Avenir Sport

Avenir Sport
EPPCS, la spécialité EPS au BAC du lycée Arthur Rimbaud d'Istres.

Nombre total de pages vues

POUR RETOURNER SUR LE BLOG EPS DU LYCEE RIMBAUD CLIQUER DANS LA MARGE A DROITE SUR LE LOGO

SOMMAIRE

Cliquez sur un thème...

Sommaire:

C'est le nombre de pages vues sur ce blog...

Comment utiliser ce blog?

Vous pouvez accéder aux articles en cliquant dessus. Certains sont succincts d'autres plus complets. Le blog rassemble les informations utiles et mes approches relatives aux écrits en EPPCS de terminale. Ce blog n'est pas un modèle, c'est une forme possible de transmission. Vous retrouverez tous les éléments nécessaires afin de boucler le programme. Certains sont plus méthodologiques, d'autres sont à titre informatifs. Bon courage et que la force soit avec vous! Franck Martini. ;)



 LE SPORT SANTE

Le sport-santé recouvre la pratique d'activités physiques ou sportives qui contribue à la santé et au bien-être du pratiquant, conformément à la définition de la santé selon l'organisation mondiale de la santé, en agissant aux plans physique, psychologique et social.

La pratique du sport-santé, différente du sport pour tous et du sport loisir, vise d'une part, dans le cadre de la prévention primaire, à maintenir la santé du sujet sain et à prévenir l'apparition de maladies chroniques et la perte d'autonomie et, d'autre part, elle contribue à une meilleure qualité de vie (mieux vivre avec la maladie) chez les personnes atteintes de pathologies chroniques non transmissibles et prévient l'aggravation et/ou la récidive de ces maladies chroniques (prévention tertiaire).

Selon l'OMS, la sédentarité, cause majeure de mortalité dans le monde, est à l'origine de deux millions de décès chaque année. "La sédentarité tue plus que le tabac". La promotion de la pratique des activités physiques, priorité de santé publique, participant à la lutte contre la sédentarité permet de gagner des années de vie en bonne santé, de diminuer ou de prévenir les risques liés aux maladies chroniques.

L'expertise collective de l'INSERM (2008) confirme les bienfaits d'une pratique RASP (régulière, adaptée, sécurisée, progressive) sur la santé.

Le sport-santé est un programme centré sur la pratique d'activités physiques ou sportives de type RASP comme facteur de santé.

A ce titre, les activités sport-santé doivent obligatoirement être adaptées au public et encadrées par des éducateurs formés spécifiquement au sport-santé.

Lexique


Activité Physique :

Tout mouvement corporel produit par la contraction des muscles squelettiques entraînant une augmentation de la dépense énergétique au dessus de la dépense de repos. Il existe 4 types d’activités physiques : - Lors des activités professionnelles - Dans le cadre de la vie domestique (le ménage par exemple) - Lors des transports - Lors des activités de loisirs (l’activité sportive par exemple)

Diabète (de type 2) :

Le diabète est une maladie caractérisée par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire par un taux trop élevé de glucose (sucre) dans le sang. Cette maladie survient généralement chez les adultes, et touche davantage les personnes obèses ou ayant un surplus de poids.

Hypertension artérielle :

L’Hypertension artérielle est l’augmentation de la pression du sang dans les artères. Elle peut provoquer des maladies cardiovasculaires

Infarctus du Myocarde :

L’infarctus du Myocarde, ou crise cardiaque, est l’obstruction d’une artère qui alimente le cœur en sang et donc en oxygène.

Maladie chronique :

Une maladie chronique est une affection de longue durée, évolutive, associée à une invalidité et à une menace de complications graves.

Maladie cardiovasculaire :

Une maladie cardiovasculaire est une maladie qui se rapporte au cœur et aux vaisseaux.

Santé :

Selon l’OMS, « la santé est un état complet de bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité. »

Sédentarité :

Le comportement sédentaire est l’état dans lequel les mouvements d’une personne sont réduits au minimum. La dépense énergétique de la personne est proche de celle du repos.

  • "Synthèse et Analyse 2015 : plans régionaux Sport, santé, bien-être"
  • "Synthèse et Analyse 2014 : plans régionaux Sport, santé, bien-être"
  • "Dispositifs d’activités physiques et sportives en direction des âgés"

VIDEOS SPORT SANTE

Les chiffres sport santé

https://injep.fr/tableau_bord/les-chiffres-cles-du-sport-2023-pratiques-sportives-et-sante/

Les thèmes sport-santé (important)

https://www.youtube.com/playlist?list=PLzC_DmQI4HUIC4nK-wJeIIu7so7pWh2sT

Maison sport santé

https://www.youtube.com/watch?v=vub0PoovqqY 

https://www.info.gouv.fr/actualite/le-reseau-des-maisons-sport-sante-s-elargit (doc)

Les réseaux de santé

https://www.lamedecinedusport.com/les-reseaux-transversaux-sport-sante-outil-de-promotion-de-la-sante-par-les-aps/Une vue simple du sport santé en général






CONFERENCES AU LYCEE RIMBAUD SPORT SANTE

La partie 1 à 4 sur 4 de la conférence sur le Sport Santé d'Arnaud Gebleux (OMS Istres) et Cécilia Révol (chargée de mission en sport adapté) au lycée Arthur Rimbaud pour les élèves de la Spécialité EPS et de l'Option Sport. Enseignants cadres: Derot Jean Louis et Martini Franck.

Partie 1


Partie 2


Partie 3


Partie 4


Le « sport-santé » recouvre la pratique d’activités physiques ou sportives qui contribuent au bien-être et à la santé du pratiquant conformément à la définition de la santé par l’organisation mondiale de la santé (OMS) : physique, psychologique et sociale.

De quoi parle-t-on ?

Retenons que le « sport-santé » recouvre la pratique d’activités physiques ou sportives qui contribuent au bien-être et à la santé du pratiquant conformément à la définition de la santé par l’organisation mondiale de la santé (OMS) : physique, psychologique et sociale.

Aussi que la pratique d’activités physiques ou sportives contribue au maintien de la santé chez le sujet sain dans le cadre de la prévention primaire. Elle contribue  chez les personnes vivant avec une maladie chronique non transmissible à améliorer l’état de santé et à prévenir l’aggravation et/ou la récidive de ces maladies chroniques (prévention tertiaire).

Enjeux et mesures

• Lutter contre l’inactivité physique permet de gagner des années de vie en bonne santé, de diminuer ou de prévenir les risques liés aux maladies chroniques.


Pratique sportive et état de santé

 

Cette fiche présente un tour d’horizon des liens entre pratique sportive et santé : la santé comme motivation à la pratique, l’état de santé physique et psychologique des sportifs, et enfin les problèmes de sommeil et d’addictions chez les sportifs et non-sportifs. Les pratiquants d’une activité sportive se déclarent plus souvent en bonne santé, mais il est compliqué de déterminer des liens causaux dans cette relation. Si la pratique sportive peut améliorer l’état de santé, un problème de santé peut inversement affecter cette pratique : la diminuer en raison de difficultés physiques, ou l’augmenter pour améliorer sa santé. En outre, la pratique sportive comme l’état de santé d’un individu ont tous deux des liens avec d’autres caractéristiques comme l’âge ou le sexe.

Les résultats de cette fiche sont issus de l’édition 2017 du Baromètre santé réalisé par Santé publique France. Cette édition interroge 12 637 enquêtés représentatifs de la population des 18-75 ans résidant en France métropolitaine sur leur état de santé et, pour la première fois depuis 2000, sur leur pratique sportive. Les personnes sont interrogées sur les activités sportives réalisées au cours des douze derniers mois (si plusieurs activités ont été pratiquées, seules les deux principales sont déclarées) ainsi que sur leur état de santé perçu synthétisé ici en deux modalités : « bonne santé » (75 % des répondants, incluant les réponses « très bonne » et « bonne ») et « mauvaise santé » (25 %, incluant « assez bonne », « mauvaise » et « très mauvaise »).

 

DES SPORTIFS EN MEILLEURE SANTÉ QUE LES NONSPORTIFS

En 2017 en France métropolitaine, sept personnes âgées de 18 à 75 ans sur dix déclarent avoir pratiqué au moins une activité sportive au cours des douze derniers mois : elles sont désignées dans cette publication comme « pratiquantes » ou « sportives », même s’il ne s’agit pas forcément de pratiquants réguliers. De plus, il convient de garder à l’esprit que l’estimation de la part des pratiquants dépend du périmètre retenu et de la manière dont sont formulées les questions de l’enquête (Michot, 2021).

Parmi les pratiquants, 80 % se déclarent en bonne santé, contre 64 % des non-pratiquants (tableau 1). De même, 59 % des sportifs se sentent épanouis (qualités de vies présente et future jugées respectivement à au moins 7/10 et 8/10), contre 46 % des non-sportifs (tableau 1). À l’inverse, près de trois non-sportifs sur dix présentent un problème de santé les limitant dans leurs activités habituelles contre seulement 18 % des sportifs (tableau 1). Ces chiffres témoignent d’un lien fort et ambivalent entre pratique sportive et état de santé (Lefèvre, Raffin, 2021).

La santé recouvre de nombreux aspects plus spécifiques (obésité, diabète, pathologies cardio-vasculaires, maladies respiratoires, santé mentale), qui peuvent également avoir des liens propres avec l’activité physique (ANSES, 2016). Par exemple, seulement 11 % des sportifs peuvent être considérés comme obèses (indice de masse corporelle supérieur à 30) contre 20 % des non-pratiquants (tableau 1), sans qu’il soit toujours possible de distinguer quelle est la cause et quel est l’effet.

LA SANTÉ, UNE DES DEUX MOTIVATIONS PRINCIPALES À LA PRATIQUE

Les pratiquants sont conscients des bienfaits possibles du sport puisqu’ils sont près de sept sur dix à déclarer pratiquer principalement pour leur santé, ce qui en fait la deuxième motivation la plus citée juste après le plaisir, avant les cinq autres propositions : maigrir, se muscler, faire des rencontres, gagner, être obligé (famille, école, médecin, etc.). 22 % des sportifs déclarent pratiquer pour leur santé alors même qu’ils ne déclarent pas pratiquer pour le plaisir (ils pouvaient cocher autant de réponses qu’ils le souhaitaient). Les sportifs qui déclarent la santé comme motif de pratique ne sont pas plus nombreux à se déclarer en bonne santé que ceux qui ne la citent pas, mais ils ont un profil différent : ils ont plus souvent un problème de santé chronique ou durable (+ 8 points), et sont plus âgés. Ainsi, la santé est citée comme motivation par 75 % des 65-75 ans contre seulement 58 % des 18-24 ans, et l’état de santé perçu est moins bon chez les personnes âgées. Au sein d’une même classe d’âge, on n’observe toutefois pas de différence significative de santé perçue entre les sportifs motivés par la santé et les autres.


UNE MEILLEURE SANTÉ AU SEIN DES UNIVERS SPORTIFS PRATIQUÉS PAR LES PLUS JEUNE

Le ou les deux sports cités par les pratiquants sont regroupés par univers sportifs, qui sont construits par proximité des activités (par exemple l’univers des activités de la forme et de la gymnastique regroupe musculation, fitness, pilates, haltérophilie, gymnastique douce, etc.). 74 % des sportifs pratiquant la course ou la marche – univers le plus répandu (pratiqué par un sportif sur deux) – se déclarent en bonne santé. Parmi les pratiquants d’activités de la forme et de la gymnastique – deuxième univers pratiqué par 31 % des sportifs – 82 % se déclarent en bonne santé. Les pratiquants des univers athlétisme (15 % des sportifs) ou sports collectifs (9 %) sont les plus nombreux à se déclarer en bonne santé (89 %).


Ces différences semblent largement expliquées par l’âge des pratiquants. En effet, les plus jeunes (de 18 à 34 ans) sont surreprésentés dans les univers de l’athlétisme et des sports collectifs tandis que plus de la moitié des pratiquants de course et de marche ont plus de 54 ans. Pour une même classe d’âge, les différences de santé entre univers sont restreintes (graphique 1). Toutefois les sportifs âgés de 35 à 75 ans pratiquant l’athlétisme ou d’autres sports moins investis (dont les sports collectifs) se déclarent en meilleure santé que les sportifs du même âge qui pratiquent d’autres univers. Les hommes, les personnes plus qualifiées et en emploi, et celles avec moins de problèmes de santé chroniques ou limitants sont surreprésentés parmi les pratiquants de ces sports.

 

LES SPORTIFS, ET SURTOUT LES SPORTIVES, MOINS AFFECTÉS PAR DES PROBLÈMES PSYCHOLOGIQUES

La fragilité psychologique, mesurée à partir de sentiments ressentis les quatre dernières semaines (nervosité, découragement, détente, tristesse et bonheur), est présente chez davantage de non-sportifs (36 % contre 23 % des pratiquants – tableau 1). D’autres troubles psychologiques plus sévères comme l’anxiété, la dépression et les crises suicidaires sont plus fréquents chez les non-pratiquants. Ainsi, 10 % des non-sportifs déclarent avoir déjà tenté de se suicider, contre 6 % des sportifs. Le lien entre anxiété ou épisodes dépressifs et (non) pratique sportive semble plus marqué chez les femmes que chez les hommes. Ainsi, 54 % des non sportives et 43 % des sportives souffrent d’anxiété (mesurée à partir de sentiments ressentis les jours précédents l’enquête : tension, peur, souci, décontraction, bougeotte et panique), tandis que l’écart n’est que de 3 points chez les hommes. De même, 16 % des femmes non sportives ont connu une dépression dans l’année et 10 % des sportives, contre 7 % des hommes non sportifs et 5 % des sportifs.

 

UN MEILLEUR SOMMEIL CHEZ LES SPORTIFS

Les pratiquants d’une activité sportive dorment généralement mieux que les non-sportifs. 47 % des sportifs de notre étude ont un temps de sommeil conforme aux recommandations usuelles (de 7 à 9 heures entre 18 et 64 ans et de 7 à 8 heures après 64 ans) contre 41 % des non-sportifs. À l’inverse, le temps de sommeil de 27 % des non pratiquants diffère de plus d’une heure des recommandations, soit 7 points de plus que pour les pratiquants. D’autres indicateurs portant sur la qualité du sommeil sont également plus favorables pour les sportifs : 80 % d’entre eux disent avoir un sommeil récupérateur (tableau 1) et seulement 12 % être victimes d’insomnies, contre respectivement 71 % et 18 % des non-pratiquants, et les sportifs s’endorment en moyenne un peu plus rapidement.

 

DES SPORTIFS MOINS SUJETS AUX ADDICTIONS

La consommation de substances addictives psychoactives (alcool, tabac, etc.), généralement nocives pour la santé, semble moins élevée chez les sportifs : 23 % sont fumeurs quotidiens contre 35 % des non-sportifs, et 9 % consomment de l’alcool quotidiennement contre 12 % des non-sportifs (tableau 1). Plusieurs hypothèses peuvent être émises : les sportifs, plus attentifs à leur santé, pourraient éviter ces consommations nocives ; moins fragiles psychologiquement, ils pourraient aussi être moins vulnérables face aux addictions. Les effets physiologiques de certaines substances, dommageables pour la performance sportive (par exemple, fumer diminue les capacités cardiovasculaires) pourraient aussi décourager les consommateurs d’avoir une pratique sportive ou, inversement, les encourager à stopper leur consommation. Ces deux dernières hypothèses seraient cohérentes avec la part plus importante d’anciens fumeurs parmi les sportifs que parmi les non-sportifs (32 % contre 28 %). Les consommations plus occasionnelles, que les Français n’associent pas forcément à un effet nocif pour la santé, s’écartent toutefois de ce schéma : les sportifs sont par exemple plus nombreux à consommer de l’alcool au moins une fois par semaine mais pas tous les jours.

 

POUR ALLER PLUS LOIN

Santé publique France, 2018, Baromètre Santé 2017.
Michot T., 2021, La pratique d’activités physiques et sportives en France. Revue de la littérature et des données statistiques, INJEP Notes & Rapports.
Galey C., 2020, La pratique sportive chez les adultes en France en 2017 et évolutions depuis 2000 : résultats du Baromètre de Santé publique France.
ANSES, 2016, Actualisation des repères du PNNS. Révisions des repères relatifs à l’activité physique et à la sédentarité, Avis de l’ANSES, Rapport d’expertise collective.
Maisonnave C., Dietsch B., 2021, Quels pratiquants et quelles pratiques selon les univers sportifs ?, INJEP Notes & Rapports.
Lefèvre B., Raffin V., 2021, « Les freins à la pratique des Français peu ou non sportifs : des situations hétérogènes », INJEP Analyses et synthèses, no 52.


Données scientifiques

Bienfaits et recommandations :

Rapports : Janvier 2014 : « Dispositif d’APS en direction des âgés », rapport Présidé par le Professeur Daniel Rivière

2013 : « surpoids, obésité et risques de cancers », Institut national du cancer, collection fiches repères, www.e-cancer.fr

2012 : rapport de l’Académie de médecine : « Trois bonnes raisons de prescrire une activité sportive », www.academie-medecine.fr

2011 : le centre d’analyse stratégique (CAS) a émis 6 propositions pour « inciter le plus grand nombre à pratiquer un sport ou une activité physique », www.strategie.gouv.fr

2011 : Promouvoir l’activité physique des jeunes, élaborer et développer un projet type Icaps www.inpes.sante.fr

Recommandations

Les dernières recommandations de l’OMS rappellent et précisent notamment pour trois classes d’âges (5-17ans, 18-64 ans et 65 ans ou plus), les niveaux recommandés d’activité physique pour la santé. www.who.int

2010 : Recommandations Mondiales sur l’activité physique pour la santé, OMS, www.who.int

2010 : Charte de Toronto pour l’activité physique, 3ème conférence internationale sur l’activité physique et la santé publique, www.global.org

2008 : recommandations du groupe de travail de l’Union Européenne « sport santé », www.eufic.org

Publications scientifiques

2013 : Physical activity and type 2 diabetes. Recommandations of the SFD (Francophone Diabetes society) diabetes and physical activity working group, Diabetes Metabolism, www.sciencesdirect.com

2012 : « Activité physique et diabète de type 2 », référentiel de la Société Francophone du Diabète (SFD), 2011, Médecine des maladies métaboliques, Février 2012-volume 6-n°1, www.sfdieabet.org

2011 : « le point sur les recommandations de santé publique en matière d’activité physique », Sciences et sports, www.sciencedirect.com

2013 : Physical Activity, THE LANCET, www.thelancet.com

2007 : Rapport INSERM Activité physique, contextes et effets sur la santé. Expertise collective. Expertise collective Synthèse et recommandations Inserm, www.inserm.fr, Editions Inserm, mars 2008, 832 pages. Collection Expertise collective, Librairie Lavoisier, www.lavoisier.fr

Etudes chiffrées

2014 : Baromètre annuel Sport Santé élaboré par la FFEPGV, www.sports-sante.fr

2008 : Baromètre sport santé nutrition, INPES, www.inpes.fr

2006-2007 : Activité physique et la sédentarité, Etude individuelle nationale de consommations alimentaires ( INCA2), www.e-cancer.fr

Colloques et séminaires

• 26/03/14, journée « Sport Santé citoyenneté », USEP, www.u-s-e-p.org

• 1/04/2014 : Colloque « Activités physiques ou sportives : un enjeu de société pour la santé » organisé à la MGEN par le PRN2SBE, (site dédié à l’inscription) Vous êtes un club sportif, une association sportive ou de jeunesse, une collectivité locale Vous mettez un en place un projet renseigner cette rubrique


L'obésité

L’obésité doit être considérée comme une pathologie des centres de régulation du poids qui mène les enfants et les adolescents vers un excès pondéral. Ce dérèglement est avant tout génétiquement déterminé, mais d’autres causes comme un choc émotionnel intense ou une insuffisance prolongée de sommeil sont également possibles. C’est bien en mangeant plus et en bougeant moins que ces enfants grossissent, mais l’origine de ce comportement est constitutive et nullement liée à une dérive délibérée de leur part. L’obésité est une véritable injustice de la nature.

Il est donc important d’oublier les clichés discriminatoires qui attribuent à l’obèse l’image d’un enfant avachi dans son canapé à regarder la télévision en se gavant de malbouffe, le tout sous l’approbation bienveillante de parents à l’éducation laxiste. Cette représentation erronée de l’obésité explique en grande partie la souffrance croissante dont sont victimes les jeunes obèses et leur famille. Le caractère constitutif de cette pathologie permet de comprendre les difficultés qu’ont les enfants à perdre de manière prolongée leur excès pondéral. Ils doivent lutter en permanence contre leur nature en se privant continuellement, sous peine de reprendre les kilos âprement perdus.

Dans ce contexte, la pratique d’une activité physique régulière, sportive ou pas, ne peut être que bénéfique. Elle ne fait pas maigrir en soi, mais elle apporte un bien-être, notamment par la modification de la silhouette qu’elle entraîne grâce au développement de la masse musculaire. La grande majorité des enfants et adolescents obèses aimeraient pouvoir faire du sport comme les autres, mais ils sont souvent confrontés au regard moqueur de leurs camarades ou simplement physiquement incapables de réaliser les mêmes performances. La multiplication de structures sportives adaptées aux obèses, animées par des éducateurs sportifs formés à cette pathologie, est de toute évidence une bonne solution pour contourner ces obstacles.

Professeur Patrick TOUNIAN Chef du service de nutrition pédiatrique, hôpital Trousseau, Paris.


Condition physique1. Qu’est-ce que la condition physique ?

La condition physique est essentielle pour pratiquer un sport sans risques .

La condition physique est un niveau de qualités physiques qui permet de réaliser une activité physique ou un sport dans les meilleures conditions possibles c’est à dire au meilleur coût efficacité.

Avoir une bonne condition physique : c’est se sentir en pleine forme, être à son meilleur niveau en fonction de l’entraînement réalisé.

Avoir une bonne condition physique c'est possible :

- En ayant une activité physique régulière, adaptée à ses capacités physiques et techniques

- En accordant la plus grande attention à la récupération à la suite d’un entraînement ou d’une compétition.

- En ayant une vie saine, c'est-à-dire une hygiène de vie compatible avec la pratique d’un sport.`

 

La condition physique n’est pas liée à votre niveau de performance et n'est pas uniquement le fait des champions .

Vous pouvez être en bonne condition physique tout en ayant un niveau moyen dans un sport : par contre si vous êtes en bonne condition physique vous réaliserez une performance, vous améliorerez votre record personnel. Si vous n'êtes pas en bonne condition physique les résultats ne seront pas au rendez vous et les risques de se blesser sont plus lourds . C'est vrai pour n'importe quel sport et pour n'importe quel niveau de sport.


Mesurer la condition physique est possible à l'aide de tests bien codifiées.

Les tests étudiant les différentes composantes de la condition physique sont nombreux et spécifiques à chacune d'entre elles .

Ces tests sont variés et les plus significatifs d’entre eux sont :

- la capacité cardiorespiratoire avec des tests de marche ou sur bicyclette ergométrique. Ils permettent d'apprécier la VO2 Max qui est une valeur centrale de la condition physique

- la souplesse, qui se mesure à l'aide de tests simples comme par exemple l'amplitude des articulations

- la force musculaire globale, la force des muscles abdominaux, la force de la main via l'un appareil spécifique qui se nomme le Hand grip...

L’index de masse corporelle ou le pourcentage de graisse de l’organisme qui donne une idée précise de la surcharge pondérale qui influence la condition physique .


Améliorer sa condition physique est possible quelque soit votre niveau de pratique .

Il est possible d'améliorer sa condition physique de différentes manières

- en entraînant les qualités physiques : c'est le moyen le plus direct et souvent le plus efficace .

- en se préparant techniquement pour améliorer le geste technique : ceci permet de réduire les dépenses d’énergie pour le réaliser . Un geste bien fait, naturel sera plus efficace et permettra d'être plus performant

- en se donnant les moyens de mieux récupérer c'est à dire d'associer repos , ré hydratation et alimentation équilibrée.

- mais aussi en entraînant sa concentration, ses capacités d’attention attention et en se préparant psychologiquement.


Les qualités physiques de la condition physique sont bien définies.

Ces qualités physiques sont classiquement au nombre de six :

La force : capacité que l’on a à déplacer une masse. Elle peut être couplée avec la vitesse.

La souplesse : amplitude du mouvement que peut réaliser une articulation.

La vitesse : faculté de réaliser un mouvement dans un minimum de temps.

La résistance : capacité à réaliser un travail musculaire très important pendant une période de temps courte.

L’endurance : possibilité de réaliser un effort continu sur une longue période de temps.

La coordination : capacité à enchaîner les mouvements pour réaliser un geste précis.

La santé physique et mentale

1. Introduction : L'importance de l'activité physique pour la santé physique et mentale
2. Les bienfaits de l'activité physique pour la santé physique
3. Les bienfaits de l'activité physique pour la santé mentale
4. Les risques et les précautions à prendre lors de la pratique d'une activité physique
5. Les différents types d'activités physiques et leur impact sur la santé
6. Conclusion : L'importance de l'activité physique pour maintenir une bonne santé physique et mentale

## Introduction

L'activité physique est essentielle pour maintenir une bonne santé physique et mentale. Elle est importante pour le développement musculaire, la santé cardiaque, la gestion du poids et la réduction des risques de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, les maladies cardiovasculaires et certains types de cancer. En plus de ses bienfaits physiques, l'activité physique a également un impact positif sur la santé mentale, réduisant le stress et l'anxiété et améliorant l'humeur et la qualité de vie.

## Les bienfaits de l'activité physique pour la santé physique

L'activité physique régulière présente de nombreux avantages pour la santé physique. Tout d'abord, elle renforce les muscles et les os, ce qui peut aider à prévenir les blessures et les chutes chez les personnes âgées. Elle améliore également la santé cardiaque en réduisant les risques de maladies cardiovasculaires, d'hypertension artérielle et de cholestérol élevé. L'activité physique peut également aider à contrôler le poids, en brûlant des calories et en améliorant le métabolisme. Enfin, elle peut aider à réduire les risques de maladies chroniques telles que le diabète de type 2, certains types de cancer et les maladies respiratoires.

## Les bienfaits de l'activité physique pour la santé mentale

L'activité physique peut également avoir un impact positif sur la santé mentale. Elle est souvent utilisée comme traitement pour les troubles de l'humeur tels que la dépression et l'anxiété, car elle peut aider à réduire le stress, améliorer l'estime de soi et favoriser la relaxation. L'exercice régulier peut également aider à améliorer la qualité du sommeil, ce qui peut contribuer à une meilleure santé mentale. Enfin, l'activité physique peut offrir une distraction positive aux personnes qui font face à des problèmes de santé mentale ou de stress, en les aidant à se concentrer sur un objectif à court terme plutôt que sur leurs soucis à long terme.

## Les risques et les précautions à prendre lors de la pratique d'une activité physique

Bien que l'activité physique ait de nombreux bienfaits pour la santé, il est important de prendre des précautions pour éviter les risques de blessures ou de problèmes de santé. Tout d'abord, il est important de consulter un médecin avant de commencer toute nouvelle activité physique, surtout si vous avez des problèmes de santé préexistants. Il est également important de commencer lentement et de progresser lentement pour éviter les blessures. Il est important de porter des vêtements et des chaussures appropriés et de rester hydraté pendant l'exercice. Enfin, il est important d'écouter son corps et de s'arrêter immédiatement si l'on ressent des douleurs ou des étourdissements.

## Les différents types d'activités physiques et leur impact sur la santé

Il existe de nombreux types d'activités physiques, chacun ayant des avantages pour la santé physique et mentale. Les activités d'endurance, comme la course à pied, la natation et le vélo, peuvent améliorer la santé cardiaque et respiratoire, augmenter l'endurance et brûler des calories. Les activités de renforcement musculaire, comme la musculation et le yoga, peuvent aider à renforcer les muscles et les os, améliorer la posture et réduire le risque de blessures. Les activités de flexibilité, comme le stretching et le Pilates, peuvent améliorer la flexibilité, la mobilité et la posture, réduisant ainsi les douleurs musculaires et articulaires. Enfin, les activités de loisir, comme la danse ou le jardinage, peuvent aider à réduire le stress et à améliorer la qualité de vie.

## Conclusion

En conclusion, l'activité physique est essentielle pour maintenir une bonne santé physique et mentale. Elle peut aider à prévenir les maladies chroniques, à renforcer les muscles et les os, à améliorer la santé cardiaque et respiratoire, à contrôler le poids et à réduire le stress et l'anxiété. Toutefois, il est important de prendre des précautions pour éviter les risques de blessures ou de problèmes de santé, en consultant un médecin, en commençant lentement et en écoutant son corps. Il est également important de choisir une activité physique qui convient à vos objectifs et à votre niveau de condition physique, en choisissant parmi les différents types d'activités physiques disponibles. En pratiquant régulièrement une activité physique adaptée, vous pouvez maintenir une bonne santé physique et mentale tout au long de votre vie.

Pour maintenir une bonne santé physique et mentale, il est important de faire suffisamment d'exercice régulièrement. Les recommandations d'activité physique varient selon l'âge, le sexe, la condition physique et la santé individuelles, mais en général, il est recommandé aux adultes de faire au moins 150 minutes d'activité physique modérée à vigoureuse par semaine, réparties sur plusieurs jours.

Voici quelques conseils pour vous aider à vous assurer que vous faites suffisamment d'exercice pour maintenir une bonne santé physique et mentale :

1. Fixez des objectifs réalistes : Déterminez ce que vous voulez réaliser avec votre activité physique et fixez des objectifs réalistes pour vous aider à atteindre ces objectifs. Cela peut inclure des objectifs de perte de poids, des objectifs de renforcement musculaire ou des objectifs de conditionnement physique.

2. Planifiez votre activité physique : Planifiez à l'avance les jours et les heures où vous allez faire de l'exercice, afin de vous assurer que vous disposez de suffisamment de temps pour l'activité physique dans votre emploi du temps. Essayez de trouver des moments où vous êtes le plus susceptible de faire de l'exercice, comme le matin ou après le travail.

3. Variez vos activités : Il est important de varier les types d'activités physiques que vous pratiquez pour éviter de vous ennuyer et pour travailler différents groupes musculaires. Essayez de combiner des activités d'endurance avec des activités de musculation et de flexibilité pour obtenir un entraînement complet.

4. Trouvez un partenaire d'exercice : Trouvez un ami ou un membre de votre famille qui partage votre intérêt pour l'activité physique et entraînez-vous ensemble. Cela peut vous aider à rester motivé et à rendre l'exercice plus agréable.

5. Faites des activités physiques tout au long de la journée : Essayez de trouver des moyens d'incorporer l'activité physique dans votre journée, comme en prenant les escaliers au lieu de l'ascenseur, en marchant ou en faisant du vélo pour vous rendre au travail, ou en faisant une promenade après le dîner.

6. Écoutez votre corps : Il est important d'écouter votre corps et de prendre des jours de repos si vous vous sentez fatigué ou si vous ressentez de la douleur. Il est important de donner à votre corps le temps de récupérer et de se réparer pour éviter les blessures ou la surcharge.

En suivant ces conseils, vous pouvez vous assurer que vous faites suffisamment d'exercice pour maintenir une bonne santé physique et mentale. Il est important de se rappeler que tout exercice est meilleur que pas d'exercice du tout, alors trouvez une activité physique que vous aimez et amusez-vous tout en prenant soin de votre santé.

Santé mentale et médecine

De nombreuses études ont démontré que l'exercice physique régulier peut avoir des effets bénéfiques sur la santé mentale. Voici quelques-unes des principales façons dont le sport peut aider à améliorer la santé mentale :

1. Réduction du stress et de l'anxiété : L'exercice régulier peut aider à réduire le stress et l'anxiété en libérant des endorphines, qui sont des hormones qui améliorent l'humeur et réduisent les sentiments de tension et d'anxiété. En outre, l'exercice régulier peut aider à réduire la production de cortisol, l'hormone du stress, ce qui peut aider à réduire l'anxiété et la dépression.

2. Amélioration de l'estime de soi : L'exercice régulier peut aider à améliorer l'estime de soi en renforçant la confiance en soi et en améliorant la perception de son propre corps. Cela peut aider à réduire les symptômes de la dépression et de l'anxiété.

3. Amélioration de l'humeur : L'exercice régulier peut aider à améliorer l'humeur en augmentant la production de neurotransmetteurs tels que la dopamine, la noradrénaline et la sérotonine, qui sont tous liés à la régulation de l'humeur et de la motivation.

4. Réduction des symptômes de la dépression : L'exercice régulier peut aider à réduire les symptômes de la dépression en améliorant l'humeur, en réduisant le stress et en augmentant l'estime de soi.

5. Amélioration de la qualité du sommeil : L'exercice régulier peut aider à améliorer la qualité du sommeil, ce qui peut aider à réduire les symptômes de la dépression et de l'anxiété.

6. Prévention des troubles mentaux : L'exercice régulier peut aider à prévenir les troubles mentaux tels que la dépression et l'anxiété en réduisant les niveaux de stress, en améliorant la qualité du sommeil et en augmentant l'estime de soi.

7. Amélioration de la fonction cognitive : L'exercice régulier peut aider à améliorer la fonction cognitive en augmentant le flux sanguin vers le cerveau et en favorisant la croissance de nouvelles cellules cérébrales. Cela peut aider à réduire les risques de maladies neurodégénératives telles que la maladie d'Alzheimer.

En somme, l'exercice physique régulier peut avoir des effets positifs significatifs sur la santé mentale en réduisant le stress et l'anxiété, en améliorant l'estime de soi et l'humeur, en réduisant les symptômes de la dépression et en améliorant la fonction cognitive. Il est important de souligner que l'exercice physique ne doit pas être considéré comme un substitut aux traitements médicaux pour les troubles mentaux, mais plutôt comme un complément bénéfique à ces traitements.


 Les MET (Metabolic Equivalent of Task) 

sont un concept clé pour relier physiologie, santé et activité physique. Voici une explication complète, claire et exploitable directement pour ton cours, avec des repères pédagogiques, des exemples concrets et des références fiables.


🔹 1. Définition simple du MET

MET = “Metabolic Equivalent of Task”, soit en français :
Équivalent Métabolique d’une activité.

👉 1 MET correspond à la dépense énergétique au repos, c’est-à-dire la consommation d’oxygène d’une personne assise, au calme, éveillée.

  • Valeur de référence :
    1 MET = 3,5 mL O₂ / kg / min
    (ou environ 1 kcal / kg / h)

Cela sert de base de comparaison pour estimer combien une activité physique demande plus d’énergie que le repos.


🔹 2. Comment ça s’est mis en place

Les MET ont été introduits dans les années 1970-1980 pour standardiser la mesure de la dépense énergétique dans les études de santé publique.

Les chercheurs (notamment Ainsworth et coll., 1993, 2011) ont créé le “Compendium of Physical Activities”, une base internationale regroupant des centaines d’activités avec leur valeur MET correspondante.

Exemple :

  • Dormir → 0,9 MET

  • Être assis et lire → 1,3 MET

  • Marcher 4 km/h → 3,3 MET

  • Courir 10 km/h → 10 MET

  • Escalader → 8 à 12 MET selon l’intensité

📚 Référence :
Ainsworth BE, Haskell WL, Herrmann SD, et al. (2011). “Compendium of Physical Activities: a second update of codes and MET values.” Med Sci Sports Exerc, 43(8), 1575–1581.


🔹 3. À quoi ça sert ?

Les MET permettent de :

  • Comparer l’intensité des activités physiques, sans avoir à faire de mesure directe en laboratoire.

  • Estimer la dépense énergétique totale (en kcal).

  • Prescrire ou évaluer des programmes d’activité physique, en particulier pour la santé publique ou la réadaptation.

  • Surveiller la condition physique et le risque cardiovasculaire.

💡 Exemple :
Une activité de 6 MET signifie que la personne dépense 6 fois plus d’énergie qu’au repos.


🔹 4. Calculs pratiques et interprétation

🔸 Dépense énergétique (kcal)

Formule simplifiée :
👉 kcal = MET × poids (kg) × durée (h)

Exemple :

Une femme de 60 kg marche 1 h à 4 km/h (3,3 MET)
→ 3,3 × 60 × 1 = 198 kcal


🔸 Intensité des activités (classification)

IntensitéPlage METExemple
Faible< 3 METmarche lente, yoga
Modérée3 à 6 METmarche rapide, vélo 15 km/h
Élevée> 6 METcourse, natation, escalade

🔹 5. Utilisation au niveau international

Les MET sont universellement utilisés :

  • En épidémiologie : pour mesurer le niveau d’activité d’une population (OMS, CDC, INSERM).

  • En médecine du sport : pour estimer la capacité cardio-respiratoire (ex : test d’effort → VO₂max exprimée en MET).

  • En santé publique : pour les recommandations d’activité physique.

👉 OMS (2010) :
Recommande 150 min d’activité modérée (3–6 MET) ou 75 min d’activité intense (>6 MET) par semaine, soit environ 500 à 1000 MET-minutes/semaine.


🔹 6. Pourquoi c’est important en EPPCS

  1. Relie la théorie à la pratique : les élèves comprennent ce qu’ils “brûlent” vraiment pendant une séance.

  2. Lien santé / performance : évaluer le niveau d’intensité utile pour entretenir sa santé.

  3. Sensibilisation au mode de vie actif : encourager à cumuler un certain nombre de MET-minutes par semaine.

  4. Base scientifique commune : utilisée dans les études, les applications de suivi (Apple Watch, Garmin, Strava) et les tests d’évaluation physique.


🔹 7. Exemples concrets 

ActivitéMETDuréePoids 70 kgDépense estimée
Marche 4 km/h3,31 h70 kg231 kcal
Vélo 20 km/h81 h70 kg560 kcal
Escalade modérée91 h70 kg630 kcal
Natation crawl101 h70 kg700 kcal

🧠 Activité interactive possible en classe :

  • Chaque élève choisit 3 activités de sa semaine.

  • On calcule ensemble les MET-minutes et la dépense énergétique.

  • On compare aux recommandations OMS.


🔹 8. Références et ressources fiables


🔹 9. Pour aller plus loin (niveau terminale +)

  • Relier les MET à la VO₂max :
    VO₂max (en mL/kg/min) ÷ 3,5 = MET maximal.
    Exemple : VO₂max = 35 mL/kg/min → 10 MET.

  • Introduire la notion de sédentarité : une personne très peu active reste < 600 MET-min/semaine.

  • Montrer comment le déficit de MET est corrélé à des maladies chroniques (diabète, obésité, anxiété).


10. Idée de diapo 

💬 Question d’amorce :
« Si marcher à 4 km/h vaut 3,3 MET, combien de temps dois-je marcher pour atteindre 500 MET-min/semaine ? »
→ Réponse : 500 ÷ 3,3 ≈ 150 minutes par semaine
(soit les recommandations de l’OMS)


Mesure de condition physique


SPORT-SANTÉ
FRANCE – EUROPE – MONDE

  1. Qu’est-ce qu’on appelle “sport-santé” ?

On parle de sport-santé quand on utilise l’activité physique et sportive pour prévenir les maladies, améliorer la santé et la qualité de vie, et parfois soigner (rééducation, pathologies chroniques, santé mentale, etc.).
L’idée actuelle : le sport n’est plus seulement performance ou compétition, il devient un “médicament non médicamenteux” à l’échelle de la population.


  1. Le sport-santé en France

2.1. Quelques chiffres récents

Chez les enfants et les adolescents (6-17 ans) en France :

  • environ 33 % des filles et 51 % des garçons atteignent les recommandations d’activité physique (au moins 60 minutes d’activité physique modérée à soutenue par jour).Santé Publique France

  • 8 enfants sur 10 passent 2 heures ou plus par jour devant les écrans, et ce temps a augmenté de plus d’une heure entre 2006 et 2016.Santé Publique France

Chez les adultes (18-74 ans) :

  • environ 53 % des femmes et 71 % des hommes atteignent les recommandations d’activité physique hebdomadaire (au moins 150 minutes d’activité modérée ou 75 minutes soutenue).Santé Publique France

  • 8 adultes sur 10 déclarent plus de 3 heures de temps d’écran de loisirs par jour, et plus de 20 % passent plus de 7 heures par jour assis.Santé Publique France

Des travaux récents montrent qu’en France, entre 70 % et 95 % de la population a un niveau de sédentarité jugé préoccupant, et qu’environ deux tiers des jeunes présentent déjà un risque sanitaire lié à l’inactivité.Le Monde.fr

2.2. Les politiques publiques sport-santé

La France a mis en place une Stratégie Nationale Sport-Santé 2019-2024, avec plusieurs objectifs :sports.gouv.fr+2Ministère de la Santé+2

  • lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique ;

  • favoriser la pratique régulière d’activités physiques pour tous (enfants, adultes, seniors, personnes malades) ;

  • développer l’activité physique adaptée à visée thérapeutique (sport “sur ordonnance”) ;

  • protéger la santé des sportifs et renforcer la sécurité des pratiquants ;

  • mieux diffuser les connaissances sur les effets du sport sur la santé.

Une nouvelle stratégie nationale sport-santé pour les années à venir prévoit par exemple :

  • la généralisation des 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école primaire ;

  • le renforcement de la formation des enseignants et des partenariats avec le mouvement sportif local ;

  • une attention particulière à la réduction des inégalités territoriales.Maire Info

On voit donc que l’École, les collectivités locales, le système de santé et le mouvement sportif sont explicitement mobilisés pour utiliser le sport comme outil de santé publique.


  1. Le sport-santé en Europe

À l’échelle de l’Union européenne, les enquêtes Eurobaromètre montrent une situation contrastée :

  • 38 % des Européens déclarent faire du sport ou de l’exercice au moins une fois par semaine ;

  • 17 % en font moins d’une fois par semaine ;

  • 45 % déclarent ne jamais faire de sport ni d’exercice.European Union+2European Commission+2

On observe de grandes inégalités entre pays :

  • les pays d’Europe du Nord (Suède, Finlande, Danemark, etc.) sont en général plus actifs ;

  • les pays d’Europe du Sud et de l’Est comptent davantage de personnes qui ne pratiquent jamais.sportesalute.eu+1

Pour y répondre, l’UE développe différentes politiques :

  • campagnes #BeActive et Semaine européenne du sport, pour encourager la pratique régulière ;

  • intégration de l’activité physique dans les politiques de transport (marche, vélo, ville plus “active”) et d’aménagement du territoire ;

  • incitation à développer le sport-santé dans les clubs, les écoles, les entreprises et les systèmes de soins.eusa.eu

On est donc sur une logique : “plus de gens, plus actifs, plus souvent”, avec un lien direct entre sport, santé et cohésion sociale.


  1. Le sport-santé à l’échelle mondiale

4.1. Un niveau d’inactivité très élevé

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2022 :

4.2. Un coût sanitaire et économique majeur

L’OMS estime que, si rien ne change entre 2020 et 2030 :

  • près de 500 millions de nouveaux cas de maladies non transmissibles (cardiovasculaires, diabète, obésité, certains cancers, troubles mentaux) seraient directement liés au manque d’activité physique ;

  • le coût de prise en charge de ces maladies atteindrait environ 300 milliards de dollars US, soit autour de 27 milliards de dollars par an pour les systèmes de santé.Organisation Mondiale de la Santé+2ISPAH+2

Le message de l’OMS est clair : la promotion de l’activité physique et du sport-santé est l’une des stratégies les plus efficaces (“best buy”) pour réduire la mortalité prématurée, le coût des maladies chroniques et améliorer la santé mentale et le bien-être.


  1. Pourquoi on utilise de plus en plus le sport en santé ? Les grands enjeux

5.1. Un changement de regard sur le sport

Avant, le sport était surtout associé à :

  • la performance, la compétition, le haut niveau ;

  • le divertissement et le spectacle (grands événements sportifs).

Aujourd’hui, on lui attribue de plus en plus un rôle :

  • de prévention (éviter les maladies, rester en bonne santé) ;

  • de thérapeutique non médicamenteuse (diabète, cancer, maladies cardiovasculaires, obésité, dépression, anxiété) ;Wikipédia

  • de rééducation et de maintien de l’autonomie chez la personne âgée ;

  • de soutien à la santé mentale, au lien social et à l’inclusion (personnes en situation de handicap, publics précaires, etc.).

5.2. Les principaux enjeux actuels

Enjeu sanitaire :

  • explosion des maladies chroniques (diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, certains cancers) liées à la sédentarité ;

  • tension sur les systèmes de santé et les finances publiques ;

  • besoin de stratégies de prévention efficaces et peu coûteuses.Organisation Mondiale de la Santé+1

Enjeu social et éducatif :

  • montée de la sédentarité des jeunes (temps d’écran, mobilité réduite, moins de jeux dehors) ;Santé Publique France+1

  • inégalités sociales de santé : les milieux les plus défavorisés sont souvent les plus inactifs ;Santé Publique France+1

  • rôle de l’école, des associations, des collectivités pour rendre l’activité physique accessible et attractive (30 minutes d’AP à l’école, programmes locaux, équipements de proximité).Maire Info

Enjeu urbain et environnemental :

  • développer la marche, le vélo, les transports actifs, des villes plus “actives” et moins centrées sur la voiture ;

  • le sport-santé rejoint les enjeux de transition écologique (moins de pollution, plus de nature, plus de mobilités actives).Organisation Mondiale de la Santé+1

Enjeu économique :

  • réduire le coût des maladies liées à l’inactivité (environ 300 milliards de dollars de dépenses de santé entre 2020 et 2030 au niveau mondial) ;Organisation Mondiale de la Santé+2oss.scot+2

  • maintenir une population active, productive et en meilleure santé plus longtemps.

5.3. Tendances d’évolution de l’utilisation du sport

On peut résumer l’évolution en trois grandes tendances :

  • Du sport “performance” au sport “santé” : l’accent se déplace du résultat sportif vers la santé, le bien-être et la participation de tous.

  • Du sport “optionnel” au sport “prescrit” : développement du sport sur ordonnance, de l’activité physique adaptée, intégration dans les parcours de soins.sports.gouv.fr+1

  • Du sport “séparé de la vie” au sport “intégré au quotidien” : marche, vélo, escaliers, jeux libres, aménagements urbains, activités au travail et à l’école.


  1. Références principales (pour tes élèves)

 

1) FICHE DE RÉVISION TERMINALE – SPORT-SANTÉ

(Format 1 page – prêt à coller sous Word)

SPORT-SANTÉ : FRANCE – EUROPE – MONDE

1. Définition

Le sport-santé désigne l’utilisation de l’activité physique et sportive pour prévenir les maladies, améliorer la santé, maintenir l’autonomie et favoriser le bien-être physique, mental et social. Aujourd’hui, le sport est considéré comme un outil majeur de santé publique.


2. Le sport-santé en France (chiffres essentiels)

  • Environ 1 adulte sur 2 atteint les recommandations d’activité physique.

  • Plus de 8 adultes sur 10 passent plus de 3 heures par jour assis.

  • Chez les adolescents, plus de 80 % n’atteignent pas les 60 minutes d’activité quotidienne recommandées.

  • La sédentarité augmente fortement depuis 15 ans.

La France a mis en place une Stratégie Nationale Sport-Santé (2019-2024) avec plusieurs objectifs :

  • lutter contre l’inactivité physique,

  • développer le sport sur ordonnance,

  • rendre l’activité physique accessible à tous,

  • renforcer les liens entre sport, école et santé.

Mesure emblématique : 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école primaire.


3. Le sport-santé en Europe

  • Environ 45 % des Européens déclarent ne pratiquer aucune activité sportive.

  • Forte opposition Nord/Sud :

    • Pays nordiques : population plus active,

    • Pays du Sud et de l’Est : sédentarité plus marquée.

Actions européennes :

  • Semaine européenne du sport,

  • Campagnes « Be Active »,

  • Développement du vélo, de la marche et des mobilités actives,

  • Promotion du sport-santé dans l’école, l’entreprise et la ville.


4. Le sport-santé dans le monde (OMS)

  • Environ 1,8 milliard d’adultes sont insuffisamment actifs dans le monde.

  • Plus de 80 % des adolescents sont en situation d’inactivité physique.

  • L’inactivité physique est responsable de millions de décès évitables chaque année.

  • Le coût mondial des maladies liées à l’inactivité est estimé à plusieurs centaines de milliards de dollars.

L’OMS considère l’activité physique comme l’un des meilleurs outils de prévention des maladies chroniques.


5. Pourquoi le sport devient un outil de santé ?

Avant :

  • Sport = performance, compétition, spectacle.

Aujourd’hui :

  • Sport = prévention,

  • Sport = thérapie non médicamenteuse,

  • Sport = rééducation,

  • Sport = santé mentale,

  • Sport = lien social et inclusion.


6. Les grands enjeux du sport-santé

Enjeu sanitaire :

  • lutte contre les maladies chroniques (diabète, obésité, maladies cardiovasculaires, cancers),

  • réduction de la pression sur les systèmes de santé.

Enjeu social :

  • lutte contre la sédentarité des jeunes,

  • réduction des inégalités sociales de santé,

  • accès au sport pour tous.

Enjeu environnemental :

  • développement de la marche et du vélo,

  • villes plus actives et moins polluées.

Enjeu économique :

  • baisse du coût des maladies,

  • maintien d’une population active plus longtemps.


7. Les grandes tendances d’évolution

  • Passage du sport de performance au sport de prévention.

  • Développement du sport sur ordonnance.

  • Intégration du sport dans la vie quotidienne (école, travail, déplacements).

  • Utilisation du sport comme outil de santé mentale.


2) SUJET TYPE EPPCS – SPORT-SANTÉ

(prêt à distribuer aux élèves)

SUJET – SPORT-SANTÉ : ENJEUX ET ÉVOLUTIONS

DOCUMENT 1 – Données mondiales (OMS)

Près d’un adulte sur trois dans le monde est insuffisamment actif. Plus de 80 % des adolescents ne pratiquent pas assez d’activité physique. L’inactivité favorise les maladies cardiovasculaires, le diabète, certains cancers et les troubles psychiques.

DOCUMENT 2 – Politique française

La France développe depuis 2019 une stratégie nationale sport-santé visant à lutter contre la sédentarité, favoriser l’activité physique pour tous et intégrer le sport dans les parcours de soins (sport sur ordonnance).

DOCUMENT 3 – Europe

L’Union européenne met en avant les mobilités actives (marche, vélo), la pratique en club et à l’école pour lutter contre l’inactivité physique et améliorer la santé des populations.


QUESTIONS

Partie 1 – Analyse des documents

  1. Quels sont les principaux constats sur l’activité physique dans le monde ?

  2. Quelles réponses la France apporte-t-elle au problème de la sédentarité ?

  3. En quoi le sport est-il devenu un enjeu de santé publique à l’échelle européenne 


  4.  SPORT-SANTÉ

  5. France – Europe – Monde – Grandes tendances et enjeux


    1. Bloc FRANCE – Où en est-on ?

    1.1. Niveau d’activité physique

    Enfants / adolescents (6-17 ans, France) :

    • Environ 50 % des garçons et 33 % des filles atteignent la recommandation de 60 minutes d’activité physique modérée à vigoureuse par jour.Pôle Ressources National Sport Santé

    • Plus on avance en âge, plus la proportion baisse (chez les 15-17 ans, on tombe autour de 10 à 15 % selon les études).Santé publique France

    Adultes :

    • Les synthèses récentes montrent qu’environ 1 adulte sur 2 atteint les recommandations (150 minutes d’activité modérée par semaine ou équivalent).Santé et Autonomie+1

    1.2. Sédentarité et écrans

    • 8 adultes sur 10 déclarent un temps d’écran de loisirs supérieur à 3 heures par jour.

    • Plus de 20 % des adultes passent plus de 7 heures par jour assis.Santé publique France+1

    • Chez les jeunes, le temps d’écran a augmenté de plus d’une heure par jour entre 2006 et 2016.Santé publique France

    Tendance lourde :

    • augmentation de la sédentarité (temps assis, écrans),

    • baisse de l’activité physique spontanée (jeux dehors, déplacements à pied ou à vélo).

    1.3. Réponse politique : “Sport-santé” comme stratégie nationale

    Stratégie Nationale Sport-Santé 2019-2024, prolongée par de nouvelles orientations :Santé et Autonomie+1

    • Objectifs principaux :

      • lutter contre la sédentarité et l’inactivité physique,

      • développer l’activité physique adaptée (APA) et le “sport sur ordonnance”,

      • faire du sport un outil de prévention des maladies chroniques,

      • protéger la santé des pratiquants.

    Mesures emblématiques :

    • 30 minutes d’activité physique quotidienne à l’école primaire.Santé et Autonomie+1

    • Promotion du sport-santé dans les collectivités (équipements de proximité, programmes locaux).

    • Renforcement des liens entre médecine, kinés, éducateurs sportifs et enseignants EPS.


    2. Bloc EUROPE – Ce que montrent les enquêtes Eurobaromètre

    2.1. Niveau de pratique

    Eurobaromètre “Sport and Physical Activity” (2022) :European Commission+2enut.ee+2

    • 38 % des Européens font du sport ou de l’exercice au moins une fois par semaine.

    • 17 % font du sport moins d’une fois par semaine.

    • 45 % ne font jamais de sport ni d’exercice.

    Tendance de fond :

    • la proportion de personnes qui “ne font jamais de sport” a augmenté depuis 2009 (plus de 40 %, jusqu’à environ 45 % aujourd’hui).eureporter.co+1

    2.2. Des différences régionales marquées

    • Pays nordiques (Finlande, Suède, Danemark, Pays-Bas) :

      • plus forts taux de pratique régulière,

      • plus faible proportion de “jamais”.Studocu

    • Pays d’Europe du Sud et de l’Est :

      • plus forts taux de sédentarité,

      • plus grande proportion de personnes qui ne pratiquent jamais.eureporter.co

    2.3. Réponse politique : “Bouger plus, plus souvent”

    L’Union européenne met en place :European Commission+1

    • la Semaine européenne du sport (#BeActive),

    • des politiques pour favoriser la marche, le vélo, les mobilités actives,

    • des programmes de sport-santé en entreprise, à l’école, dans les villes,

    • la reconnaissance du sport comme levier pour la santé physique et mentale et la cohésion sociale.


    3. Bloc MONDE – Les chiffres de l’OMS

    3.1. Inactivité physique mondiale (OMS 2022-2024)

    Selon l’OMS :The Lancet+3Organisation Mondiale de la Santé+3sportesalute.eu+3

    • 31 % des adultes dans le monde (environ 1,8 milliard de personnes) ne respectent pas les recommandations d’activité physique (150 minutes modérées ou équivalent par semaine).

    • Plus de 80 % des adolescents sont insuffisamment actifs.

    • L’inactivité a augmenté d’environ 5 points depuis 2010 (de 23 % à plus de 31 %).

    • Si rien ne change, l’inactivité pourrait atteindre 35 % d’ici 2030.

    3.2. Conséquences sanitaires et économiques

    • L’inactivité physique augmente de 20 à 30 % le risque de mortalité toutes causes.knowledge-action-portal.com

    • Elle est un facteur majeur de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2, de certains cancers et de troubles mentaux.Organisation Mondiale de la Santé+1

    • L’OMS estime qu’entre 2020 et 2030, l’inactivité physique pourrait provoquer près de 500 millions de nouveaux cas de maladies non transmissibles, pour un coût d’environ 27 milliards de dollars par an pour les systèmes de santé.Organisation panaméricaine de la santé+1

    Tendance lourde :

    • les chiffres ne s’améliorent pas suffisamment, malgré les recommandations ;

    • l’inactivité progresse dans beaucoup de régions, en particulier Asie du Sud et pays riches d’Asie-Pacifique.Organisation Mondiale de la Santé+2The Lancet+2


    4. Grandes tendances du sport-santé

    4.1. Tendance 1 – Explosion de la sédentarité

    • Plus de temps assis (écrans, travail, transports).Santé publique France+1

    • Moins d’activité physique quotidienne “spontanée” (marcher, jouer dehors, vélos utilitaires).

    • La sédentarité touche particulièrement :

    4.2. Tendance 2 – Le sport devient un outil de santé publique

    Avant :

    • sport = performance, compétition, haut niveau, spectacle.

    Aujourd’hui :

    • sport = prévention des maladies chroniques,

    • sport = thérapie non médicamenteuse (activité physique adaptée, sport sur ordonnance),

    • sport = outil pour la santé mentale (anxiété, dépression, stress),

    • sport = moyen de maintenir l’autonomie des seniors,

    • sport = support d’inclusion sociale (personnes en situation de handicap, publics précaires).Haute Autorité de Santé+2Santé et Autonomie+2

    4.3. Tendance 3 – Du sport “en plus” au mouvement “intégré” dans la vie

    On ne parle plus uniquement de “faire du sport le soir”, mais de :

    • bouger dans ses déplacements (école, travail, courses),

    • bouger au travail (pauses actives, escaliers, aménagement des postes),

    • bouger dans la sphère familiale (jeux, marche, vélo, activités partagées),

    • bouger dans l’espace public (parcs, agrès, city-stades, pistes cyclables).Santé et Autonomie+2onaps.fr+2


    5. Les grands enjeux du sport-santé

    Enjeu sanitaire :

    • freiner l’explosion des maladies chroniques liées à l’inactivité et à la sédentarité,

    • augmenter l’espérance de vie en bonne santé.

    Enjeu social :

    • réduire les inégalités (les plus pauvres sont souvent les moins actifs et les plus malades),

    • rendre le sport accessible à tous : enfants, femmes, personnes âgées, handicap, maladies chroniques.Santé publique France+1

    Enjeu éducatif :

    • agir tôt à l’école (EPS, 30 minutes d’activité quotidienne, projets sport-santé),

    • développer une culture de l’activité physique “pour la vie”.

    Enjeu économique :

    Enjeu environnemental :

    • encourager les mobilités actives (marche, vélo) pour diminuer pollution et émissions,

    • penser des villes “actives” qui encouragent le mouvement.Santé et Autonomie+2eusa.eu+2


    6. Phrase clé à retenir 

    “Le sport-santé, en France, en Europe et dans le monde, est devenu un enjeu majeur de santé publique parce qu’il permet de lutter contre la sédentarité, de prévenir les maladies chroniques, d’améliorer le bien-être mental et de réduire le coût des soins, dans un contexte où près d’un tiers des adultes et plus de 80 % des adolescents ne bougent pas assez.”