent parfaitement cette instrumentalisation du sport par le régime nazi. L'Allemagne a multiplié les constructions de structures modernes, comme le grand stade olympique, et a utilisé des moyens de communication de masse, comme la radio et la télévision, pour diffuser une image positive du régime. Les cérémonies grandioses et la performance des athlètes allemands ont servi à promouvoir l'idéologie nazie et à renforcer le sentiment de fierté nationale.
La Guerre Froide et la rivalité entre les États-Unis et l'URSS
Après la Seconde Guerre mondiale, le sport est devenu un terrain d'affrontement symbolique entre les États-Unis et l'URSS. Les Jeux Olympiques, censés être un événement apolitique, se sont transformés en une compétition acharnée pour la suprématie sportive et idéologique. Chaque médaille remportée était perçue comme une victoire pour le bloc auquel appartenait l'athlète.
Cette rivalité s'est traduite par une course aux succès sportifs, mais aussi par des boycotts et des soutiens politiques. L'URSS a boycotté les Jeux Olympiques jusqu'en 1951, puis a investi massivement dans le sport pour concurrencer les États-Unis. Des boycotts, comme celui des Jeux de Moscou en 1980 par les États-Unis et leurs alliés, ont illustré les tensions géopolitiques de l'époque.
Le sport comme vecteur de revendications politiques et sociales
Le sport est devenu un moyen d'expression pour les mouvements de libération nationale, la lutte contre l'apartheid et la promotion des droits civiques. Des athlètes comme Abébé Bikila, premier marathonien africain médaillé d'or aux Jeux Olympiques de Rome en 1960, sont devenus des symboles de la lutte contre la colonisation.
Les boycotts sportifs, comme celui de l'Afrique du Sud pendant l'apartheid, ont mis en lumière les injustices et les discriminations raciales. Des athlètes noirs américains, comme Tommie Smith et John Carlos aux Jeux de Mexico en 1968, ont utilisé les podiums olympiques pour protester contre la ségrégation raciale aux États-Unis.
Le sport et la mondialisation
Depuis les années 1980, le sport s'est inscrit dans un processus de mondialisation, marqué par la professionnalisation, la diffusion des pratiques sportives et l'influence croissante des médias et des entreprises multinationales. Les Jeux Olympiques rassemblent aujourd'hui plus de 200 pays, témoignant de la portée mondiale du sport.
Cette mondialisation du sport s'accompagne de flux migratoires d'athlètes, d'entraîneurs et de marchandises, ainsi que d'une concentration des investissements et des ressources dans certains sports et régions du monde. Le football, par exemple, est devenu un marché mondial, avec des transferts de joueurs entre les continents et une influence grandissante des sponsors et des médias.
En conclusion, le sport au XXe siècle a été profondément marqué par les forces géopolitiques de son temps. Il a servi d'outil de propagande, de terrain d'affrontement idéologique et de vecteur de revendications politiques et sociales. La mondialisation a accéléré ces tendances, transformant le sport en un phénomène global, mais aussi en un marché où se jouent des enjeux économiques et géostratégiques importants.







Comment le sport reflète-t-il l’évolution de la mondialisation du XXème siècle jusqu’à aujourd’hui?

Le Sport: Miroir et Vecteur de la Mondialisation au XXème Siècle
Le sport, bien plus qu'un simple divertissement, s'est imposé au XXème siècle comme un puissant reflet et vecteur de la mondialisation. Son évolution, de la première vague de diffusion britannique à l'ère du sport-business, met en lumière les dynamiques complexes de ce phénomène global.
Du Sport Amateur à l'Arène Géopolitique:
Le sport moderne, né en Grande-Bretagne au XIXème siècle, s'est rapidement propagé à travers l'empire colonial britannique, diffusant ses règles et ses valeurs.
Cette première mondialisation du sport s'est accompagnée de la création de fédérations internationales et d'événements sportifs majeurs, comme les Jeux Olympiques en 1896.
Après la Première Guerre mondiale, le sport s'est retrouvé au cœur des enjeux géopolitiques, notamment instrumentalisé par les régimes totalitaires comme outil de propagande et d'affirmation nationale.
Les Jeux Olympiques de Berlin en 1936, vitrine du régime nazi, illustrent parfaitement cette tendance.
La Guerre Froide: Un Terrain de Rivalités Idéologiques:
Durant la Guerre Froide, le sport est devenu un substitut symbolique à la guerre, opposant les blocs de l'Est et de l'Ouest, notamment lors des Jeux Olympiques.
La course aux médailles entre les États-Unis et l'URSS, alimentée par des programmes intensifs d'entraînement et le dopage, témoigne de l'importance accordée au sport comme outil de prestige national.
Les boycotts des Jeux Olympiques de Moscou en 1980 et de Los Angeles en 1984 illustrent l'impact des tensions géopolitiques sur le monde sportif.
Le Sport, Acteur et Reflet d'une Mondialisation Inégale:
Depuis les années 1980, la mondialisation du sport s'est accélérée, marquée par la professionnalisation, l'influence des médias et l'omniprésence des firmes transnationales.
Cette mondialisation s'accompagne de fortes inégalités, avec une concentration des événements sportifs majeurs, des investissements et des flux de joueurs dans les pays de la Triade.
Le football, sport roi à l'échelle mondiale, illustre parfaitement cette nouvelle division internationale du travail sportif, avec un marché international des joueurs et des transferts massifs vers les clubs européens.
Au-Delà des Inégalités, des Signes d'une Mondialisation Plus Inclusive:
Certains sports, comme l'athlétisme, offrent une représentation plus diversifiée, avec l'émergence de champions issus de pays en développement.
La Chine, puissance économique en plein essor, s'est imposée comme une force majeure du sport mondial, notamment lors des Jeux Olympiques de Pékin en 2008.
Des pays comme le Qatar investissent massivement dans le sport pour accroître leur visibilité internationale et s'affirmer comme acteurs de la mondialisation.
En Conclusion:
Le sport, au XXème siècle, a été à la fois un miroir et un acteur de la mondialisation. Il en a reflété les tensions géopolitiques, les inégalités économiques et les dynamiques de diffusion culturelle. Cependant, il a aussi contribué à l'émergence de nouveaux acteurs sur la scène internationale et à la promotion d'une mondialisation plus inclusive.
Points à approfondir:
L'impact des médias sur la mondialisation du sport et la création de stars planétaires.
Les enjeux éthiques liés au dopage, à la corruption et à l'exploitation des sportifs.
Le rôle du sport dans la promotion du dialogue interculturel et de la paix. Voici une liste de 20 thèmes de vidéos d'une minute sur l'importance du sport au XXe siècle, adaptés pour des élèves de terminale EPPCS :                                                                                

 

1. **L'essor des compétitions sportives internationales** : Comment les JO ont changé la perception du sport.

2. **L'impact des médias** : Pourquoi la télévision a popularisé le sport dans les foyers.

3. **Le sport comme outil de propagande** : Comment les régimes politiques ont utilisé le sport.

4. **L'évolution des droits des athlètes** : De l'amateurisme au professionnalisme.

5. **Le sport et la société de consommation** : Pourquoi le sport est devenu un produit de masse.

6. **Les grandes figures sportives** : Comment des athlètes comme Muhammad Ali ont influencé la société.

7. **Le sport et les mouvements sociaux** : L'impact des luttes pour les droits civiques sur le sport.

8. **Le rôle des femmes dans le sport** : Comment la participation féminine a évolué au XXe siècle.

9. **Les bienfaits du sport sur la santé** : Pourquoi le sport est devenu essentiel pour le bien-être.

10. **Le sport et l'éducation** : L'importance de l'éducation physique dans les écoles.

11. **Les grands événements sportifs** : Comment la Coupe du Monde de football a changé le paysage sportif.

12. **Le sport comme symbole de paix** : Des exemples de réconciliation par le sport.

13. **L'impact des drogues dans le sport** : Pourquoi la question du dopage est devenue centrale.

14. **Le sport et la mondialisation** : Comment le sport transcende les frontières culturelles.

15. **Les innovations technologiques dans le sport** : Comment la technologie a changé la pratique sportive.

16. **Le sport et l'identité nationale** : Comment les nations utilisent le sport pour se définir.

17. **Les inégalités dans le sport** : Pourquoi certaines communautés sont sous-représentées.

18. **Le sport et l'environnement** : Comment le sport prend en compte les enjeux écologiques.

19. **Les stéréotypes de genre dans le sport** : Comment le sport défie ou renforce les stéréotypes.

20. **Le sport comme moyen dintégration** : Comment le sport aide à lintégration des immigrés.


Quels sont les effets de la mondialisation sur la pratique et l’organisation du sport?

Le sport, miroir de la mondialisation
La mondialisation a profondément transformé la pratique et l'organisation du sport, le propulsant sur la scène internationale et en faisant un enjeu géopolitique et économique majeur.
Diffusion et uniformisation: Les sports modernes, nés au Royaume-Uni au XIXe siècle, se sont diffusés à travers le monde grâce à l'expansion de l'empire britannique. Cette diffusion a conduit à une uniformisation progressive des pratiques sportives, permettant l'organisation de compétitions internationales comme les Jeux olympiques en 1896 et la Coupe du Monde de football en 1930.
Intensification des rivalités nationales: Après la Première Guerre mondiale, les États, notamment les régimes totalitaires, se sont emparés du sport pour diffuser leur idéologie, contrôler la société et affirmer leur puissance. Les victoires sportives sont devenues des symboles de prestige national, transformant les événements sportifs en véritables champs de bataille symboliques.
Guerre Froide et instrumentalisation du sport: Pendant la Guerre Froide, le sport, en particulier les Jeux Olympiques, est devenu un terrain d'affrontement entre les États-Unis et l'URSS. La course aux médailles, parfois dopée par des programmes intensifs de dopage, reflétait la rivalité idéologique et la lutte pour la suprématie mondiale.
Le sport comme vecteur de revendications politiques: Le sport a aussi servi de plateforme pour des revendications politiques, notamment la lutte contre la colonisation, l'apartheid et la ségrégation raciale. Les exemples d'Abébé Bikila, premier athlète d'Afrique noire médaillé d'or olympique, et des protestations des athlètes noirs américains aux Jeux de Mexico en 1968 illustrent le pouvoir du sport à transcender les frontières et à porter des messages de justice sociale.
Professionnalisation et mondialisation économique: Depuis les années 1980, le sport est entré dans une ère de professionnalisation et de mondialisation accrue. L'impact planétaire du sport est renforcé par les médias et les multinationales qui investissent massivement dans les droits de retransmission, le sponsoring et la publicité.
Inégalités et flux: La mondialisation du sport s'accompagne d'inégalités. Les pays de la Triade dominent les palmarès des Jeux Olympiques, et certains sports sont plus médiatisés et mondialisés que d'autres. On observe également des flux importants de joueurs, notamment dans le football, créant une nouvelle division internationale du travail sportif.
Soft power: Le sport est devenu un instrument de soft power, utilisé par les États pour promouvoir leur image et leur influence sur la scène internationale. L'organisation d'événements sportifs majeurs comme les Jeux Olympiques est un enjeu de prestige et de rayonnement, attirant des investissements considérables et renforçant la visibilité des pays hôtes.
En conclusion, la mondialisation a fait du sport un phénomène global, reflétant les rapports de force, les rivalités et les aspirations du monde contemporain. Le sport est à la fois un vecteur de division, exacerbant les tensions géopolitiques, et un instrument de rapprochement, permettant aux nations de se rencontrer et de partager des valeurs communes.



THEMES DE REFLEXION A DEVELOPPER

Le sport, instrument de propagande et de contrôle social
Les régimes totalitaires d'avant la Seconde Guerre mondiale, comme l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, ont exploité le sport comme un puissant outil de propagande, de contrôle social et d'affirmation de leur puissance. Ils ont compris le potentiel du sport pour endoctriner les masses, promouvoir leur idéologie et forger une image de nation forte et unie.
En Allemagne et en Italie, le sport était mis au service de la création de "l'homme nouveau", fort, discipliné et dévoué à l'État. Les régimes totalitaires ont investi massivement dans les infrastructures sportives et ont encouragé la pratique sportive dès le plus jeune âge. L'objectif était de développer les qualités physiques et morales de la "race", de stimuler la natalité et de promouvoir une forme de virilité conforme à l'idéologie dominante.
Le sport était utilisé pour diffuser l'idéologie du régime et pour contrôler la société. Les événements sportifs étaient l'occasion de mettre en scène la puissance du régime et l'unité du peuple. Les victoires sportives étaient célébrées comme des triomphes nationaux, renforçant le sentiment de fierté et de loyauté envers le régime.
Les Jeux Olympiques de Berlin en 1936 ont été un exemple emblématique de l'utilisation du sport comme outil de propagande par le régime nazi. L'Allemagne a construit des infrastructures sportives modernes et a utilisé les Jeux Olympiques pour montrer au monde une image positive du régime. La cérémonie d'ouverture grandiose, la performance des athlètes allemands et la diffusion massive des Jeux Olympiques par la radio et la télévision ont servi à promouvoir l'idéologie nazie et à masquer la réalité du régime.
L'Italie fasciste a également utilisé le sport pour promouvoir son idéologie et affirmer sa puissance. Les victoires italiennes lors des Coupes du Monde de football de 1934 et 1938 ont été exploitées par le régime fasciste pour renforcer le sentiment national et glorifier le régime de Mussolini. L'accent était mis sur les sports qui incarnaient les valeurs militaires, comme l'escrime, la boxe, l'aviation, les sports mécaniques et l'équitation, ainsi que le football, considéré comme un symbole de la virilité et de l'esprit de combat.
En conclusion, les régimes totalitaires d'avant la Seconde Guerre mondiale ont instrumentalisé le sport pour diffuser leur idéologie, contrôler la société et affirmer leur puissance. Le sport était un outil puissant de propagande et un moyen efficace de mobiliser les masses autour du régime.

Le sport: Outil de propagande et de contrôle social pour les régimes totalitaires
Les régimes totalitaires d'avant la Seconde Guerre mondiale, tels que l'Allemagne nazie et l'Italie fasciste, voyaient dans le sport un outil puissant pour promouvoir leur idéologie, contrôler la société et affirmer leur puissance.
Le sport était perçu comme un moyen efficace pour façonner "l'homme nouveau", en accord avec les principes du régime:
En Allemagne et en Italie, l'accent était mis sur le développement des qualités physiques et morales de la "race", la stimulation de la natalité et la promotion d'une forme de virilité conforme à l'idéologie dominante.
Il s'agissait de forger des individus forts, disciplinés et dévoués à l'État, capables de contribuer à la puissance de la nation.
Le sport était utilisé comme un outil de propagande pour diffuser l'idéologie du régime et créer un sentiment d'unité nationale:
Les événements sportifs étaient soigneusement orchestrés pour mettre en scène la grandeur du régime et l'unité du peuple.
Les victoires sportives étaient célébrées comme des triomphes nationaux, exaltant la fierté nationale et la loyauté envers le régime.
Les Jeux Olympiques de Berlin en 1936 illustrent parfaitement cette instrumentalisation du sport par le régime nazi :
L'Allemagne nazie a saisi l'occasion pour présenter au monde une image positive du régime, masquant sa véritable nature.
Les Jeux Olympiques ont été transformés en une gigantesque opération de propagande, avec des infrastructures sportives modernes, une cérémonie d'ouverture grandiose, la mise en avant des athlètes allemands et une diffusion massive par la radio et la télévision.
Le CIO a choisi Berlin comme ville hôte avant l'arrivée d'Hitler au pouvoir, mais a maintenu sa décision malgré les inquiétudes concernant le régime nazi.
L'Italie fasciste a également utilisé le sport pour affirmer sa puissance et promouvoir son idéologie:
Les victoires italiennes lors des Coupes du Monde de football de 1934 et 1938 ont été exploitées par le régime fasciste pour renforcer le sentiment national et glorifier Mussolini.
Le régime mettait l'accent sur les sports incarnant les valeurs militaires, comme l'escrime, la boxe et les sports mécaniques, ainsi que sur le football, symbole de virilité et d'esprit de combat.
L'encadrement des masses par le sport était également une motivation importante pour les régimes totalitaires:
Le sport offrait des possibilités de promotion individuelle et de prestige, favorisant l'intégration sociale et la loyauté envers le régime.
En Italie, les sports valorisés étaient ceux qui étaient perçus comme les plus aptes à développer les valeurs guerrières, préparant ainsi le peuple à l'affrontement.
En conclusion, les régimes totalitaires d'avant la Seconde Guerre mondiale ont instrumentalisé le sport pour asseoir leur pouvoir et diffuser leur idéologie. Le sport servait à la fois à façonner l'individu selon les normes du régime, à promouvoir un sentiment d'unité nationale et à masquer la réalité du régime aux yeux du monde.                                                                                                                                                                                   
Le sport soviétique entre les deux guerres: une vision ambivalente
Le sport sous l'URSS stalinienne durant l'entre-deux-guerres présente un tableau complexe. Contrairement à l'Allemagne nazie et à l'Italie fasciste qui ont ouvertement instrumentalisé le sport à des fins de propagande, le régime soviétique affichait une vision plus ambivalente, oscillant entre une volonté de promouvoir le sport comme un outil d'amélioration sociale et une certaine méfiance envers sa dimension spectaculaire et sa popularité potentiellement concurrente au culte du Parti.
En théorie, le sport soviétique était accessible à tous et devait rester amateur :
Il était perçu comme un moyen de lutter contre l'alcoolisme, l'illettrisme et de favoriser l'intégration des différents peuples de l'URSS.
Les grandes usines mettaient à disposition de leurs employés des clubs sportifs et du matériel gratuit.
Cependant, la réalité était plus nuancée :
L'amateurisme était souvent fictif, les sportifs de haut niveau bénéficiant de bourses secrètes de l'État.
Certains sports, considérés comme "bourgeois" (ski, tennis) ou "corrompus" par le professionnalisme (football), étaient marginalisés.
Staline voyait d'un mauvais œil la popularité du football, qui pouvait détourner l'attention des défilés et manifestations du Parti.
L'URSS n'a pas participé aux Jeux Olympiques avant 1952, préférant organiser ses propres événements sportifs, les Spartakiades, au sein du mouvement communiste international.
Le sport était néanmoins utilisé pour promouvoir l'image d'une URSS unie et égalitaire :
Des manifestations sportives grandioses rassemblaient des athlètes de toutes les républiques soviétiques.
Les parades sportives sur la Place Rouge mettaient en avant la discipline et la force physique des masses soviétiques, tout en glorifiant Staline.
En conclusion, le sport sous l'URSS stalinienne durant l'entre-deux-guerres était marqué par une contradiction :
D'un côté, il était promu comme un outil d'amélioration sociale, accessible à tous et favorisant l'intégration des peuples soviétiques.
De l'autre, il était surveillé de près par le régime, qui se méfiait de sa popularité et de son potentiel à détourner l'attention du Parti.
Le sport soviétique de cette période était donc un instrument ambivalent, tiraillé entre une volonté de propagande et une certaine méfiance de la part du régime.

Le boycott des Jeux de Moscou en 1980: Motivations et Conséquences
Le boycott des Jeux Olympiques de Moscou en 1980, initié par les États-Unis, fut un épisode marquant de la Guerre Froide. Plusieurs facteurs ont motivé cette décision, et ses conséquences ont eu un impact significatif sur le monde sportif et les relations internationales.
Motivations du boycott:
L'invasion soviétique de l'Afghanistan en 1979: Cette action militaire, condamnée par la communauté internationale, fut le principal argument avancé par les États-Unis pour justifier le boycott. Il s'agissait de protester contre l'agression soviétique et de tenter d'isoler l'URSS sur la scène internationale.
Le contexte de Guerre Froide et la rivalité entre les États-Unis et l'URSS: Le sport était devenu un terrain d'affrontement symbolique entre les deux superpuissances, chaque victoire sportive étant perçue comme une affirmation de la supériorité d'un système politique sur l'autre. Le boycott des Jeux de Moscou s'inscrivait dans cette logique de compétition idéologique.
La volonté américaine de montrer sa puissance et sa détermination: Après la défaite au Vietnam et la perte de l'Iran comme allié, les États-Unis cherchaient à réaffirmer leur leadership sur le monde libre. Le boycott des Jeux de Moscou était un moyen de montrer leur détermination à s'opposer à l'expansionnisme soviétique.
Conséquences du boycott:
Un succès mitigé: Seules 80 nations participèrent aux Jeux de Moscou, le plus faible nombre depuis 1956. Si le boycott priva l'URSS d'une reconnaissance internationale espérée, il ne fut pas suivi par tous les pays occidentaux. La France et la Grande-Bretagne, par exemple, décidèrent de participer aux Jeux.
Des représailles soviétiques: Quatre ans plus tard, l'URSS et ses alliés boycottèrent les Jeux Olympiques de Los Angeles en 1984, bien que moins de pays aient suivi cette initiative.
Une politisation accrue des Jeux Olympiques: Le boycott de 1980 marqua un tournant dans l'histoire des Jeux Olympiques, qui devinrent un enjeu géopolitique majeur. Les idéaux d'universalité et d'apolitisme de l'olympisme furent mis à mal par les rivalités de la Guerre Froide.
En conclusion, le boycott des Jeux de Moscou en 1980 fut un acte politique fort, motivé par la volonté américaine de protester contre l'invasion soviétique de l'Afghanistan et de réaffirmer son leadership sur le monde libre. Si le boycott eut un impact sur la participation aux Jeux, il ne parvint pas à isoler complètement l'URSS. Cet événement marqua une étape importante dans la politisation des Jeux Olympiques, qui devinrent un terrain d'affrontement symbolique de la Guerre Froide.

Le sport comme outil de soft power pour les pays émergents
Les pays émergents utilisent de plus en plus le sport comme un outil de soft power pour accroître leur visibilité internationale, à l'instar des régimes totalitaires d'avant la Seconde Guerre mondiale qui l'utilisaient pour promouvoir leur idéologie et affirmer leur puissance. Le sport est devenu un vecteur de rayonnement international, permettant aux pays émergents de s'affirmer sur la scène mondiale et de projeter une image positive de leur nation.
Investissements massifs et stratégies ambitieuses:
Candidatures aux grands événements sportifs : Les pays émergents investissent massivement pour accueillir des événements sportifs de renommée mondiale, tels que les Jeux Olympiques, les Coupes du Monde de football ou les Grands Prix de Formule 1. Ces événements offrent une plateforme exceptionnelle pour promouvoir l'image du pays, attirer les investissements étrangers et stimuler le tourisme.
Construction d'infrastructures sportives modernes : Les pays émergents construisent des stades, des centres d'entraînement et des installations sportives de pointe pour accueillir ces événements et développer leurs propres talents sportifs.
Investissements à l'étranger : Certains pays émergents, comme le Qatar, investissent dans des clubs sportifs étrangers, achètent des droits de diffusion télévisuelle et sponsorisent des événements sportifs internationaux pour accroître leur visibilité et leur influence.
Création de "fabriques à champions" : Les pays émergents mettent en place des programmes de détection et de formation des jeunes talents sportifs, avec un encadrement de haut niveau et des moyens importants.
Le sport comme outil de promotion et de développement :
Renforcement du sentiment national : Les victoires sportives suscitent un sentiment de fierté nationale et contribuent à unir la population autour d'un objectif commun.
Amélioration de l'image du pays : Les événements sportifs et les performances des athlètes permettent de projeter une image positive du pays, de modernité, de dynamisme et d'ouverture sur le monde.
Attraction des investissements et du tourisme : Les événements sportifs attirent des sponsors, des médias et des touristes, générant des revenus importants et contribuant au développement économique du pays.
Affirmation sur la scène internationale : Le sport offre aux pays émergents une tribune pour se faire entendre, promouvoir leurs intérêts et nouer des relations diplomatiques.
Exemples concrets :
La Chine : La Chine a investi massivement dans le sport pour devenir une puissance sportive mondiale et a accueilli les Jeux Olympiques de Pékin en 2008 avec un succès retentissant.
Le Qatar : Ce petit pays du Golfe Persique a utilisé le sport pour accroître sa visibilité internationale, notamment en accueillant la Coupe du Monde de football en 2022.
L'Éthiopie : Les succès des athlètes éthiopiens en course de fond ont contribué à faire connaître ce pays et à renforcer son sentiment national.
Limites et défis :
Inégalités et disparités : Tous les pays émergents n'ont pas les mêmes moyens pour investir dans le sport, et les inégalités entre les pays peuvent se refléter dans les résultats sportifs.
Risques de corruption et de dérives : L'importance des enjeux financiers peut entraîner des dérives, comme la corruption, le dopage ou l'exploitation des athlètes.
Politisation du sport : Le sport peut être instrumentalisé à des fins politiques, comme l'illustrent les boycotts des Jeux Olympiques pendant la Guerre Froide.
En conclusion, le sport est devenu un outil important de soft power pour les pays émergents, leur permettant d'accroître leur visibilité internationale, de promouvoir leur image et de contribuer à leur développement économique. Cependant, il est important que cette utilisation du sport soit encadrée et responsable, afin d'éviter les dérives et de préserver les valeurs de l'olympisme.                        

Le sport, un terrain d'affrontement symbolique pendant la Guerre Froide
Pendant la Guerre Froide, le sport a joué un rôle crucial en devenant un terrain d'affrontement symbolique entre les deux blocs, capitaliste et communiste. Les Jeux Olympiques, en particulier, ont cristallisé cette rivalité, transformant l'événement sportif en un véritable champ de bataille idéologique.
Le sport comme substitut à la guerre:
La dissuasion nucléaire empêchant tout affrontement direct entre les États-Unis et l'URSS, le sport, et notamment les Jeux Olympiques, est devenu un exutoire pour cette rivalité.
Les Jeux se sont transformés en un outil de propagande, chaque médaille étant perçue comme une victoire du système politique représenté par l'athlète.
L'URSS, après avoir longtemps boycotté les Jeux, a rejoint le CIO en 1951 et a participé aux Jeux Olympiques à partir de 1952, marquant le début d'une compétition acharnée avec les États-Unis.
Une course effrénée au succès et au dopage:
Les deux blocs ont mis en place des systèmes de détection et d'entraînement intensifs pour former des athlètes de haut niveau, capables de remporter des médailles et de glorifier leur nation.
La course au succès s'est accompagnée d'une course au dopage, particulièrement intense dans le bloc soviétique, où les athlètes étaient soumis à des programmes de dopage systématiques.
La RDA a développé ses propres méthodes de dopage, notamment pour les athlètes féminines, dans le but de maximiser les performances et de surpasser les autres nations.
Boycotts, soutiens et tensions:
Les Jeux Olympiques ont été le théâtre de boycotts et de démonstrations de force politique. L'Espagne, la Suisse et les Pays-Bas ont boycotté les Jeux de Melbourne en 1956 pour protester contre la répression soviétique en Hongrie.
Les États-Unis ont initié un boycott massif des Jeux de Moscou en 1980 en réponse à l'invasion soviétique de l'Afghanistan, un acte politique fort qui a réduit considérablement la participation aux Jeux.
L'URSS a riposté en boycottant les Jeux de Los Angeles en 1984, bien que moins de pays aient suivi son initiative.
Le sport comme reflet des tensions de la Guerre Froide:
Les Jeux Olympiques ont mis en scène la rivalité entre les deux Allemagnes, la RDA surpassant la RFA sur le plan sportif grâce à un dopage systématique.
Les tensions au sein du bloc soviétique se sont exprimées à travers des incidents sportifs, comme la bagarre générale entre les équipes de water-polo de l'URSS et de la Hongrie en 1956, ou le bras d'honneur du perchiste polonais Wladyslaw Kozakiewicz au public soviétique en 1980.
Les médias ont joué un rôle important en amplifiant la rivalité entre les deux blocs, chaque victoire sportive étant présentée comme une victoire idéologique.
Conclusion :
Le sport pendant la Guerre Froide a été bien plus qu'un simple divertissement. Il s'est transformé en un véritable enjeu géopolitique, reflétant les tensions, les rivalités et les idéologies des deux blocs. Les Jeux Olympiques, en particulier, ont cristallisé cette confrontation symbolique, devenant un terrain d'affrontement où chaque médaille était perçue comme une victoire du système politique qu'elle représentait.

Le Sport : Miroir des Inégalités et des Flux de la Mondialisation Économique
Le sport, loin d'être une simple activité de loisir, s'inscrit profondément dans les dynamiques de la mondialisation économique. Il en reflète les inégalités et les flux, agissant comme un révélateur des disparités entre les nations et les régions du monde.
L'inégalité de la mondialisation sportive:
Concentration des centres de pouvoir: L'Europe, l'Amérique du Nord et l'Asie (la Triade) dominent le sport mondial, concentrant les ressources, les infrastructures et les talents. L'Afrique et le Moyen-Orient restent des périphéries.
Domination de certains pays dans les palmarès: Aux Jeux Olympiques, 50% des médailles sont remportées par seulement 5 pays : les États-Unis, la Russie/URSS, l'Allemagne, la France et l'Italie.
Choix des villes hôtes : Les Jeux Olympiques ont majoritairement été accueillis par des pays de la Triade, renforçant l'idée d'un événement occidental pour les occidentaux. L'attribution des Jeux de 1996 à Atlanta, siège de Coca-Cola et CNN, plutôt qu'à Athènes, berceau des Jeux, illustre le poids des intérêts économiques dans le choix des villes hôtes.
Le sport comme vecteur de l'émergence:
Ascension des pays émergents: La Chine, grâce à des investissements massifs, s'est hissée au rang de puissance sportive mondiale. Sa performance aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008 en est la preuve.
Le sport comme outil de soft power: Des pays comme le Qatar investissent massivement dans le sport pour accroître leur visibilité internationale et projeter une image positive de leur nation. Ils candidatent à l'organisation de grands événements sportifs, construisent des infrastructures modernes et investissent dans des clubs étrangers.
Flux mondiaux et sport:
Marché international des joueurs: Le football illustre parfaitement la circulation des talents sportifs à l'échelle mondiale. Les joueurs brésiliens, par exemple, s'exportent massivement vers l'Europe, l'Asie, l'Amérique latine et les pays du Golfe, reflétant la nouvelle division internationale du travail.
Flux de marchandises : Les multinationales comme Nike, Adidas ou Coca-Cola investissent massivement dans le sponsoring sportif, signant des contrats avec des athlètes, des clubs et des fédérations. Cette présence renforce les inégalités entre les sports, favorisant ceux qui sont les plus médiatisés.
Flux d'informations: La médiatisation croissante des événements sportifs, notamment grâce à la télévision, renforce l'impact planétaire du sport et les revenus générés par les droits de retransmission.
Nuances et contradictions:
Performance des petits pays: Certains petits pays, comme la Jamaïque, les Bahamas ou Cuba, excellent dans des disciplines comme l'athlétisme, remettant en question la domination des pays riches.
Facteurs de réussite multiples: Les succès sportifs ne dépendent pas uniquement des ressources économiques. Les qualités innées, les infrastructures, la culture sportive et la motivation individuelle jouent également un rôle crucial.
Conclusion:
Le sport est un miroir déformant de la mondialisation économique. Il en reflète les inégalités, concentrant le pouvoir et les ressources dans les mains de quelques pays. Cependant, il offre aussi des opportunités d'émergence pour les pays en développement et révèle des dynamiques de flux et de circulation de talents, de marchandises et d'informations à l'échelle mondiale. Le sport, à la fois vecteur et reflet de la mondialisation, reste un terrain complexe où se mêlent compétition, enjeux économiques et aspirations individuelles.


TRAVAIL MICRO DISSERT

exemple de corrigé

Points:
/5 Vue générale du processus
/10 Qualité et pertinence des exemples ou des points de vues développés
/5 Logique de déroulements, cadrage du discours


Pourquoi et comment le sport est-il devenu si important à partir du XXème siècle?

Le sport est devenu important à partir du XXe siècle pour plusieurs raisons, tant sociales que culturelles, 

économiques et politiques.

 

Évolution sociale et culturelle

 

   - Mouvements sociaux: Le sport a servi de plateforme pour des mouvements sociaux, 

notamment les droits civiques et l'égalité des genres. Des figures emblématiques (ex: Jesse Owens, 

Thommy Smith) ont utilisé le sport pour promouvoir des changements sociaux.

 

   - Loisir et bien-être : Avec l'urbanisation et l'augmentation du temps libre, le sport est devenu 

une forme populaire de loisirs et de divertissement, contribuant au bien-être physique et mental 

des individus.

 

Médiatisation et commercialisation

 

   Télévision: L'essor de la télévision dans les années 1950 et 1960 a permis une diffusion massive 

des événements sportifs, rendant le sport accessible à un public beaucoup plus large.

 

   - Sponsoring et publicité: Les entreprises ont commencé à investir dans le sport, transformant 

les athlètes et les événements en marques, ce qui a accru la popularité et les revenus générés par 

le sport.

 

Internationalisation

 

   - Compétitions mondiales : Les Jeux Olympiques modernes, les Coupes du Monde de football et 

d'autres événements internationaux ont favorisé un sentiment d'unité et de compétition entre les 

nations.

 

   - Diffusion des sports : Des sports comme le football, le basketball et le tennis se sont répandus dans le monde entier, devenant des phénomènes culturels globaux.

 

Politique et pouvoir

 

   - Propagande : Des régimes politiques ont utilisé le sport comme un outil de propagande pour 

promouvoir leur idéologie. Par exemple, les Jeux Olympiques de Berlin en 1936 ont été utilisés par 

le régime nazi pour promouvoir l'image de l'Allemagne.

 

   - Diplomatie sportive: Le sport a également servi de moyen de diplomatie, facilitant des relations 

entre des nations en conflit, comme le "Ping Pong Diplomacy" entre les États-Unis et la Chine.

 

Éducation et développement personnel


    - Éducation physique : Les écoles et universités ont intégré le sport dans leurs programmes, 

reconnaissant ses bénéfices en matière de discipline, de travail d'équipe et de leadership.

 

   - Carrières professionnelles : Le sport est devenu une voie de carrière viable pour de nombreux 

athlètes, avec des structures professionnelles et des ligues organisées.

 

Conclusion

 

Au XXe siècle, le sport a évolué pour devenir un élément clé de la culture mondiale, influençant les 

sociétés de multiples manières. Son importance réside dans sa capacité à rassembler les gens, à 

promouvoir des valeurs, et à agir comme un miroir des enjeux sociopolitiques contemporains.

 

Exemple de copie intéressante en début d'année... (devoir "surprise" à la suite d'un cours 

en première heure. But: avoir un esprit de synthèse, organiser les idées, travail sur la mémoire 

à court terme, concentration en cours, compréhension, rentabilisation du travail en cours. 







 

RESUMES EN VIDEO:


Voici une liste de 20 thèmes de vidéos d'une minute sur l'importance du sport au XXe siècle, adaptés pour des élèves de terminale EPPCS :

 

1. **L'essor des compétitions sportives internationales** : Comment les JO ont changé la 

perception du sport.

2. **L'impact des médias** : Pourquoi la télévision a popularisé le sport dans les foyers.

3. **Le sport comme outil de propagande** : Comment les régimes politiques ont utilisé le sport.

4. **L'évolution des droits des athlètes** : De l'amateurisme au professionnalisme.

5. **Le sport et la société de consommation** : Pourquoi le sport est devenu un produit de masse.

6. **Les grandes figures sportives** : Comment des athlètes comme Muhammad Ali ont influencé la 

société.

7. **Le sport et les mouvements sociaux** : L'impact des luttes pour les droits civiques sur le sport.

8. **Le rôle des femmes dans le sport** : Comment la participation féminine a évolué au XXe siècle.

9. **Les bienfaits du sport sur la santé** : Pourquoi le sport est devenu essentiel pour le bien-être.

10. **Le sport et l'éducation** : L'importance de l'éducation physique dans les écoles.

11. **Les grands événements sportifs** : Comment la Coupe du Monde de football a changé le 

paysage sportif.

12. **Le sport comme symbole de paix** : Des exemples de réconciliation par le sport.

13. **L'impact des drogues dans le sport** : Pourquoi la question du dopage est devenue centrale.

14. **Le sport et la mondialisation** : Comment le sport transcende les frontières                                                   15. **Les innovations technologiques dans le sport** : Comment la technologie a changé la pratique 

sportive.

16. **Le sport et l'identité nationale** : Comment les nations utilisent le sport pour se définir.

17. **Les inégalités dans le sport** : Pourquoi certaines communautés sont sous-représentées.

18. **Le sport et l'environnement** : Comment le sport prend en compte les enjeux écologiques.

19. **Les stéréotypes de genre dans le sport** : Comment le sport défie ou renforce les stéréotypes.

20. **Le sport comme moyen dintégration** : Comment le sport aide à lintégration des immigrés.

21. **Comment le sport a-t-il été influencé par les conflits mondiaux ?** : L'impact des guerres sur les événements sportifs.

22. **Pourquoi le sport est-il devenu un spectacle ?** : L'évolution du sport vers le divertissement.

23. **Quel est le rôle des sponsors dans le sport moderne ?** : Comment le financement a changé la dynamique sportive.

24. **Comment le sport contribue-t-il à la cohésion sociale ?** : Les effets d                                                u sport sur les communautés locales.                                                

25. **Pourquoi le sport est-il un vecteur de valeurs éthiques et morales ?** : Les leçons de vie 

transmises par le sport.                                            

 

A voir! - SUPPORTS VIDEOS à regarder


Prendre des notes pour pouvoir rapporter à l'écrit les 


éléments importants extraits des séquences :


Les JO et la géopolitique:

https://www.youtube.com/watch?v=0qeDTwq3Y5U


JO. deBerlin et propagande Nazie (sport et propagande)

https://www.youtube.com/watch?v=asy7GkAXr9g


Mexico 1968 (poings gantés)
https://www.youtube.com/watch?v=EUxvFFXnvX4


JO Moscou (boycott)

https://www.youtube.com/watch?v=5Beyz-kTOH4   


NIKE (montée des marques)

https://www.youtube.com/results?search_query=histoire+de+nike


Michael Jordan (starification du sportif)

https://www.youtube.com/watch?v=ZVL9KgHyKRk

                                                                                                                                        

Voici quelques figures historiques marquantes du 
développement du sport à partir du XXe siècle, 
incluant des athlètes et d'autres personnalités influentes :

### Athlètes

1. **Jesse Owens** - Athlète américain qui a remporté quatre médailles d'or 
aux Jeux olympiques de 1936 à Berlin, défiant les idéologies raciales 
du régime nazi. Sport et totalitarisme.


2. **Cassius Clay (Muhammad Ali)** - Boxeur américain connu pour son 
style flamboyant et ses combats légendaires, il a aussi été un symbole 
de la lutte pour les droits civiques dans les années 1960. Sport et revendications.

3. **Billie Jean King** - Tenniswoman américaine qui a remporté 
39 titres du Grand Chelem et a été une pionnière pour l'égalité des sexes 
dans le sport. Sport et femmes.

4. **Pelé** - Footballeur brésilien considéré comme l'un des plus grands 
joueurs de tous les temps, il a remporté trois Coupes du Monde (1958, 
1962, 1970). Sport et followers.


5. **Michael Jordan** - Considéré comme le meilleur joueur de basketball 
de tous les temps, il a popularisé le basketball dans le monde entier. Sport et business.



### Personnalités Influentes

1. **Pierre de Coubertin** - Fondateur des Jeux olympiques modernes en 
1896, il a joué un rôle clé dans la promotion du sport en tant qu'outil 
d'éducation et de paix.


2. **Avery Brundage** - Président du Comité international olympique (CIO) 
de 1952 à 1972, il a été une figure 
controversée, notamment pour sa gestion des Jeux de Munich en 1972.

3. **John Wooden** - Entraîneur de basketball universitaire, il a remporté 
10 championnats NCAA avec l'équipe des UCLA Bruins et est respecté pour 
sa philosophie de coaching.

4. **Bobby Fischer** - Maître d'échecs américain qui a remporté le championnat
 du monde en 1972, il a popularisé le jeu d'échecs aux États-Unis.


5. **Gertrude Ederle** - Nageuse américaine qui, en 1926, est devenue la 
première femme à traverser la Manche, devenant une icône du sport féminin.


Ces figures ont non seulement marqué leur sport mais ont également eu un
 impact social et culturel significatif.        

Joseph Mimoun

Alice Milliat
https://www.youtube.com/watch?v=SGPU8CtA0gI                  

L’histoire des JO


L’olympisme une histoire des valeurs


La face cachée de De Coubertin

Les JO incroyables de 1900 (exposition universelle de Paris)

JO de Paris de 1924


Histoire de l’évolution des Jeux Olympiques


Sport et guerre froide USA URSS


Sport et guerre froide


JO et géopolitique


Jeux olympiques de Berlin 1936

Les J.O de 84: Quand la Guerre Froide Failli Tuer Mc Donald !


JO et guerre froide


Les boycotts de 76, 80 et 84 (années charnière) 


L’épreuve du 100M (mythologie moderne des JO)

Des balbutiements du sprint aux records d’Usain Bolt, Jean-Christophe Rosé et Benoît Heimermann retracent l’histoire du 100 mètres, épreuve phare des Jeux olympiques, et de ses champions.   Repousser les limites de l’espèce humaine : voilà à quoi semblent aspirer les coureurs qui, tous les quatre ans, s’élancent sur la piste du 100 mètres, l'épreuve reine du programme olympique. Mais pour qu’Usain Bolt, recordman de la distance avec ses explosives 9 secondes 58, devienne le sprinteur le plus rapide de l’histoire, franchissant la ligne d’arrivée à quelque 44 km/h, il aura fallu plus d’un siècle de compétition, de perfectionnement technique et de préparation acharnée. À compter de l’année 1896, où la Grèce accueille les premiers Jeux olympiques modernes, sport et progrès scientifique ne cesseront d’aller de pair. Profitant des inventions successives, comme celles du starting-block, de la piste en tartan ou du chronométrage électronique, les athlètes entrent dans l’ère de l’optimisation du geste – position de départ, amplitude de la foulée, angle du buste fendant l’air – pour devancer leurs adversaires. Alors que le premier champion, l’Américain Thomas Burke, a gagné l’or en 12 secondes, il faudra des décennies pour que soit franchie la barre légendaire des 10 secondes chez les hommes, véritable mur du son rapporté à l'athlétisme… Harold Abrahams, premier sprinteur professionnel et vainqueur des JO de 1924 ; Jesse Owens, qui, par la grâce de sa foulée, défia les théories nazies lors de ceux de Berlin, en 1936 ; Fanny Blankers-Koen et Wilma Rudolph, étonnantes championnes des Trente Glorieuses ; Valeriy Borzov, modèle de l’"Homo sovieticus" issu de l’usine à champions que deviendra l’URSS et préfigurant l’entrée dans l’ère trouble du dopage… Les réalisateurs Jean-Christophe Rosé et Benoît Heimermann retracent avec élégance l’histoire d’une épreuve dont l’apparente simplicité cache une extraordinaire richesse, et qui s’aborde volontiers sous l’angle de la "mythologie" contemporaine. En égrenant la généalogie des athlètes entrés dans la légende, ils explorent à travers eux ce que la performance a de fascinant et de vertigineux. Documentaire de Jean-Christophe Rosé (France, 2023, 53mn)




Conflits majeurs survenus depuis la Seconde Guerre mondiale

Voici une présentation succincte des conflits majeurs survenus depuis la Seconde Guerre mondiale, avec le titre de la guerre, les dates et les belligérants impliqués :
1950-1953 / 
## 1. Guerre de Corée
- **Dates** : 1950 - 1953
- **Belligérants** : 
  - Corée du Nord (soutenue par la Chine et l'URSS)
  - Corée du Sud (soutenue par les États-Unis et les forces des Nations Unies)

## 2. Guerre du Vietnam
- **Dates** : 1955 - 1975
- **Belligérants** :
  - Vietnam du Nord (soutenu par l'URSS et la Chine)
  - Vietnam du Sud (soutenu par les États-Unis)

## 3. Guerre des Six Jours
- **Dates** : 1967
- **Belligérants** :
  - Israël
  - Égypte, Jordanie, Syrie

## 4. Guerre du Yom Kippour
- **Dates** : 1973
- **Belligérants** :
  - Israël
  - Égypte, Syrie

## 5. Guerre Iran-Irak
- **Dates** : 1980 - 1988
- **Belligérants** :
  - Iran
  - Irak

## 6. Guerre du Golfe
- **Dates** : 1990 - 1991
- **Belligérants** :
  - Irak (sous Saddam Hussein)
  - Coalition internationale (dirigée par les États-Unis)

## 7. Guerre de Bosnie
- **Dates** : 1992 - 1995
- **Belligérants** :
  - Bosniens musulmans
  - Serbes de Bosnie
  - Croates de Bosnie

## 8. Guerre en Afghanistan
- **Dates** : 2001 - 2021
- **Belligérants** :
  - Forces de la coalition (dirigées par les États-Unis)
  - Talibans

## 9. Guerre d'Irak
- **Dates** : 2003 - 2011
- **Belligérants** :
  - Coalition internationale (dirigée par les États-Unis)
  - Irak (sous Saddam Hussein et ensuite différents groupes insurgés)

## 10. Conflit en Syrie
- **Dates** : 2011 - présent
- **Belligérants** :
  - Gouvernement syrien
  - Divers groupes rebelles, y compris l'État islamique
  - Forces kurdes
  - Interventions étrangères (Russie, États-Unis, Turquie, etc.)

## 11. Guerre en Ukraine
- **Dates** : 2014 - présent
- **Belligérants** :
  - Ukraine
  - Russie (soutien aux séparatistes dans l'est de l'Ukraine)

Cette liste n'est pas exhaustive mais couvre les principaux conflits.

La **Guerre froide** (1947 - 1991) était une période de tension géopolitique entre les États-Unis et l'Union soviétique, caractérisée par une lutte d'influence, une course aux armements nucléaires, et des conflits indirects à travers le monde. Elle se manifestait par la rivalité idéologique entre le capitalisme et le communisme, sans entrer dans un conflit militaire direct entre les deux superpuissances.

Conflits majeurs durant la Guerre froide

1. **Guerre de Corée**
   - **Dates** : 1950 - 1953
   - **Lieu** : Corée
   - **Belligérants** : 
     - Corée du Nord (soutenue par la Chine et l'URSS)
     - Corée du Sud (soutenue par les États-Unis et les forces des Nations Unies)

2. **Révolution cubaine**
   - **Dates** : 1953 - 1959
   - **Lieu** : Cuba
   - **Belligérants** : 
     - Forces révolutionnaires dirigées par Fidel Castro
     - Gouvernement de Fulgencio Batista (soutenu par les États-Unis)

3. **Guerre du Vietnam**
   - **Dates** : 1955 - 1975
   - **Lieu** : Vietnam
   - **Belligérants** : 
     - Vietnam du Nord (soutenu par l'URSS et la Chine)
     - Vietnam du Sud (soutenu par les États-Unis)

4. **Crise de Suez**
   - **Dates** : 1956
   - **Lieu** : Égypte
   - **Belligérants** : 
     - Égypte (dirigée par Nasser)
     - Royaume-Uni, France, Israël

5. **Guerre d'Algérie**
   - **Dates** : 1954 - 1962
   - **Lieu** : Algérie
   - **Belligérants** : 
     - Front de libération nationale (FLN)
     - France

6. **Invasion de la Tchécoslovaquie**
   - **Dates** : 1968
   - **Lieu** : Tchécoslovaquie
   - **Belligérants** : 
     - Pacte de Varsovie (URSS, Pologne, Hongrie, etc.)
     - Tchécoslovaquie (réforme du Printemps de Prague)

7. **Guerre du Vietnam**
   - **Dates** : 1955 - 1975
   - **Lieu** : Vietnam
   - **Belligérants** : 
     - Vietnam du Nord (soutenu par l'URSS et la Chine)
     - Vietnam du Sud (soutenu par les États-Unis)

8. **Guerre de Biafra**
   - **Dates** : 1967 - 1970
   - **Lieu** : Nigeria
   - **Belligérants** : 
     - République du Biafra
     - Nigeria (soutenu par des puissances occidentales)

9. **Guerre du Kippour**
   - **Dates** : 1973
   - **Lieu** : Moyen-Orient
   - **Belligérants** : 
     - Israël
     - Égypte et Syrie (soutenus par l'URSS)

10. **Conflit en Afghanistan**
    - **Dates** : 1979 - 1989
    - **Lieu** : Afghanistan
    - **Belligérants** : 
      - URSS (intervention militaire)
      - Moudjahidines (soutenus par les États-Unis et d'autres pays)

11. **Guerre du Salvador**
    - **Dates** : 1980 - 1992
    - **Lieu** : Salvador
    - **Belligérants** : 
      - Gouvernement salvadorien (soutenu par les États-Unis)
      - Front Farabundo Martí de libération nationale (FMLN)

12. **Guerre des Malouines**
    - **Dates** : 1982
    - **Lieu** : Malouines
    - **Belligérants** : 
      - Royaume-Uni
      - Argentine

Cette liste couvre certains des conflits les plus significatifs de la Guerre froide, mais il en existe d'autres. 


Exemple de contrôle de connaissances:
Situer les conflits (où et qui ?) :
1950-1953 / 1953-1959 / 1955-1975 / 1956 / 1954-1962 / 1967 / 1967-1970 / 1968 / 1973 / 1980-1992 / 1979-1989 et 1980-1988 / 1982 : 1990-1991 / 1992-1995 / 2001-2012 / 
2003-2011 / 2011 2024 / 2024


Voici la liste des Jeux olympiques modernes, avec leur lieu et leurs dates :

### Jeux Olympiques d'été

1. **Athènes, Grèce** - 1896
2. **Paris, France** - 1900
3. **Saint-Louis, États-Unis** - 1904
4. **London, Royaume-Uni** - 1908
5. **Stockholm, Suède** - 1912
6. **Berlin, Allemagne** - 1916 (annulés à cause de la Première Guerre mondiale)
7. **Antwerp, Belgique** - 1920
8. **Paris, France** - 1924
9. **Amsterdam, Pays-Bas** - 1928
10. **Los Angeles, États-Unis** - 1932
11. **Berlin, Allemagne** - 1936
12. **Londres, Royaume-Uni** - 1948
13. **Helsinki, Finlande** - 1952
14. **Melbourne, Australie** - 1956
15. **Rome, Italie** - 1960
16. **Tokyo, Japon** - 1964
17. **Mexico, Mexique** - 1968
18. **Munich, Allemagne** - 1972
19. **Montréal, Canada** - 1976
20. **Moscou, URSS** - 1980
21. **Los Angeles, États-Unis** - 1984
22. **Séoul, Corée du Sud** - 1988
23. **Barcelone, Espagne** - 1992
24. **Atlanta, États-Unis** - 1996
25. **Sydney, Australie** - 2000
26. **Athènes, Grèce** - 2004
27. **Pékin, Chine** - 2008
28. **Londres, Royaume-Uni** - 2012
29. **Rio de Janeiro, Brésil** - 2016
30. **Tokyo, Japon** - 2020 (reportés en 2021 à cause de la pandémie)
31. **Paris, France** - 2024 (prévu)

Liste mnémotechnique des JO été.

A.PA.SA.LO.   

STO.BER.AN.PA.  

AMS.LO.BE.LO.

HEL.ME.RO.TO.  

ME.MU.MO.MOS.

LO.SE.BAR.A.SY.  

A.PE.LO.RI.TO.PA 



### Jeux Olympiques d'hiver

1. **Chamonix, France** - 1924
2. **Saint-Moritz, Suisse** - 1928
3. **Lake Placid, États-Unis** - 1932
4. **Garmisch-Partenkirchen, Allemagne** - 1936
5. **Sapporo, Japon** - 1972
6. **Innsbruck, Autriche** - 1964
7. **Grenoble, France** - 1968
8. **Lake Placid, États-Unis** - 1980
9. **Sarajevo, Yougoslavie** - 1984
10. **Calgary, Canada** - 1988
11. **Albertville, France** - 1992
12. **Lillehammer, Norvège** - 1994
13. **Nagano, Japon** - 1998
14. **Salt Lake City, États-Unis** - 2002
15. **Turin, Italie** - 2006
16. **Vancouver, Canada** - 2010
17. **Sotchi, Russie** - 2014
18. **Pékin, Chine** - 2022
19. **Milano-Cortina, Italie** - 2026 (prévu)

Cette liste couvre tous les Jeux Olympiques modernes, d'été et d'hiver.