LES METIERS DU SPORT
Tout savoir sur les métiers du sport et l'avenir dans le monde du sport:
Les métiers du sport
Les métiers du sport (Parcoursup) très détaillé...
« LES FRANÇAIS ET LEUR RAPPORT AU SPORT »
LES ZOOMS DE L’OBSERVATOIRE CETELEM - ENQUÊTE 1/3 – OCTOBRE 2017 : « LES FRANÇAIS ET LE SPORT : ÉTAT DES LIEUX DES PRATIQUES »
Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 10 au 12 octobre 2017. Échantillon de 1 018 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).
Les zooms de L’Observatoire Cetelem s’intéressent aux nouveaux modes de vie et proposent d’investiguer en profondeur des grands thèmes de société, sollicitant l’avis des Français sur chacun de ces thèmes au travers de trois vagues de sondage. Les zooms viennent ainsi compléter et enrichir le dispositif d’observation et d’études existant de L’Observatoire Cetelem.
La troisième édition des zooms de L’Observatoire Cetelem porte sur le sport, un thème aussi intime, qui touche chacun dans son rapport à son propre corps, que collectif, lorsqu’on le considère par le prisme des grands événements et compétitions internationales. Première sur le thème, l’étude « Les Français et le sport : état des lieux des pratiques » vise à mieux comprendre les habitudes concrètes des Français en termes de sport : combien d’entre eux en pratiquent ? A quelle fréquence ? Selon quelles modalités ?
Que retenir de cette enquête ?
- Le sport s’inscrit dans la vie quotidienne des Français
Près de 6 Français sur 10 (58%) déclarent pratiquer une activité sportive au moins une fois par semaine. Au total, 77% disent avoir une activité, hebdomadaire ou moins fréquente et seuls 23% indiquent ne jamais faire de sport, une absence de pratique plus prononcée chez les personnes issues des catégories populaires (29%) et les habitants des zones rurales (28%).
- Sport et santé, intimement liés
Dans les évocations spontanées des Français, le sport est associé d’abord au bienêtre et à la santé. A tel point que, pour la plupart, la motivation principale à faire du sport est, au-delà du plaisir qu’il procure (40%), un sentiment de nécessité pour agir favorablement sur sa forme et sa santé (53%).
- Sports pratiqués et sports préférés, des liens complexes
Les Français citent spontanément le football, la marche/randonnée, la natation et le rugby comme leurs sports préférés. Or, ces sports ne sont pas nécessairement les plus pratiqués par ceux qui font du sport : si la marche est en tête des pratiques déclarées, le football ou le rugby sont largement moins pratiqués que la musculation/fitness ou la course à pieds, preuve d’un hiatus entre la dimension affective et la possibilité de pratique des sports que de nombreux éléments personnels peuvent freiner (âge, forme physique, disponibilité des équipements, etc.).
- Et le budget
Les Français qui font du sport déclarent y consacrer un budget de 264 € en moyenne par an, qui varie notamment en fonction de la fréquence et des modalités de pratique. Pour autant, chez ceux qui ne font pas de sport, la question du budget apparaît comme un frein secondaire, loin derrière le manque d’appétence pour l’exercice physique.
- Vers de nouvelles pratiques ?
Les moins de 35 ans, particulièrement concernés par la pratique du sport pour lequel l’âge reste un critère déterminant, témoignent de pratiques en renouvellement. Particulièrement nombreux à pratiquer la musculation/fitness ou à faire du sport chez eux, ils disent davantage que la moyenne recourir à des applications ou supports internet pour s’entrainer (20% contre 8% en moyenne). Ils se montrent également particulièrement attirés par la possibilité de faire du sport sur leur lieu de travail (67%), qui séduit 56% des sportifs exerçant une activité professionnelle.
DANS LE DÉTAIL…
Sport et santé une alliance évidente pour les Français
- Les Français disent pratiquer régulièrement des activités physiques et sportives : au moins une fois par semaine pour 58% d’entre eux, avec des pics chez les plus jeunes (74% chez les 18-24 ans) et les plus diplômés (63% chez les personnes détentrices d’un diplôme supérieur au Bac +2). Si la majorité des Français dit avoir une activité sportive régulière (77%), près d’un quart d’entre eux (23%) reste à l’écart. Parmi ceux qui revendiquent ne faire jamais de sport, on retrouve particulièrement des personnes issues des catégories populaires (29%), des zones rurales (28%) et des personnes peu ou pas diplômées (32%).
- Lorsqu’on leur demande ce qu’évoque spontanément pour eux le sport, les Français font coexister plusieurs représentations. La première, liée à la « santé » et au « bien-être », perçoit le sport comme un « loisir » qui permet de se maintenir en « forme », de prendre soin de « soi ». La seconde est à l’opposé de ce regard personnel, intime, et recouvre la dimension événementielle du sport, « coupes », « matchs » de « football, tennis » ou « basket-ball » « championnats du monde », « jeux olympiques », jusque dans ses dérives : enjeux d’« argent », « dopage ». Les notions d’« effort », de « performance physique », de « dépassement » et « compétition » unissent ces deux dimensions du sport, pour le définir comme une manière de prendre du « plaisir » à « transpirer ».
- Le lien inhérent entre sport et santé apparaît également dans les motivations des Français à pratiquer une activité. Plutôt que le plaisir pur de l’activité sportive (40% le citent comme leur première motivation), les Français expriment un sentiment de nécessité de faire du sport pour pouvoir être en bonne santé (53%, et jusqu’à 57% chez les femmes, 60% chez les personnes de 50 ans et plus). Intensité de la pratique sportive et motivations semblent par ailleurs corrélées. Chez les personnes qui pratiquent le sport au moins une fois par semaine, la notion de plaisir est un peu plus forte (43% contre 40% en moyenne), tandis que chez ceux qui pratiquent moins souvent, l’obligation de faire du sport pour pouvoir être en forme s’avère plus élevée que la moyenne (67% contre 53%).
- Le principe de dépassement de soi, s’il est inhérent au sport dans les représentations, ne constitue pas une motivation principale en soi (seuls 6% le citent, malgré un pic chez les moins de 35 ans : 16%), mais apparaît plutôt comme une conséquence de la pratique. Néanmoins, lorsqu’on interroge les Français sur les motivations qui poussent, selon eux, les autres à faire du sport, leur perception change. Les Français imaginent ainsi plus facilement que les autres pratiquent le sport pour se dépasser (15%, +9 points), et qu’ils se sentent moins contraints (43%, – 10 points). Ils fantasment donc, chez l’autre, davantage d’envie pure et moins d’astreinte.
Sports pratiqués, conditions, budget : les modalités de la pratique sportive
- Le sport alliant à la fois une dimension intime et communautaire, via les grandes rencontres médiatisées, sports préférés et sports pratiqués pour soi ne sont pas nécessairement les mêmes pour les Français. Le football (13%) apparaît ainsi comme le sport préféré des Français (particulièrement des hommes 19% et des personnes issues des catégories populaires, 17%), mais n’apparaît qu’en 7 position des sports pratiqués. Le rugby connaît le même phénomène, étant 3 des sports préférés, mais étant pratiqué par seulement 1% des personnes qui ont une activité sportive.Médiatiques et à haute dimension collective, ces sports bénéficient ainsi d’une large adhésion, sans que le taux de pratique leur corresponde. A l’inverse, des sports comme la course à pieds (15% indiquent la pratiquer) ou le fitness / la musculation (20% de personnes les pratiquent) réunissent de nombreux sportifs mais peu de fans qui en font leur sport préféré.Pour autant, pratique et préférence ne sont pas totalement déconnectées : la marche / randonnée, facile d’accès, est pratiquée par près de 47% des Français et apparaît comme le second sport qu’ils préfèrent. De même, la natation, troisième sport pratiqué dans la population (18%), est également (ex-aequo avec le rugby), le 3 sport préféré des Français. Au final, les deux top 3, qu’il s’agisse du sport préféré (Football – Marche/Randonnée – Natation et Rugby) ou des sports pratiqués (Marche/Randonnée – Fitness/Musculation – Natation) ont des interactions subtiles.
- Si, de manière générale, la marche est pratiquée par un grand nombre de sportifs (47%), elle l’est davantage encore par les personnes âgées de 50 ans ou plus (61%) et les personnes qui ont une activité physique moins d’une fois par semaine (55%). La musculation/fitness (20% de pratique déclarée au global), est à l’inverse davantage pratiquée davantage par les personnes âgées de moins de 35 ans (34%) et de 35 à 49 ans (29%), ainsi que par les personnes qui s’entrainent tous les jours ou presque (29%).
- Les sports pratiqués déterminent des modalités d’exercice divergentes. Au global, la plupart des Français disent pratiquer plutôt à l’air libre (58%), plutôt que dans une salle de sport (28%) ou chez eux (13%). Mais les plus âgés, qui affirment surtout pratiquer la marche/randonnée sont bien plus nombreux à dire pratiquer surtout à l’extérieur (68%), lorsque les moins de 35 ans, montrant plus d’intérêt pour la musculation/fitness affirment avoir davantage recours aux salles (36%) ou à une pratique à domicile (20%).On constate par ailleurs que la majorité des Français dit pratiquer leur activité sportive en autonomie, sans consigne ou aide particulière (57%, jusqu’à 78% pour ceux qui pratiquent moins d’une fois par semaine), même si un peu plus d’un quart (27%) fait le choix du club de sport ou de l’association pour pratiquer à plusieurs. A ce jour, les coachs (7%) ou l’appui de support en ligne (tutoriels, applications, 8%) ne concernent qu’une minorité des Français, même si les outils numériques attirent particulièrement les moins de 35 ans (20% disent déjà pratiquer via ces outils).
- En moyenne, pour pratiquer leur(s) activité(s) sportive(s) – ceux qui en font déclarent en pratiquer 2 en moyenne – les Français affirment consacrer un budget annuel moyen de 264€.Ce budget varie évidemment en fonction des modalités de pratiques, les personnes faisant du sport au moins une fois par semaine ou pratiquant dans un club ou avec un coach se distinguant par des dépenses moyennes plus élevées (respectivement 316€ et 515€). Par ailleurs, on constate que pour ceux qui n’en font pas, le budget qu’il faudrait allouer à la pratique, ne constitue pas un frein essentiel (8%).Ceux qui aujourd’hui ne font pas de sport expriment avant tout un manque d’intérêt ou d’attrait (55%), bien avant le manque de temps (24%, mais jusqu’à 43% chez les 35-49 ans) ou son état de santé (23%, mais jusqu’à 34% chez les plus de 50 ans).
- On constate finalement que si les personnes qui ne pratiquent pas de sport y apparaissent comme particulièrement réfractaires, ceux qui s’y adonnent et encore davantage ceux qui s’y adonnent de manière au moins hebdomadaire multiplient les comportements pro-sportifs.On constate ainsi que chez les parents, ceux qui affirment faire du sport au moins une fois par semaine incitent davantage que la moyenne leurs enfants à pratiquer une activité sportive extra-scolaire (68%, contre 60% en moyenne et seulement 42% chez ceux qui ne pratiquent pas).
- A la fois un plaisir et nécessité pour être en forme, le sport doit de mieux en mieux s’intégrer dans la vie des Français, et notamment des actifs, qui peuvent manquer de temps pour pratiquer (rappelons que 43% des 35-49 ans non sportifs expliquent leur absence d’activité sportive par un manque de temps).56% de ces actifs pratiquant du sport se disent aujourd’hui intéressés par la possibilité d’en faire sur leur lieu de travail, mais la plupart d’entre eux (47%) n’ont pas accès aux infrastructures nécessaires, signe d’une véritable attente auxquelles les entreprises pourront s’intéresser. A nouveau, les actifs qui font du sport au moins une fois par semaine (62%) et les Français les plus jeunes (67% chez les moins de 35 ans) se distinguent par leur plus grande appétence vis-à-vis de cette manière de pratiquer.
Métiers du sport : les questions d'entretien d'embauche
La préparation d’un entretien d’embauche dans le sport demande l'élaboration d’un plan. Le sport n’est pas un secteur comme les autres, mais en se professionnalisant il recrute de nouveaux profils qui allient compétences professionnelles et connaissance du secteur. Les métiers du sport sont multiples et permettent d'évoluer aussi bien dans le privé que dans la fonction publique territoriale.
Les questions d’entretien d’embauche dans le sport basiques
Nous vous proposons d'étudier quelques questions d’entretien d’embauche dans le sport qui pourraient vous être posées, quel que soit l’univers choisi.
Quel est votre sport de prédilection ?
Il n’y a pas de bonne réponse à cette question d’entretien d’embauche dans le sport. En revanche, il peut être bon de la comprendre en ces termes : Qu’est-ce que la pratique du sport vous apporte personnellement et professionnellement ? En effet, pour un recruteur, votre expérience sportive peut être mise en parallèle de votre attitude en entreprise.
Ainsi, ce dernier fera sans doute le lien entre la pratique de sports collectifs et l’aptitude à travailler en équipe, ou encore la prise d’initiative. Pour les sports de précision (comme l’escrime par exemple), votre capacité anticipation et votre esprit de compétition pourraient être mis en lumière, tandis que pour des sports de combat, vous pourrez mettre en avant votre maîtrise de vous et votre discipline.
Racontez-nous l’histoire de votre passion pour le sport ?
Les métiers du sport sont, le plus souvent, occupés par d’anciens sportifs ou des passionnés d'activités physiques. Expliquer d'où vient votre passion peut vous être bénéfique de deux façons. Premièrement, parler de quelque chose que vous connaissez sur le bout des doigts et aimez profondément va plus que certainement réussir à vous décompresser. Et lorsque l’on prépare un entretien d’embauche, on sait que toute astuce capable de vous détendre est bonne à prendre. Deuxième point, c’est le moment de mettre en valeur votre expertise. Dix ans d'équitation pour devenir vendeur équestre ? Définitivement un plus. La pratique en Nationale 2 pour exercer en tant qu’organisateur sportif ? Vous êtes le candidat rêvé !
Préparer l’entretien d’embauche par métiers
Pour bien préparer votre candidature dans le milieu sportif, nous vous accompagnons sur différents terrains et vous aidons à ne pas commettre d’erreur maladroite.
Professeur d’EPS
Pour enseigner l'éducation physique et sportive (EPS) dans le secondaire, il vous faut être titulaire du CAPEPS (Certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive). Mais au-delà de la formation, le poste professeur d’EPS est l’un des premiers venant à l'esprit lorsque l’on parle de métiers du sport.
Celui-ci est souvent décrit en termes élogieux : passionné, dynamique mais aussi vigilant et ferme. Il a la mission d'éveiller l'appétit des adolescents a de multiples activités qu’ils n'auraient pas forcément pratiquées d’eux même, allant de la natation au hockey sur gazon en passant par l'athlétisme. Ce faisant, le prof d’EPS enseigne aussi des valeurs d’entraide, de partage et d’autonomie importantes au bon développement de ces jeunes.
Questions pour les professeurs d’EPS :
- Expliquez-nous comment vous organisez vos cours ?
- Comment gérez-vous les incidents corporels lorsqu’ils surviennent ?
- Etes-vous prêt à enseigner en zone prioritaire ?
Éducateur sportif
L'éducation physique ne se limite pas à l'école, ni à l'apprentissage et à la pratique de sports d'équipes ou de sports individuels. L’éducateur sportif anime les activités sportives d’un groupe (enfants ou adultes), aussi bien sur un terrain de sport, qu’une base de loisirs ou une station de ski. Il peut ainsi exercer dans la fonction publique, sur concours, ou dans le privé, avec un Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS).
Il doit faire preuve de responsabilité, liée à la sécurité des participants et des équipements, et se montrer capable de partager avec les licenciés ou vacanciers. Sa passion à elle seule n'étant capable de créer des vocations, l’enthousiasme et la fougue doivent être ses meilleurs atouts pour captiver ses étudiants.
Questions pour les éducateurs sportifs :
- Quelle est pour vous la plus belle récompense ?
- Avec quelle population vous sentez-vous le plus à l'aise pour la transmission ? (adulte, enfants, novices, semi-pro, etc.)
- Pour vous, quels sont les avantages et les inconvénients de la saisonnalité ?
Coach sportif
Les Français se soucient de plus en plus de leur santé et de leur bien-être. Encore anecdotique il y a quelques années, le métier de coach sportif, aussi appelé coach fitness, fait aujourd’hui des émules. Remise en forme, perte de poids, gain de masse musculaire et plus généralement, adoption de meilleures habitudes sont en forte demande.
Qu’il s’agisse d’exercer en salle ou à domicile, seul ou en groupe, en entretien de recrutement, le coach sportif peut parler de ses qualités intrinsèques telles qu’une bonne condition physique et endurance, mais aussi être en mesure de faire preuve de pédagogie et d’empathie.
Questions pour les coachs sportifs :
- Préférez-vous les cours collectifs ou les conseils individuels ?
- Quelle approche auriez-vous pour une personne âgée/une femme enceinte ?
- Quelle est votre astuce anti-démotivation ?
Médecine du sport
En plus du médecin du sport, d’autres métiers sont affiliés à cet univers, comme diététicien du sport, préparateur physique ou kinésithérapeute. Chacun de ces professionnels a une formation généraliste couplée à une passion pour le sport, ou une discipline en particulier.
La quête de performances se traduit souvent par une sur-sollicitation des corps des sportifs. Le professionnel de santé joue donc un rôle dans la prévention et le soin. Il est, en effet, responsable du suivi de la santé des athlètes. En connaissant le sport, il comprend aussi les pathologies les plus fréquentes qui en découlent. Le professionnel de santé doit connaître les besoins et les attentes du sportif et être en mesure de travailler en équipe (avec les entraîneurs et les équipes techniques).
Questions pour les professionnels de santé :
- Quels sont, selon vous, les défis auxquels vous devez faire face en tant que professionnel médical dans le sport ?
- Quelle est votre opinion sur la rééducation/macro-nutrition/cryothérapie ?
- Vous n'êtes pas d'accord avec un entraîneur sur les soins apportés à un athlète. Comment abordez-vous la discussion ?
Communication et marketing sportif
Le marketing sportif s’applique aux clubs, fédérations mais aussi aux équipementiers. En substance, il diffère peu de son aîné, le marketing produit. Avec l'événementiel sportif, que l’on appelle aussi organisation d'événements sportifs, il s'adapte à l’ampleur de l'événement. En effet, l’événementiel et le marketing sportif peuvent concerner aussi bien des événements mondiaux que des rencontres sportives de quartier.
Afin de rassurer le recruteur sur vos compétences en matière de marketing sportif, montrez-lui que vous êtes une recrue organisée et polyvalente, qualités essentielles pour le poste. Énergie et enthousiasme communicatif peuvent aussi faire la différence.
Questions pour la communication et le marketing sportif :
- Quel type de communication privilégiez-vous pour une rencontre locale ?
- Pouvez-vous nous expliquer les étapes d’une campagne de sponsoring sportif ?
- Quel type de sécurité prévoyez-vous lors de l’organisation d’un tournoi de rugby/rallye automobile ?
Journaliste sportif
La formation des journalistes sportifs est similaire à celle des autres journalistes, avec toutefois une direction différente prise au sein de la rédaction. La carrière fait rêver les passionnés de sport, bien qu’elle constitue à peine 5 % de la profession.
Dans la presse généraliste comme la presse spécialisée (sur tous les supports médias accessibles), ce journaliste couvre les manifestations sportives. Les futurs employeurs testent l’intelligence sportive des candidats au moyen de questions d’entretien d’embauche liées au sport. Pour vous, il s’agit de parler de votre culture sportive, en conservant votre impartialité, mais aussi d’apaiser l’employeur avec l’assurance de rapidité dans les rendus, de vivacité d’esprit et d’une excellente mémoire.
Questions pour les journalistes sportif :
- Connaissez-vous la ligne éditoriale de notre média ?
- Etes-vous prêt à faire des déplacements ?
- Quelle est votre astuce pour toujours respecter les deadlines ?
Dans un magasin de sport
Moins évident, mais tout aussi convoité, les métiers de la grande distribution sportive sont nombreux. Que vous postuliez à un poste de vendeur, de directeur de magasin ou d'ingénierie d’articles de sport, ces enseignes sont friandes de nouveaux profils.
En général, les magasins préfèrent employer une personne qui maîtrise bien un ou plusieurs domaines sportifs. Ainsi, avoir une solide connaissance sur les techniques et la pratique d'une discipline vous aidera à faire la différence. Pour les vendeurs et responsables d’univers, par exemple, un recruteur attend de vous d'être dynamique, patient avec la clientèle et surtout souriant.
Questions pour les vendeurs en magasin de sport :
- Quel est votre Top 5 du matériel nécessaire pour faire du foot/du sport à domicile/du vélo ?
- Quel est votre cursus principal ? (Sport ou métiers de support, type vente, marketing, commercial) ?
- Quels conseils donneriez-vous à un collègue pour maximiser la satisfaction client ?
Trouvez l’emploi dans le sport qui vous correspond
S’il est essentiel de se préparer les questions d’entretien d’embauche dans le sport à l'avance, l’exercice ne doit pas vous intimider pour autant. Suivez nos conseils carrière, créez un profil en ligne et uploadez votre CV mis à jour. Vous voilà armés pour ce une-deux qu’est le recrutement.
DOSSIER
Les pratiques sportives des Français
Patrick Mignon
Hors-séries (ancienne formule) N° 39 - Décembre 2002/Janvier-Février 2003
Une enquête récente confirme la démocratisation des pratiques physiques et sportives, mais sur fond de diversification et de différenciation selon l'âge, le revenu, les diplômes...
Comment les Français pratiquent-ils le sport ? L'enjeu est de taille puisqu'il s'agit, à travers l'appréciation quantitative de l'engouement pour le sport, de se prononcer sur des sujets aussi divers que la démocratisation d'une pratique culturelle, le culte contemporain du corps, le poids de la télévision, la force des identités ou la crise des institutions socialisatrices.
En 1985, le Laboratoire de sociologie de l'Insep (Institut national du sport et de l'éducation physique) réalisait la première enquête d'envergure sur les pratiques physiques et sportives des Français. Quinze ans plus tard, la mission « Statistiques du ministère de la Jeunesse et des Sports » et le Laboratoire de sociologie de l'Insep réalisaient une enquête identique, qui permet de rendre compte pour la première fois des évolutions. Les résultats confirment les trois tendances observées en 1985, à savoir :
- La massification de la pratique des activités physiques et sportives. Aujourd'hui, 36 millions de Français âgés de 15 à 75 ans déclarent pratiquer au moins une activité physique et sportive (APS), soit 83 % de la population interrogée contre 74 % quinze ans plus tôt. Pour 10 millions d'entre eux, cette pratique n'est qu'occasionnelle, soit moins d'une fois par semaine, mais un peu plus de 26 millions de Français font du sport au moins une fois par semaine. Ils sont environ 10 millions à être adhérents aux clubs et associations sportifs et un peu plus de 8 millions à participer à des compétitions. Un noyau encore plus restreint pourrait être identifié, à savoir celui des sportifs de haut niveau et des sportifs professionnels, soit environ 10 000 personnes.
- La diversification des pratiques. Elle se traduit par l'élargissement des activités pratiquées (c'est, par exemple, la confirmation de l'implantation de nouveaux sports comme les sports de glisse), mais aussi par la transformation de la définition du sport (avec, comme conséquence, la perte du monopole fédéral sur le développement des nouvelles modalités de pratique).
- Enfin, la différenciation sociale des pratiques. Malgré l'incontestable démocratisation, on ne pratique pas les mêmes activités physiques ou sportives selon qu'on est jeune ou âgé, un homme ou une femme, selon le niveau de qualification ou encore de revenu, etc. Il subsiste des activités élitistes, d'autres populaires.
Le trio de tête : la marche, la natation, le vélo
Les activités les plus pratiquées sont, dans l'ordre, la marche, la natation, le vélo, suivis par le footing-jogging, les boules et les sports d'hiver. Dans ce classement, le premier sport organisé est le football et le deuxième le tennis.
Les années 80-90 ont vu la percée de nombreuses autres activités. Les sports de glisse, roller-skate et glisse sur eau ou neige pèsent 3 millions de pratiquants ; les sports de raquette, tennis, tennis de table, badminton et squash regroupent quant à eux près de 7
millions de personnes, comme les sports d'équipe. Enfin, quelques sports considérés comme relativement plus « élitistes », tels l'équitation, la voile ou le golf, occupent une place non-négligeable, regroupant chacun un peu plus de 500 000 pratiquants.
De manière générale, les activités se déroulant dans un cadre naturel ou menées en dehors de tout esprit de compétition progressent : la marche, l'escalade, le VTT, les sports de glisse nature en sont des exemples. La croissance du roller, du badminton, du VTT ou du volley-ball semble témoigner de l'émergence d'une culture sportive urbaine : ces activités s'inscrivent soit dans une forme d'appropriation des espaces de circulation, soit dans les nouveaux espaces aménagés dans et autour des grandes villes (salles de sport ou parcs aménagés).
Cette percée, dans les années 80, de nouveaux sports comme le roller, le surf, l'escalade ou le rafting ne va pas jusqu'à remettre en cause l'importance de sports considérés comme plus traditionnels tels le football, le tennis et globalement les sports collectifs. On peut même mettre en évidence une certaine stagnation : en 1985, les sports de glisse nature représentaient 5 % des sports pratiqués contre 3 % en l'an 2000 ; les sports collectifs étaient pratiqués par 12 % des personnes interrogées, en 2000, ils le sont par 23 %. Jouent sans doute ici des facteurs tels que le moindre poids démographique des jeunes dans la société ou le coût de certaines pratiques. Malgré la médiatisation, ces facteurs freinent la croissance de ces pratiques nouvelles. C'est sans doute aussi valable pour un sport plus classique comme le tennis, qui ne regroupe plus que 10 % des pratiquants contre 13 % quinze ans plus tôt : les différentes contraintes qui accompagnent la pratique de ce sport (coût, déplacement, sociabilité) ont, semble-t-il, contrecarré l'effet Noah, de même que celles qui accompagnent les sports de glisse comme le surf ou le free ride limitent le développement attendu des sports fun.
Plaisir plutôt que compétition
La pratique d'activités physiques et sportives répond à des choix plus qu'à des obligations. Les motivations sont de deux ordres : d'un côté la recherche du bien-être et, de l'autre, l'affirmation des liens familiaux et amicaux, beaucoup moins pour l'amélioration de ses performances ou pour la compétition, et encore moins pour le risque. Dans les trois quarts des cas, la santé et le besoin d'exercice sont à l'origine du choix des activités. La recherche de la forme ou de l'entretien se traduit par la place grandissante d'activités comme la gymnastique, la musculation, la course, la marche sportive, la natation ou le vélo, notamment dans les catégories moyennes ou supérieures, diplômées et disposant de revenus suffisants pour en permettre une pratique régulière.
Le plaisir provoqué par l'activité arrive très nettement en tête pour les incitations à pratiquer, loin devant l'exemple des parents ou de l'école et des cours d'éducation physique et sportive (1). L'expression d'un certain individualisme est largement tempérée par le fait que le sport se pratique plutôt en groupe (pour 81 %), principalement avec, selon les âges, les membres de la famille et les amis.
Les lieux de pratique suggèrent une recherche du contact avec la nature et d'une pratique sans contrainte : un peu moins des deux tiers des activités ont lieu en pleine nature, près de la moitié dans les espaces aménagés comme les parcs ou les parcours de santé, un peu plus d'un tiers dans la rue. Les pratiques au domicile ou dans les équipements des clubs sportifs privés ou publics sont relativement moins fréquentes.
Aux femmes la gymnastique, aux hommes le football
Certaines activités sont nettement des activités de jeunes, la pratique cessant plus ou moins brutalement après 24 ans : c'est le cas du basket-ball, du handball, du patinage ou des sports de combat.
A l'inverse, quelques activités paraissent plus spécifiques des personnes âgées de 45 ans et plus. C'est le cas de la marche (3), de la pêche, des boules. Mais c'est aussi le cas d'activités qui supposent l'existence de revenus réguliers, comme les sports mécaniques, ou encore celles qui impliquent une préoccupation de santé et d'entretien physique, comme la marche sportive et la gymnastique. Cette dernière préoccupation a peu d'importance pour les plus jeunes et s'affirme de plus en plus fortement avec l'âge.
Les femmes sont de plus en plus nombreuses à déclarer pratiquer (79 % contre 71 %), mais les hommes le sont aussi (88 % contre 77 %). Résultat : l'écart de participation entre hommes et femmes est resté stable depuis 1985. De façon générale, les hommes dominent en effectifs les sports : dans quinze disciplines, ils sont au moins deux fois plus nombreux que les femmes, à commencer par le football et le rugby où les femmes sont très peu présentes. En revanche, les femmes sont surreprésentées (78 % en moyenne) dans trois activités, la gymnastique, la danse et le patinage sur glace. Certaines activités physiques sont proches de l'équilibre comme le badminton, le volley-ball ou la natation, d'autres s'en approchent comme la marche sportive, le roller ou l'équitation. Globalement, les sports collectifs semblent réservés aux garçons, à l'exception donc du volley.
Pour expliquer une telle situation, on peut faire référence aux stéréotypes et représentations culturelles qui vont à l'encontre de l'activité sportive féminine : le sport serait affaire d'homme, de pouvoir et de rapports physiques plutôt violents. Mais c'est aussi sur les femmes que pèse le plus la difficulté de mener de front vie sportive, vie professionnelle et vie familiale. Le fait que la pratique sportive augmente avec le niveau de diplôme et le niveau de revenu joue plus particulièrement pour les femmes
La pratique dépend aussi du revenu et du diplôme
Le diplôme et le revenu, et le statut socio-économique qui va avec, font varier en taille et en variété le portefeuille d'activités des individus. Etre un homme, jeune, de 15 à 19 ans, avoir un revenu élevé, posséder un diplôme et appartenir aux professions libérales ou aux professions intermédiaires vont ainsi de pair avec un élargissement des activités pratiquées.
A côté des activités communes à tous les sportifs, il existe par ailleurs des sports « jeunes » ou des sports féminins, des sports « de pauvres » et des sports « de riches ». Du côté des sports de riches : la voile, les sports d'eau douce (aviron, canoë-kayak), le golf ou les sports d'hiver. De fait, ce sont pour la plupart des activités qui supposent du matériel, un droit d'entrée élevé (que ce soit le coût du matériel ou l'inscription au club) et la possibilité de partir ou de profiter de ses vacances pour pouvoir pratiquer son activité. A l'inverse, les sports de combat sont (comme la marche) des sports de pauvres : un tiers de ceux qui les pratiquent affichent des revenus inférieurs à 1 000 euros par mois.
Le fort pourcentage de pratique hors club ou sans possession de licence doit-il être interprété comme une opposition entre nouveaux sports et sports traditionnels, ou encore entre pratiques institutionnalisées et pratiques libres ou sauvages ?
La réponse est oui dans la mesure où, pour beaucoup de disciplines, le souci de santé et de bien-être a soutenu la progression de la pratique physique et sportive au-delà de 45 ans, la pratique s'est faite de façon plus égalitaire entre hommes et femmes, la notion de compétition est relativisée et la sociabilité familiale ou amicale est préférée aux contraintes de l'association. C'est simplement constater que des attentes émergentes portées par de nouvelles populations ne trouvent pas, sans doute, leur place dans les structures fédérales.
Mais la réponse est non si on donne au terme de pratiques libres un sens idéologique, qui en ferait une contre-culture, alors qu'il ne s'agit que d'une adaptation aux conditions de l'offre sportive. Les licenciés et les compétiteurs forment un noyau dur du sport et des activités physiques. Ils sont incontestablement plus nombreux qu'il y a cinquante ans : n'oublions pas qu'il y avait un peu plus de 2 millions de licences délivrées en 1950 contre 14,5 millions aujourd'hui.
Une certaine relativisation du sport
Si de plus en plus de gens font une activité physique et sportive, il en demeure toutefois une proportion non-négligeable qui ne se livre à aucune activité et une autre partie dont le caractère non-spontané de la réponse laisse penser qu'elle ne s'inscrit pas dans la représentation qu'on peut se faire de l'activité physique et sportive, à savoir un engagement physique volontaire régulier. On peut déjà mettre en évidence les obstacles objectifs : le sexe, l'âge, le faible revenu, l'absence de diplôme. Les raisons déclarées pour lesquelles on ne fait pas d'activité physique ou sportive donnent des éléments supplémentaires : les contraintes professionnelles et scolaires qui peuvent être la pénibilité ou l'organisation du temps ; les autres centres d'intérêt, qui peuvent être pour quelques-uns le choix d'autres activités culturelles et pour d'autres l'économie domestique quand on pratique le bricolage ; les contraintes familiales qui touchent plus les femmes que les hommes ; l'accumulation des charges financières induites par une activité, car si les motifs économiques n'apparaissent pas dans les premières raisons de ne pas faire d'activité, on peut penser que se posent dans les milieux populaires des problèmes d'arbitrage : si ce n'est pas la licence, ce seront les équipements ou les coûts financiers ou culturels de l'éloignement des équipements.
Si les conditions économiques ou culturelles ne sont pas les mêmes, les raisons données ne sont pas très différentes, que ce soit pour ceux qui voudraient faire plus d'activités mais ne le peuvent pas et ceux qui ne souhaitent pas en faire plus : d'autres centres d'intérêt, les contraintes professionnelles ou scolaires, les contraintes familiales, les problèmes de coût, et pour ceux qui ne souhaitent pas en faire plus, une insistance un peu plus grande sur des problèmes de rapport à la pratique physique et à son cadre comme la saturation ou l'inadaptation de l'offre d'activités par rapport au niveau.
La relativisation du sport est aussi notable quand on s'intéresse à l'attrait que les « sportifs » peuvent avoir pour l'information ou le spectacle sportif : près de 80 % des sportifs regardent régulièrement ou de temps en temps le sport à la télévision, mais il n'en reste qu'un gros tiers à rechercher des informations dans la presse écrite ou à assister régulièrement ou de temps en temps à des rencontres sportives.
On pourrait penser, qu'en dehors de ceux qui ne pratiquent pas du tout, qu'on a atteint pour une majorité une limite ou un équilibre de l'activité physique et sportive. Parmi ceux qui font une activité, 56 % ne souhaitent pas en faire plus, 44 % en faire plus, témoignant qu'il y a encore ici de la réserve. Mais l'affirmation selon laquelle l'existence d'autres centres d'intérêt empêche de faire plus d'activités, qu'on déclare ne pas vouloir ou ne pas pouvoir faire plus, témoigne sans doute aussi de ce point d'équilibre.
Ce sentiment est conforté par ce que les personnes déclarent faire en se livrant à une activité physique ou sportive : à savoir, dans l'ordre, une recherche de plaisir, puis un loisir ou un exercice physique ou d'entretien, et enfin un sport. Cela peut signifier deux choses : qu'une grande partie des activités sont vues comme appartenant au sport même si on en a vidé le contenu compétitif, mais que le plaisir et le souci de soi dominent. Le plaisir du sport ou de l'activité physique ne vaut que s'il participe de l'équilibre plus général.
Comment apprécier la sportivité des Français ?
D'autres sources permettent de mieux apprécier la réalité : les enquêtes de l'Insee (la première date de 1967), du Crédoc ainsi que des sondages commandités par les médias. En réponse à la montée de la société de loisirs, enquêtes et sondages envisagent le plus souvent le sport dans un sens plus large. Tous attestent ainsi d'une montée régulière des pratiques sportives depuis au moins les années 60. Alors qu'en 1967, seuls 28 % des Français âgés de 15 ans et plus déclaraient au moins une pratique sportive (d'après l'Insee), ils étaient 68 % en 1994 (d'après le Crédoc).
Les licenciés... et les autres
On reste cependant loin des niveaux relevés par les deux enquêtes réalisées par le Laboratoire de sociologie de l'Insep. D'après la première, 74 % des Français pratiquaient une activité physique ou sportive en 1985 ; une proportion qui s'est élevée depuis à 83 % d'après la dernière enquête, effectuée en l'an 2000.
Comment expliquer un tel écart ? D'abord, par le parti de ses auteurs de considérer comme activité physique ou sportive ce que les personnes interviewées font quand elles disent pratiquer une activité physique ou sportive. Ensuite, par la volonté d'établir l'éventail de l'ensemble des activités considérées comme des pratiques physiques ou sportives. Ce qui implique, par exemple, qu'au cas où une personne ne déclare aucune activité de ce type, elle se voit systématiquement relancée par une question l'invitant à vérifier si, parmi une liste d'activités comprenant notamment la marche, elle est sûre de n'en pratiquer aucune. Ce sont alors les mesures de fréquence ou d'engagement dans la pratique qui permettent de construire les différentes modalités de la pratique sportive.
Sylvain Allemand