RESUMES DES ARTICLES & DOCS ETUDIES EN COURS EPPCS TERMINALE
Cours 1
Quels sont les bienfaits de l’activité physique pour la santé en général?
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"Les bienfaits du sport"
Revue pour la science, n°435 janvier 2014.
Résumé
L’activité physique régulière réduit le risque de développer diverses maladies par de multiples mécanismes. Bouger régulièrement réduit le risque de développer un diabète de mourir d’un accident vasculaire cérébral ou d’une crise cardiaque, prévient certains cancers, améliore le moral, fortifie les os, renforcer les muscles, augmente les capacités respiratoires, réduit les risques de chute et de fracture chez la personne âgée, aide à contrôler l’excès de poids. L’exercice stimule le cerveau et l’aptitude à focaliser l’attention, l’organisation et la planification, il réduit les symptômes de la dépression et de l’anxiété.
Les bénéfices de l’activité sont dus essentiellement à la régularité concernant la pratique, non pas forcément intense mais aussi modérée. Et cette notion est nouvelle : elle permet de modifier divers systèmes de l’organisme notamment cardio-vasculaire digestif endocrinien.
On sait que les sportifs éprouvent un état d’euphorie après un effort prolongée : c’est le cerveau qui libère plus d’endorphines, c’est-à-dire des hormones qui procurent un sentiment de plaisir mais aussi que les modifications chimiques du cerveau à l’exercice améliorent la capacité de concentration de réflexion et de prise de décision. L’exercice permet aussi la fabrication de nouveaux neurones impliqués dans la concentration et la mémorisation.
L’activité physique favorise l’absorption du glucose par une autre voie indépendante de l’insuline et permet de prévenir le diabète et, en réduisant la concentration d’insuline dans le sang, de réduire le risque de développer un cancer. Les bienfaits de l’activité physique sont avérés avec la réduction du risque de maladies cardio-vasculaires, des cancers du sein et du colon, du diabète et des maladies métaboliques, il permet un meilleur contrôle du poids une amélioration de la santé mentale et de l’estime de soi, ainsi qu’un renforcement des capacités d’apprentissage.
La santé publique est un enjeu important en raison des maladies et des décès prématurés liés à la sédentarité : cela impact les dépenses de santé publique et les pertes de production. Dans tous les pays et quels que soient les revenus l’importance des maladies non transmissibles telles que les maladies cardio-vasculaires, le diabète et les cancers coûtent énormément à la société. C’est pour cela que l’OMS émet des recommandations et se centre sur la prévention.
En France l’institut national du sport et de l’éducation physique (INSEP) en 2010 a produit une enquête sur les pratiques physiques et sportives : 20 % des personnes de 15 ans et plus déclaraient avoir pratiqué au cours des 12 derniers mois une activité physique ou sportive au moins une fois par semaine, 11 % n’en avaient jamais pratiqué.
En Europe 40 % des citoyens pratiquent régulièrement une activité physique et sportive tandis que 39 % ne pratiquent jamais d’activité selon une étude de 2010 de l’euro baromètre. De façon générale les citoyens des pays nordiques sont plus sportifs.
Aux États-Unis 52 % des adultes suivent les directives en matière d’exercice et 29 % font travailler leurs muscles 30 minutes deux fois par semaine. Mais seul 1 américain sur 5 pratique des exercices aérobie et des exercices de résistance musculaire. Les Européens et les Français ne font pas mieux. Au regard de ses difficultés, la tendance est à conseiller des habitudes d’exercice minimum quotidien pour pouvoir prolonger la durée de vie. En 2012 des études ont suivi des personnes qui consacraient 11 minutes par jour à des activités comme le vélo la montée d’escalier ou du jardinage de manière satisfaisante.
La conclusion c’est que l’ensemble des études portent un message clair : il s’agit de bouger de façon régulière et prolongée tout en gérant le niveau d’intensité de l’activité avec précaution et que cela devienne une habitude. Les campagnes de santé publiques, les prescriptions médicales lors de visite de routine, les aménagements urbains facilitant l’activité physique permettent d’attaquer la sédentarité par tous les fronts: il s’agit maintenant de modifier nos habitudes.
Cours 2
Comment améliorer la santé au travail par l’activité physique ?
Traitement du document.
"Activités physiques et sportives, levier en faveur de la santé au travail".
Ministère chargé des sports, 2021
Résumé
90 % des salariés n’ont jamais été incités par leur employeur à pratiquer une activité physique en entreprise et cela varie selon la taille de l’entreprise : plus elle est petite et moins nombreux sont les salariés qui sont incités à pratiquer. Cela est dû au fait qu’il n’y a pas d’informations ni d’accompagnement au sein de l’entreprise. Il faut donc sensibiliser à la fois les cadres et les salariés des entreprises. L’accompagnement en prévention consiste à intégrer des temps de sensibilisation et de conseils à l’activité physique et sportive afin de la pratiquer de manière régulière sur le temps de travail ou en dehors et de mettre à disposition l’information sur l’offre qui existe dans l’entreprise et autour.
La loi du 2 mars 2022 vise à démocratiser le sport en France et l’activité physique devient une prescription pour les patients atteints de maladies chroniques ou présentant des facteurs de risques importants comme le surpoids l’obésité ou l’hypertension artérielle.
Les entreprises sont aidées : le décret relatif aux avantages liés à la pratique du sport en entreprise permet une exonération de cotisations sociales pour mettre à disposition de l’ensemble des salariés un espace ou des équipements dédié à la réalisation d’activités sportives et des aides à la mise en place de cours collectifs ou d’événements.
L’objectif de la prévention en santé au travail et de renforcer la culture de la prévention dans la santé au travail. La visite d’information et de prévention dont bénéficient le travailleur de manière individuelle l’interroge sur son état de santé, l’informe sur les risques éventuels auxquels l’expose son poste de travail, le sensibilise sur les moyens de prévention, identifie son état de santé et les risques auxquels il est exposé, l’informe sur les modalités de suivi de son état de santé.
L’environnement du sport santé est constitué de multiples structures comme les réseaux sport santé bien-être et les maisons sport santé. Les maisons sport santé s’adressent à tous les publics notamment ceux qui sont en bonne santé mais qui n’ont jamais pratiqué de sport ou alors qui ne l’ont pas fait depuis longtemps. Elles peuvent être prise en charge et accompagnées dans la pratique physique et sportive régulière et durable. Les réseaux sport santé bien-être ont pour objectif de développer une culture commune sport santé et de promouvoir les bonnes pratiques la prise en charge se fait sur des personnes atteintes de maladies chroniques.
Les recommandations de l’OMS en 2020 :
-Une activité d’endurance modérée de 150 à 300 minutes par semaine, une activité d’intensité vigoureuse de 75 à 150 minutes par semaine
-Un renforcement musculaire à intensité modérée ou plus élevé qui implique tous les groupes musculaires deux jours ou plus par semaine non consécutifs
-De la souplesse et des étirements tous les jours de manière à maintenir l’amplitude articulaire nécessaire aux activités de la vie quotidienne et de limiter le temps de sédentarité.
(L’article du cours n°2, donne les définitions à connaître de la sédentarité de l’inactivité physique, de la désinsertion professionnelle de la promotion et la préconisation de la pratique des activités physiques et sportives, du maintien dans l’emploi, de l’activité physique adaptée, des activités physiques et sportives : Il faut les connaître par cœur !).
Cours n°3
Quels sont les rapports positifs entre l’activité physique et la santé mentale ?
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"Bienfaits psychologiques de l’activité physique pour la santé mentale optimale" par Emmanuel Poirel.
in Santé mentale des populations, n°1, printemps 2017.
La santé mentale est une préoccupation mondiale importante de santé publique comment témoigne le plan d’action pour la santé mentale 2013 2020 de l’organisation mondiale de la santé (OMS). Selon la commission de santé mentale du Canada en 2012 un individu sur cinq sera aux prises avec un problème de santé mentale au cours de sa vie et l’OMS indique que les troubles liés à la santé mentale sont au deuxième rang en terme de coût de morbidité derrière les maladies du cœur.
Parmi les pistes envisagées pour répondre à ce problème, il est de plus en plus reconnu que l’activité physique en plus de son impact démontré sur la santé physique à des vertus psychologiques positives qui touchent plusieurs dimensions de la santé mentale: humeur, anxiété, stress, dépression, estime de soi, sentiment d’efficacité, performance cognitive, effet somatique c’est-à-dire sur le corps.
L’objectif de l’activité physique par rapport à la santé mentale, est de favoriser la réalisation du plein potentiel en augmentant les ressources psychologiques devant les difficultés normales de la vie ou de l’adversité.
La santé mentale inquiète l’OMS parce que les maladies mentales sont en tête des coûts liés aux soins directs. Globalement une personne sur 10 avec eu un trouble de l’anxiété généralisée au cours de sa vie et 1/10 a vécu un épisode dépressif tandis que 2/10 se situent à un niveau élevé de détresse psychologique.
Pour l’OMS la santé mentale revêt un caractère positif : c’est « un état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux difficultés normales de la vie, de travailler avec succès et d’une manière productive, et d’être en mesure d’apporter une contribution à la communauté » (à connaitre par cœur).
On voit que cela se rapproche de la notion de bien-être qui fait référence aux ressources psychologiques sociales et environnementales qui permettent à l’individu et aux collectivités de mener une vie satisfaisante de se développer et de surmonter l’adversité.
Tout le monde s’accorde à dire que l’activité physique est le moyen naturel qui semble le plus faire consensus aussi bien dans la population générale que dans la communauté scientifique. Son impact sur le bien-être et la santé mentale sont indiscutables. On le sait à partir de deux types de recherches : les recherches portant sur les effets immédiats ou temporaires d’une séance d’activité physique et les recherches portant sur les effets de la pratique régulière de l’activité physique associés à l’amélioration de la condition physique.
Les recherches démontrent qu’une séance d’activité physique a des effets relaxant comparables à la prise de médicaments anxiolytiques ou à des techniques de relaxation. Elle a un effet sur l’humeur, l’anxiété, les symptômes de dépression, l’espoir, la culpabilité et l’auto efficacité.
Une séance d’activité physique d’intensité modérée a plus d’impact sur la détente neuro musculaire que de la médication (prise de médicaments). Une activité à intensité modérée entre 50 et 70% de la capacité maximale de la personne pendant un minimum de 20 minutes soit l’équivalent d’une marche rapide et de léger essoufflement produit un effet physiologique positif qui peut durer entre deux et sept heures.
Les bienfaits psychologiques de la pratique régulière de l’activité physique permettent de constater que le sentiment de compétence et l’estime de soi s’améliorent, ainsi que les affects comme l’humeur, le bien-être, l’anxiété et la dépression, les performances cognitives comme la mémoire, le temps de réaction, la résolution de problèmes et la concentration. 90 % des études sur la dépression l’anxiété et l’humeur montrent les bienfaits psychologiques de la pratique régulière de l’activité physique. D’ailleurs les risques de dépression sont réduits de 30 % chez les individus ayant une dépense énergétique supérieure à 2500 kg calories par semaine soit l’équivalent de quatre heures à intensité modérée. Ainsi les personnes régulièrement actives physiquement tolèrent mieux le stress quotidien et les personnes moins actives.
-de la distraction par l’élimination de pensées négatives envahissantes par la distance créée par le rapport aux difficultés sur le plan subjectif,
-du sentiment d’efficacité personnelle Il a été montré qu’une séance d’activité physique améliore le sentiment d’efficacité personnelle chez les personnes peu actives
-du ressourcement, en référence à la capacité de récupération physique et psychologique qui proviendrait de la libération des tensions nerveuses
Le contexte social dans lequel se déroule l’activité a un effet sur la santé mentale. Ainsi faire partie d’une équipe sportive est un facteur de protection contre le suicide chez les adolescents et faire partie d’un club sportif procure davantage de bienfaits sur la santé mentale comparativement à faire de l’activité physique seul.
L’article explique le principe d’homéostasie (à relire dans le texte) c’est-à-dire la variation des mécanismes biologiques et physiologiques impliqués pendant et après l’effort physique par le biais du système nerveux central.
La détresse psychologique s’explique lorsque l’individu plongé dans un environnement évalue la situation comme dépassant ses ressources et menaçant son bien-être : il évalue s’il pense pouvoir ou ne pas pouvoir gérer la situation qui devient alors une menace. Elle peut être vécue aussi comme une opportunité ou un défi. Mais s’il juge qu’il a les ressources suffisantes il va déployer les efforts nécessaires, par contre s’il les évalue de manière trop difficile, la situation deviendra une menace et une source de détresse psychologique.
L’expérience directe n’est pas la seule source d’apprentissage les individus apprennent et modifient certains de leurs comportements en étant témoin ou en contact avec les personnes de leur entourage, particulièrement lorsque ces personnes sont significatives : c’est le cas des familles ou des milieux de travail. Cela joue sur le sentiment de compétence et de sécurité.
L’article détaille la manière dont se déroule l’effet bénéfique de l’activité physique page 159.
Cours n°4: dissertation
1) Mapmind ou carte mentale en EPPCS terminale
Principes :
C’est une aide à la réflexion lorsque l’on déconstruit le texte
C’est une aide à la pensée puisque on voit comment un autre a organisé sa réflexion
C’est une aide à la compréhension car il faut suivre la logique de l’autre et l’intégrer à sa propre logique
C’est une aide à la mémorisation car on organise le savoir en fonction de sa pensée personnelle
La mapmind ouvre l’exigence d’ordonner notre pensée
Elle nous oblige à nous couper de la pensée linéaire et de concevoir la complexité
Elle impose d’organiser la complexité en priorisant
Elle guide la réflexion
Elle présente forcément des espaces vides qu’inconsciemment on peut tenter de combler
(je ramasse la CM à propos des bienfaits du sport et de l'AP.)
2) Évaluation des compétences en dissertation sur le thème de la santé mentale.
Vous pouvez télécharger l’article que j’ai annoté qui sera le support de la réflexion.
Les deux articles précédents peuvent être aussi utilisés.
https://u.pcloud.link/publink/show?code=XZQJQSVZnM9CsEVM8PpEXsWK4w3qN038Lq5k
Comment va se passer la dissertation en salle? Nous allons, après avoir noté dans un cadre (4cm x 20cm) des éléments propres qui peuvent vous être utiles lors de la rédaction, produire une dissertation sans documents de 1h30 sur le thème :
Pourquoi et sous quelles formes, de nos jours, l’activité physique est-elle devenue un enjeu international de santé ?
Je vous donnerai une feuille spéciale qui sera le guide de la rédaction.
Bon travail
Pensez à ramener la mapmind de l’article de la séance 3.
Mode d'évaluation de la dissertation n°4:
Phrase d’accroche (0,5pt)
Intérêt du thème (0,5pt)
Définition des mots clés (activité physique, enjeu international, santé mentale) (2pts)
Questionnement : ce sujet nous engage à poser plusieurs questions...lesquelles ? (2pts)
Problématique : Reliez vos questions précédentes dans un raisonnement logique pour ne former plus qu’une seule question qui structure tout le devoir. (1pts)
1ère partie : Connaissances et exemples personnels (5pts)
2ème partie Connaissances et exemples personnels (5pts)
Conclusion (3pts)
Perspectives (1pts).
Dissertation n°1.
Nom Prénom classe
Evaluation des compétences en dissertation sur le thème de la santé mentale.
Vous pouvez télécharger l’article que j’ai annoté qui sera le support de la réflexion.
Les deux articles précédents peuvent être aussi utilisé.
https://u.pcloud.link/publink/show?code=XZQJQSVZnM9CsEVM8PpEXsWK4w3qN038Lq5k
N Après avoir noté dans un cadre des éléments propres qui peuvent vous être utiles lors de la rédaction, produire une dissertation sans documents de 1h30 sur le thème :
P Pourquoi et sous quelles formes, de nos jours, l’activité physique est-elle devenue un enjeu international de santé mentale ?
Cours n°5: histoire des jeux Olympiques
Thèmes du programme :
Sport olympique et paralympique :
Origine des jeux et rénovation
Les jeux sont révélateurs de certains enjeux
3 valeurs de l’O et du mouvement O
Charte éthique et de déontologie O
Le mouvement paralympique (naissance enjeux développement)
Le mythe de l'Antiquité gagne l'Europe révolutionnaire
Les vestiges de l'Antiquité, la Grèce antique, font que les penseurs aspirent à un monde nouveau. Les révolutionnaires français rêvent de rétablir les jeux Olympiques à Paris, le 22 septembre 1796, c’est la première « olympiade de la République » comprenant des courses de chars et à cheval, des joutes sur la Seine et la première course chronométrée de l'histoire
La création du C.I.O., date de 1895, sous l'impulsion de Pierre de Coubertin, et l'organisation des premiers jeux Olympiques modernes à Athènes, en 1896.
Quelques exemples démontrent la maturation de la rénovation olympique qui se dessine dans le monde au XIXe s.
Le XIXe s. fait apparaître dans les collèges anglais les premières générations de « sportmen ». Les clubs comme ceux des collèges d'Oxford et de Cambridge acquièrent vite une réputation à l'étranger. La nature du sport moderne les notions d'amateurisme et de fair-play, empreintes d'élitisme et proches des valeurs grecques séduiront Coubertin.
Dès 1832, à Grenoble, au petit séminaire du Rondeau sont organisés des jeux Olympiques s'illustrera Henri Didon, le père de la devise olympique Citius, Altius, Fortius : « plus vite, plus haut, plus fort ». L'établissement remettra tout le rituel d'Olympie au goût du jour, avec l'invention de la médaille en 1895.
En France, l'enseignement est devenu depuis peu une question d'État et la place de l'éducation physique suscite des affrontements pédagogiques et politiques.
Se développe le principe d'une éducation inspirée des Grecs et profondément anticléricale.
De l'autre côté, le mouvement sportif est un farouche partisan de l'amateurisme et des idées du christianisme éducatif.
Pierre de Coubertin intervient pour oser organiser des jeux Olympiques à l’échelle du monde.
Pierre de Coubertin est un pédagogue convaincu du rôle que devait jouer le sport dans l'éducation : l'olympisme, n'est pas le culte du sport pour le sport. Homme de paix, il voit dans les jeux Olympiques une perspective d'entraide et de progrès pour l'humanité.
Le 25 novembre 1892, Pierre de Coubertin annonce pour la première fois son grand projet : le rétablissement des jeux Olympiques.
Le Comité international olympique (C.I.O.), s'organise et adopte sur sa proposition la devise: Citius, Altius, Fortius. Les premiers jeux Olympiques modernes sont organisés à Athènes, en 1896.
Depuis lors, les Olympiques d'hiver et d'été se déroulent désormais, depuis 1994, en alternance tous les deux ans.
Les Jeux de 1920 sont attribués à la ville d'Anvers pour rendre hommage aux souffrances infligées au peuple belge au cours de la guerre. Sont exclus l'Allemagne et l'Autriche, ainsi que l'U.R.S.S. C’est la première politisation des jeux Olympiques.
L'Allemagne nazie, dirigée par Adolf Hitler depuis le 31 janvier 1933, est chargée d'organiser les jeux Olympiques : avec l'arrivée au pouvoir du régime nazi, plusieurs pays demandèrent le boycottage de ces jeux Olympiques (États-Unis et Europe).
De son côté, Hitler voit dans les jeux Olympiques l'occasion idéale de conjuguer l'hymne à la race aryenne et le culte de l'athlète antique, impose le salut nazi et donne aux Jeux une allure grandiose dans un stade monumental, agrémenté de statues gigantesques d'athlètes, accueille 100 000 spectateurs assis.
En 1948, l'Allemagne et le Japon, perdants de la Seconde Guerre mondiale, et l'U.R.S.S. sont exclus des Jeux.
A Helsinki, dans un contexte international dit de « Guerre froide », les athlètes soviétiques qui participent pour la première fois sont hébergés dans un village séparé.
Les Jeux de Melbourne en 1956 sont boycottés par les Pays-Bas, l'Espagne et la Suisse qui manifestent leur désaccord avec la répression menée par l'U.R.S.S. en Hongrie.
Le Cambodge, l'Égypte, l'Irak et le Liban sont absents en raison de la crise de Suez (nationalisation du canal de Suez).
Les Jeux de Rome en 1960 sont les derniers à accepter la présence de l'Afrique du Sud sous régime d'apartheid, le C.I.O. ne pouvant tolérer cette politique de ségrégation raciale. L'exclusion de ce pays durera 32 ans.
Le Japon en 1964 est le premier pays asiatique à accueillir les Jeux. Les Japonais firent valoir la réussite de leur reconstruction après la Seconde Guerre mondiale en choisissant comme dernier porteur de la flamme Yoshinori Sakai, né à Hiroshima le jour même où la ville fut détruite par une bombe atomique (6 août 1945). La Chine, elle, est absente des Jeux, en raison de la présence de Taïwan.
Les Jeux Olympiques, Mexico, 1968, sont mis en péril avant même leur ouverture par la répression de la révolte des étudiants mexicains, qui fait près de 300 morts sur la place des Trois-Pouvoirs, à Mexico.
Sur le podium, les sprinters noirs américains, Tommy Smith et John Carlos, respectivement premier et troisième du 200 mètres hommes, lèvent leur poing ganté de noir et baissent les yeux en signe de protestation, tandis que résonne l'hymne national américain. Six mois après l'assassinat de Martin Luther King, ces athlètes prennent ainsi position pour soutenir la lutte en faveur des droits civiques des Noirs américains.
A Munich en 1972, au matin du 5 septembre, huit terroristes palestiniens (appartenant au mouvement « Septembre noir ») s’introduisent dans le village olympique, tuent deux membres de l’équipe israélienne et en prennent neuf en otage. Au cours de la lutte qui s’ensuit, les neuf otages sont assassinés ainsi que cinq des terroristes et un policier.
Les jeux Olympiques sont suspendus et un hommage à la mémoire des disparus a lieu dans le stade olympique. Mais, pour ne pas céder face au terrorisme, le Comité international olympique ordonne la poursuite des compétitions après une pause de 34 heures.
A Montréal en 1976, les Chinois de Formose (ancienne appellation de l'île de Taiwan) se retirent des Jeux, ne pouvant défiler sous la bannière « République de Chine ». Ils sont suivis par presque toute l'Afrique, qui quitte les Jeux après que le C.I.O. a refusé d'en exclure la Nouvelle-Zélande, accusée d'entretenir, par ses joueurs de rugby, des relations sportives avec l'Afrique du Sud.
A Moscou en 1980, les Américains appellent au boycott des Jeux pour protester contre l'intervention soviétique en Afghanistan. Seuls 80 pays (soit le chiffre de participation le plus faible depuis 1956) prennent part aux Jeux. Ces derniers, qui, pour la première fois, se déroulent dans un pays du monde communiste, sont l'occasion pour les nations du bloc de l'Est d'accumuler les titres olympiques.
Comme Paris et Londres l'ont déjà fait, Los Angeles en 1984 accueille les Jeux pour la seconde fois. Mais le rassemblement des athlètes de la planète est encore une fois incomplet, puisque, cette fois, ce sont les athlètes de l'Est (à l'exception des Roumains) qui ne sont pas là, estimant que leur sécurité n'est pas correctement assurée.
En 1988 à Séoul, la Corée du Nord et Cuba sont absents.
A Barcelone en 1992, la législation de l'apartheid, fondée sur la discrimination raciale, ayant été officiellement abolie par le président De Klerk, l'Afrique du Sud fait son retour dans le concert des nations olympiques.
A Atlanta en 1996, les Jeux s'ouvrent de façon spectaculaire lorsque la vasque est allumée par Muhammad Ali, mais lors d'un concert dans le parc du Centenaire olympique, un attentat à la bombe tue une personne et en blesse cent dix.
En 2008 à Pékin, de nombreux pays appellent au boycott de la cérémonie d'ouverture des Jeux de Pékin en raison de la crise politique qui a lieu au Tibet, où les autorités de Pékin répriment les droits du peuple tibétain et ses aspirations à la liberté religieuse et politique.
La politique a également parfois influencé le choix des villes organisatrices : en 1993, le Comité international olympique a préféré confier les Jeux de l'an 2000 à Sydney plutôt qu'à Pékin en raison des violations des droits de l'homme en Chine.
LE CIO : COMITE INTERNATIONAL OLYMPIQUE (synthèse)
Le CIO est au cœur même du sport mondial : il soutient toutes les parties prenantes du Mouvement olympique, assure la promotion de l'Olympisme dans le monde entier et supervise la célébration régulière des Jeux Olympiques.
Le CIO s'attache en outre à promouvoir le sport dans la société, à renforcer l'intégrité du sport et à soutenir les athlètes intègres et d'autres organisations sportives.
La mission du CIO est de promouvoir l’Olympisme à travers le monde et de diriger le Mouvement olympique.
Le CIO est au cœur même du sport mondial, soutenant toutes les parties prenantes du Mouvement olympique, diffusant l'Olympisme à l’échelle planétaire et supervisant la célébration régulière des Jeux Olympiques.
Le CIO s'attache également à promouvoir le sport dans la société, à renforcer l'intégrité du sport et à soutenir les athlètes intègres et les autres organisations sportives.
Cours 7: Lecture du documentaire « Toutes musclées » sur Arte.
https://www.youtube.com/watch?v=rdDJUn55Z3M&t=840s
Je vous laisse les idées que j’ai relevé tout au long du film tandis qu’on le regardait en cours.
Historiquement : femme = séduction
Le pouvoir de séduction est maintenu par les hommes à propos de la femme, même si la femme fait du sport.
Sport : préparation à la guerre
De Coubertin s’intéresse au sport après la défaite de 1870 avec l’idée de renforcer l’humain, de le rendre plus fort plus résistant.
Le sport est un bastion de la masculinité.
Féminisation du sport sous conditions
Des organisations féministes apparaissent, elles sont non mixtes. En 1921, création de la fédé sportive féminine ;
Les hommes réintègrent les femmes dans le sport mais à leurs conditions (actions, tenues...)
En 1928 le record du monde féminin affole le monde du sport qui décide de préserver les femmes (« ce n’est pas beau à voir »), le 800m est interdit, il ne réapparait qu’en 1960, 1984 pour le marathon, me lancer de marteau en 1987, 2011 pour le saut à ski...
Oui au sport féminin mais s’il exacerbe la féminité
On relève un ensemble de résistances masculines vis-à-vis des normes esthétiques : il faut « performer la féminité ».
Au banc des accusés : les sports de force qui remettent en question la fragilité de la femme et on valorise les pratiques d’entretien.
La femme et le muscle, propriété masculine
La femme musclée jette le trouble dans le genre dans l’histoire des représentations patriarcales
La femme se présente sous des aspects contre-intuitifs et non plus fragiles
On est soumis à un effet de comparaison hommes femmes au niveau des muscles.
Les contrôles de féminité
Dès les années 60 il y a des contrôles de sexe, avec des tests de force.
Qu’est-ce que doit être une femme ? Quelqu’un de moins musclé moins robuste...
Contrôle de féminité ensuite
C’est une manière de contrôler les corps
Quand une femme est musclée elle sort des critères normatifs de la féminité occidentale, et génère une ambiance de suspicion sur le corps
Les sportives jouent alors une hyper féminisation pour rester féminine et jolie
« Quand vous avez expérimenté le terrain, vous construisez de la force de la puissance un sentiment de liberté... »
Le corps appartient à la femme, il lui appartient : il est utile, il fait plus que d’être jolie
Sexualisation des corps
On a une sexualition des activités qui est historique : il a des activités à conquérir pour la femme (prise de risque, force, etc.)
L’éducation des filles
« Lancer comme une fille » : de Iris Marion Young, 1977. Les garçons lancent différemment que les filles en impliquant leur corps, et non les filles. C’est le signe d’une socialisation des filles avec une forme d’interdit de l’action et de la projection dans le monde.
On entoure l’enfant en lui limitant son action dans le monde, dans l’espace et les risques, on retient les filles : tu vas te faire mal, tu vas salir ta robe. On définit son rôle très tôt dans la société par l’éducation
Le féminisme ignore le sport
Les mouvements féministes ne se sont pas intéressés au sport alors que c’est un espace de socialisation important.
Arrivée de la forme
Pour les femmes, la liberté de faire du sport ressemble aussi à une aliénation qui les enjoignent à être plus minces, plus en forme etc.
Années 80 : importation de pratiques de Californie ou on fait du sport une mise en forme
On éloigne les femmes de la sédentarité c’est émancipateur mais c’est une activité qui répond à l’injonction de prendre soin de son corps
Re-sexualisation du corps
On travaille les abdos et les fessiers c’est une sexualisation du corps encore
Les femmes investissent peu à peu de travail mais on les maintient dans la féminité et on les maintient dans une sexualité toujours disponible
Sport comme aliénation
Le sport devient aussi un vecteur d’aliénation : ce n’est plus émancipateur
Paradoxalement les femmes éprouvent deux modalités de l’aliénation (poids des traditions) et d e l’émancipation (vecteur de liberté)
Les réseaux sociaux actuellement tournent sur le fait de se libérer des dictats
Qu’est-ce qu’il reste à conquérir ? Ou sont les modèles des sportives pour les filles qui voudraient faire des sports un peu plus masculins ?
L’habit sportif et la réduction du tissu
La question de la réduction du tissu sur les habits sportifs féminins. Pose aussi les questions et intéressent particulièrement les hommes qui définissent les interdictions et les obligation (voir la tenue des volleyeuses)
Le voyeurisme masculin a toujours été présent dans le sport
A partir des années 60 il y a un changement on passe de rien à tout
Libéralisme : le sexuel fait vendre.
Le régime économique et marketing dicte sa loi pour faire vendre c’est le côté sexuel qui est mis en avant
La sexualisation de la tenue des femmes est établie par les hommes à tous les niveaux
Le vêtement ne s’adapte pas à la performance mais au regard masculin qui regarde
Il y a une volonté d’érotiser le corps des femmes
Les institutions ont été faites pour les hommes
La performance sportive des femmes ne suffit pas pour les médias, il faut un truc en plus : le vêtement
Au tennis il y a deux règlements à respecter : la performance et la tradition vestimentaire (voir le problème de Serena williams avec sa combinaison interdite à Rolland Garros)
Un sport féminin oublié ou dévalorisé
On parle plus des entraineurs pour les sportives plus que les hommes. C’est une mise sous tutelle masculine
En Europe les médias ne consacrent que 15% du temps aux femmes par rapport aux hommes
Les exploits sportifs féminins peuvent aider les femmes à trouver le financement de leur activité.
L’injonction à la féminité est pensée par le patriarcat et la médiatisation, les sponsors
La maternité doit être associée aussi à la compétition et au sport
Le milieu sportif est très discipliné et très violent ou on peut se faire mettre sur la touche
Les rémunérations hommes femmes sont toujours différentes, c’est une revendication importante aujourd’hui