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Vous pouvez accéder aux articles en cliquant dessus. Certains sont succincts d'autres plus complets. Le blog rassemble les informations utiles et mes approches relatives aux écrits en EPPCS de terminale. Ce blog n'est pas un modèle, c'est une forme possible de transmission. Vous retrouverez tous les éléments nécessaires afin de boucler le programme. Certains sont plus méthodologiques, d'autres sont à titre informatifs. Bon courage et que la force soit avec vous! Franck Martini. ;)

 LES METIERS DU SPORT

Tout savoir sur les métiers du sport et l'avenir dans le monde du sport:

https://www.strategie.gouv.fr/sites/strategie.gouv.fr/files/atoms/files/fs-2019-rapport-vppec-sport-fevrier-2019.pdf


Les métiers du sport


Les métiers du sport (Parcoursup) très détaillé...





Les métiers du sport: vue générale

Il existe de nombreux métiers liés au sport et à l'activité physique, voici une liste non exhaustive de certains d'entre eux avec leurs profils, attendus, formations, centres de formation et diplômes associés :

1. Entraîneur sportif : L'entraîneur sportif est responsable de la préparation et de la mise en place de programmes d'entraînement pour les sportifs de haut niveau ou les amateurs. Il doit être capable de déterminer les capacités de ses sportifs et de les aider à atteindre leurs objectifs. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des techniques et des stratégies de l'entraînement, une excellente capacité de communication et une grande motivation. Les formations pour devenir entraîneur sportif sont variées, avec notamment des formations universitaires en STAPS, des formations proposées par les fédérations sportives, des formations privées en écoles spécialisées ou encore des formations à distance. Les centres de formation pour devenir entraîneur sportif sont nombreux, avec notamment l'INSEP, les CREPS ou encore les écoles privées comme l'ESSEC Sport. Les diplômes associés sont le BPJEPS, le DEJEPS, le DESJEPS et le diplôme d'entraîneur professionnel.

2. Professeur d'éducation physique et sportive (EPS) : Le professeur d'EPS est chargé d'enseigner l'EPS dans les établissements scolaires, du primaire au lycée. Il doit être capable de concevoir des programmes d'enseignement adaptés aux élèves et de les aider à développer leurs compétences physiques et sportives. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des techniques et des stratégies de l'enseignement de l'EPS, une excellente capacité de communication et une grande motivation. Les formations pour devenir professeur d'EPS sont des formations universitaires en STAPS, avec une spécialisation en enseignement de l'EPS. Les centres de formation pour devenir professeur d'EPS sont les universités avec une filière STAPS, avec des concours d'entrée pour accéder aux postes dans l'enseignement. Les diplômes associés sont le CAPES, le CAPEPS et le CRPE.

3. Kinésithérapeute du sport : Le kinésithérapeute du sport est responsable de la rééducation et de la prévention des blessures chez les sportifs de haut niveau ou les amateurs. Il doit être capable de déterminer les besoins de ses patients et de leur proposer des programmes de rééducation adaptés. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance de l'anatomie, de la physiologie et de la biomécanique, une excellente capacité d'analyse et une grande motivation. Les formations pour devenir kinésithérapeute du sport sont des formations universitaires en kinésithérapie, avec une spécialisation en kinésithérapie du sport. Les centres de formation pour devenir kinésithérapeute du sport sont les universités avec une filière de kinésithérapie, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme d'État de masseur-kinésithérapeute et le diplôme universitaire de kinésithérapeute du sport.

4. Diététicien sportif : Le diététicien sportif est responsable de la conception et de la mise en place de programmes nutritionnels adaptés aux sportifs de haut niveau ou les amateurs. Il doit être capable de déterminer les besoins nutritionnels de ses patients et de leur proposer des plans alimentaires adaptés. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance de la nutrition et de la physiologie, une excellente capacité d'analyse et une grande motivation. Les formations pour devenir diététicien sportif sont des formations universitaires en diététique, avec une spécialisation en diététique du sport. Les centres de formation pour devenir diététicien sportif sont les universités avec une filière de diététique, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le BTS diététique et le diplôme d'État de diététicien.

5. Préparateur physique : Le préparateur physique est responsable de la préparation physique des sportifs de haut niveau ou des amateurs. Il doit être capable de concevoir et de mettre en place des programmes d'entraînement adaptés aux besoins et aux capacités de ses sportifs, en travaillant sur l'endurance, la force, la vitesse et la souplesse. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des techniques et des stratégies d'entraînement, une excellente capacité de communication et une grande motivation. Les formations pour devenir préparateur physique sont des formations universitaires en sciences du sport, avec une spécialisation en préparation physique. Les centres de formation pour devenir préparateur physique sont les universités avec une filière de sciences du sport, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme universitaire de préparateur physique et le diplôme en sciences du sport.

6. Agent sportif : L'agent sportif est responsable de la gestion de la carrière et des contrats des sportifs de haut niveau ou les amateurs. Il doit être capable de négocier les contrats, de gérer les relations avec les clubs et les sponsors, et de conseiller les sportifs dans leur choix de carrière. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des règles et des réglementations du sport, une excellente capacité de négociation et une grande motivation. Les formations pour devenir agent sportif sont des formations privées en écoles spécialisées ou des formations universitaires en droit ou en management du sport. Les centres de formation pour devenir agent sportif sont les écoles privées comme l'ESSEC Sport ou les universités avec une filière de droit ou de management du sport. Les diplômes associés sont un diplôme en droit ou un diplôme en management du sport.

7. Coach sportif : Le coach sportif est responsable de l'accompagnement individuel des sportifs ou des amateurs dans leur pratique sportive. Il doit être capable de déterminer les besoins de ses clients et de leur proposer des programmes d'entraînement adaptés à leurs objectifs. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des techniques et des stratégies de l'entraînement, une excellente capacité de communication et une grande motivation. Les formations pour devenir coach sportif sont des formations privées en écoles spécialisées ou des formations à distance. Les centres de formation pour devenir coach sportif sont les écoles privées comme l'ESSEC Sport ou des formations à distance proposées par des organismes spécialisés. Les diplômes associés sont le BPJEPS, le DEJEPS et le DESJEPS.

8. Agent de sécurité dans les événements sportifs : L'agent de sécurité dans les événements sportifs est responsable de la sécurité des spectateurs et des sportifs pendant les compétitions sportives. Il doit être capable de gérer les situations d'urgence et de prévenir les actes de violence. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des règles et des réglementations du sport, une excellente condition physique et une grande motivation. Les formations pour devenir agent de sécurité dans les événements sportifs sont des formations privées en écoles spécialisées ou des formations proposées par des organismes de sécurité. Les centres de formation pour devenir agent de sécurité dans les événements sportifs sont les écoles privées spécialisées dans la sécurité ou les organismes de sécurité. Les diplômes associés sont le CQP-APS (Certificat de Qualification Professionnelle Agent de Prévention et de Sécurité).

9. Animateur sportif : L'animateur sportif est responsable de l'encadrement d'activités sportives et de loisirs pour des publics variés, comme les enfants, les adolescents ou les seniors. Il doit être capable de proposer des activités adaptées aux besoins et aux capacités de ses publics. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des techniques et des stratégies d'animation, une excellente capacité de communication et une grande motivation. Les formations pour devenir animateur sportif sont le BPJEPS ou le DEJEPS, avec une spécialisation en animation sportive. Les centres de formation pour devenir animateur sportif sont les CREPS ou les centres de formation privés spécialisés dans l'animation sportive. Les diplômes associés sont le BPJEPS, le DEJEPS et le DESJEPS.

10. Journaliste sportif : Le journaliste sportif est responsable de la couverture médiatique des événements sportifs, que ce soit à la radio, à la télévision, dans les journaux ou sur les sites web spécialisés. Il doit être capable de réaliser des reportages, d'interviewer les sportifs et les entraîneurs, et de commenter les compétitions. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des règles et des réglementations du sport, une excellente capacité de rédaction et une grande motivation. Les formations pour devenir journaliste sportif sont des formations universitaires en journalisme, avec une spécialisation en journalisme sportif. Les centres de formation pour devenir journaliste sportif sont les écoles de journalisme ou les universités avec une filière de journalisme. 

11. Arbitre : L'arbitre est responsable de l'application des règles et des réglementations du sport pendant les compétitions. Il doit être capable de prendre des décisions justes et impartiales pour garantir l'équité des résultats. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des règles et des réglementations du sport, une excellente capacité d'observation et une grande motivation. Les formations pour devenir arbitre sont des formations proposées par les fédérations sportives, avec des niveaux de certification pour accéder aux compétitions de haut niveau. Les centres de formation pour devenir arbitre sont les centres de formation proposés par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont les certifications proposées par les fédérations sportives.

12. Agent de joueur : L'agent de joueur est responsable de la gestion de la carrière et des contrats des sportifs professionnels. Il doit être capable de négocier les contrats, de gérer les relations avec les clubs et les sponsors, et de conseiller les sportifs dans leur choix de carrière. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des règles et des réglementations du sport, une excellente capacité de négociation et une grande motivation. Les formations pour devenir agent de joueur sont des formations privées en écoles spécialisées ou des formations universitaires en droit ou en management du sport. Les centres de formation pour devenir agent de joueur sont les écoles privées comme l'ESSEC Sport ou les universités avec une filière de droit ou de management du sport. Les diplômes associés sont un diplôme en droit ou un diplôme en management du sport.

13. Préparateur mental : Le préparateur mental est responsable de l'accompagnement psychologique des sportifs de haut niveau ou les amateurs. Il doit être capable de les aider à gérer leur stress, leur motivation, leur concentration et leur confiance en eux. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance de la psychologie du sport, une excellente capacité d'écoute et une grande motivation. Les formations pour devenir préparateur mental sont des formations universitaires en psychologie, avec une spécialisation en psychologie du sport. Les centres de formation pour devenir préparateur mental sont les universités avec une filière de psychologie, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme de psychologue et le diplôme universitaire de préparation mentale.

14. Organisateur d'événements sportifs : L'organisateur d'événements sportifs est responsable de la gestion et de la coordination d'événements sportifs, que ce soit des compétitions, des tournois ou des manifestations sportives. Il doit être capable de planifier et de coordonner les différents aspects de l'événement, comme la logistique, la sécurité, la communication et le marketing. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des règles et des réglementations du sport, une excellente capacité d'organisation et une grande motivation. Les formations pour devenir organisateur d'événements sportifs sont des formations universitaires en gestion de projet ou en management du sport, avec une spécialisation en organisation d'événements sportifs. Les centres de formation pour devenir organisateur d'événements sportifs sont les universités avec une filière de gestion de projet ou de management du sport. Les diplômes associés sont le diplôme universitaire de gestionnaire d'événements sportifs et le diplôme de management du sport.

15. Éducateur sportif : L'éducateur sportif est responsable de l'encadrement de groupes de pratiquants sportifs, que ce soit pour des activités de loisirs ou pour la pratique de compétitions. Il doit être capable de proposer des activités adaptées aux besoins et aux capacités de ses publics, et de les aider à développer leurs compétences physiques et sportives. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des techniques et des stratégies d'enseignement, une excellente capacité de communication et une grande motivation. Les formations pour devenir éducateur sportif sont le BPJEPS ou le DEJEPS, avec une spécialisation en éducation sportive. Les centres de formation pour devenir éducateur sportif sont les CREPS ou les centres de formation privés spécialisés.


16. Responsable de communication dans le sport : Le responsable de communication dans le sport est responsable de la communication interne et externe des clubs, des fédérations sportives et des événements sportifs. Il doit être capable de concevoir et de mettre en place des stratégies de communication pour promouvoir les activités sportives, les événements et les résultats sportifs. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des techniques de communication, une excellente capacité de rédaction et une grande motivation. Les formations pour devenir responsable de communication dans le sport sont des formations universitaires en communication, avec une spécialisation en communication dans le sport. Les centres de formation pour devenir responsable de communication dans le sport sont les universités avec une filière de communication, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme universitaire de communication dans le sport et le diplôme en communication.

17. Nutritionniste sportif : Le nutritionniste sportif est responsable de la prise en charge nutritionnelle des sportifs de haut niveau ou les amateurs. Il doit être capable de proposer des plans alimentaires adaptés aux besoins et aux capacités de ses sportifs, en travaillant sur l'apport en énergie, en nutriments et en hydratation. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance de la nutrition et de la physiologie du corps humain, une excellente capacité d'observation et une grande motivation. Les formations pour devenir nutritionniste sportif sont des formations universitaires en nutrition, avec une spécialisation en nutrition sportive. Les centres de formation pour devenir nutritionniste sportif sont les universités avec une filière de nutrition, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme de nutritionniste et le diplôme universitaire de nutrition sportive.

18. Responsable de développement dans le sport : Le responsable de développement dans le sport est responsable du développement des activités sportives, des clubs et des fédérations sportives. Il doit être capable de concevoir et de mettre en place des stratégies de développement pour promouvoir les activités sportives, attirer de nouveaux pratiquants et fidéliser les membres. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance du fonctionnement des clubs et des fédérations.


19. Analyste de données sportives : L'analyste de données sportives est responsable de l'analyse des données générées par les compétitions et les entraînements sportifs. Il doit être capable de collecter et de traiter les données pour en extraire des informations pertinentes pour les sportifs et les entraîneurs. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des statistiques et des techniques d'analyse de données, une excellente capacité de programmation et une grande motivation. Les formations pour devenir analyste de données sportives sont des formations universitaires en mathématiques, en informatique ou en sciences du sport, avec une spécialisation en analyse de données sportives. Les centres de formation pour devenir analyste de données sportives sont les universités avec une filière de mathématiques, d'informatique ou de sciences du sport, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme universitaire d'analyste de données sportives et le diplôme en mathématiques, informatique ou sciences du sport.

20. Agent immobilier spécialisé dans les sportifs : L'agent immobilier spécialisé dans les sportifs est responsable de la recherche et de la gestion de biens immobiliers pour les sportifs professionnels. Il doit être capable de trouver des logements adaptés aux besoins et aux exigences des sportifs, en tenant compte de leur mobilité et de leur calendrier sportif. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance du marché immobilier, une excellente capacité de négociation et une grande motivation. Les formations pour devenir agent immobilier spécialisé dans les sportifs sont des formations en immobilier proposées par des écoles privées ou des formations universitaires en droit ou en économie. Les centres de formation pour devenir agent immobilier spécialisé dans les sportifs sont les écoles privées spécialisées en immobilier ou les universités avec une filière de droit ou d'économie. Les diplômes associés sont le diplôme en immobilier et le diplôme universitaire en droit ou en économie.

21. Journaliste sportif : Le journaliste sportif est responsable de la couverture médiatique des événements sportifs et des résultats sportifs. Il doit être capable de rédiger des articles, des reportages et des interviews pour informer et divertir les lecteurs, les auditeurs ou les téléspectateurs. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des sports, une excellente capacité de rédaction et une grande motivation. Les formations pour devenir journaliste sportif sont des formations universitaires en journalisme, avec une spécialisation en journalisme sportif. Les centres de formation pour devenir journaliste sportif sont les écoles de journalisme ou les universités avec une filière de journalisme, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme en journalisme et le diplôme universitaire en journalisme sportif.

22. Commercial dans le sport : Le commercial dans le sport est responsable de la vente de produits et de services liés au sport, que ce soit des équipements sportifs, des abonnements à des clubs, des billets de spectacles sportifs ou des contrats de sponsoring. Il doit être capable de prospecter de nouveaux clients, de négocier des contrats et de fidéliser les clients existants. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance du marché du sport, une excellente capacité de négociation et une grande motivation. Les formations pour devenir commercial dans le sport sont des formations universitaires en commerce, avec une spécialisation en commerce dans le sport. Les centres de formation pour devenir commercial dans le sport sont les écoles de commerce ou les universités avec une filière de commerce, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme en commerce et le diplôme universitaire en commerce dans le sport.

23. Responsable de la sécurité dans le sport : Le responsable de la sécurité dans le sport est responsable de la sécurité des sportifs, des spectateurs et des installations sportives pendant les événements sportifs. Il doit être capable de planifier et de mettre en place des dispositifs de sécurité adaptés aux risques et aux exigences des compétitions ou des manifestations sportives.


24. Responsable de la logistique dans le sport : Le responsable de la logistique dans le sport est responsable de la gestion des équipements sportifs, des matériels et des transports pendant les événements sportifs. Il doit être capable de planifier et de mettre en place des dispositifs logistiques adaptés aux besoins et aux exigences des compétitions ou des manifestations sportives. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des techniques de gestion logistique, une excellente capacité d'organisation et une grande motivation. Les formations pour devenir responsable de la logistique dans le sport sont des formations universitaires en gestion, avec une spécialisation en logistique dans le sport. Les centres de formation pour devenir responsable de la logistique dans le sport sont les écoles de commerce ou les universités avec une filière de gestion, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme en gestion et le diplôme universitaire en logistique dans le sport.

25. Responsable de la billetterie dans le sport : Le responsable de la billetterie dans le sport est responsable de la vente des billets pour les événements sportifs. Il doit être capable de gérer les flux de vente, de superviser les vendeurs, de mettre en place des systèmes de contrôle d'accès et de gérer les problèmes de billetterie. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance du marché du sport, une excellente capacité de gestion et une grande motivation. Les formations pour devenir responsable de la billetterie dans le sport sont des formations universitaires en gestion, en marketing ou en communication, avec une spécialisation en billetterie dans le sport. Les centres de formation pour devenir responsable de la billetterie dans le sport sont les écoles de commerce ou les universités avec une filière de gestion, de marketing ou de communication, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme en gestion, en marketing ou en communication et le diplôme universitaire en billetterie dans le sport.

26. Responsable de la formation dans le sport : Le responsable de la formation dans le sport est responsable de la formation des entraîneurs, des arbitres et des autres professionnels du sport. Il doit être capable de concevoir et de mettre en place des programmes de formation adaptés aux besoins et aux exigences des fédérations sportives. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance des techniques et des stratégies d'enseignement, une excellente capacité de communication et une grande motivation. Les formations pour devenir responsable de la formation dans le sport sont des formations universitaires en sciences du sport, avec une spécialisation en formation dans le sport. Les centres de formation pour devenir responsable de la formation dans le sport sont les universités avec une filière de sciences du sport, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme universitaire de formation dans le sport et le diplôme en sciences du sport.

27. Responsable des partenariats dans le sport : Le responsable des partenariats dans le sport est responsable de la recherche et de la gestion des partenariats avec les entreprises et les sponsors. Il doit être capable de trouver des partenaires financiers et de gérer les relations avec les sponsors pour assurer le financement des clubs, des fédérations sportives et des événements sportifs. Les attendus pour ce métier sont une grande connaissance du marché du sport, une excellente capacité de négociation et une grande motivation. Les formations pour devenir responsable des partenariats dans le sport sont des formations universitaires en gestion, en marketing ou en communication, avec une spécialisation en partenariats dans le sport. Les centres de formation pour devenir responsable des partenariats dans le sport sont les écoles de commerce ou les universités avec une filière de gestion, de marketing ou de communication, avec des formations complémentaires proposées par les fédérations sportives. Les diplômes associés sont le diplôme en gestion, en marketing ou en communication et le diplôme universitaire en partenariats dans le sport.


Il existe de nombreux autres métiers liés au sport et à l'activité physique, tels que ostéopathe, psychologue du sport, entraîneur personnel, spécialiste en e-sport etc. Chacun de ces métiers a ses propres profils, attendus, formations, centres de formation et diplômes associés. Il est important de bien réfléchir à ses motivations et à ses aptitudes avant de choisir une carrière dans le domaine du sport et de l'activité physique, et de se former régulièrement pour rester à la pointe des dernières innovations et des dernières techniques.




Quatre diplômes délivrés par le ministère chargé des Sports donnent accès aux métiers de l’animation ou de l’encadrement du sport : le CPJEPS, le BPJEPS, le DEJEPS et le DESJEPS. Allant du niveau CAP à bac + 3, ils sont à choisir en fonction de son parcours sportif, scolaire et professionnel. 
Le BPJEPS est un diplôme qui permet d'exercer un emploi destiné à faire de l'animation auprès d'un public. Il est aussi destiné à écrire des projets. Le DEJEPS est diplôme qui mène vers un emploi de coordonnateur et de cadre auprès d'animateurs, donc qui permet d'encadrer les animateurs qui possèdent un BPJEPS.À ce jour, il n'existe pas encore de BTS métiers du sport, même si cela pourrait arriver dans les prochaines années. Il y a davantage de formations bac+3 de type "bachelor management du sport" sur le marché. En revanche, plusieurs autres BTS proposent une option sport : le BTS MCO option sport.



Tous les diplômes en sport en France:

« LES FRANÇAIS ET LEUR RAPPORT AU SPORT »

LES ZOOMS DE L’OBSERVATOIRE CETELEM - ENQUÊTE 1/3 – OCTOBRE 2017 : « LES FRANÇAIS ET LE SPORT : ÉTAT DES LIEUX DES PRATIQUES »

Enquête réalisée par Harris Interactive en ligne du 10 au 12 octobre 2017. Échantillon de 1 018 personnes, représentatif des Français âgés de 18 ans et plus. Méthode des quotas et redressement appliqués aux variables suivantes : sexe, âge, catégorie socioprofessionnelle et région de l’interviewé(e).

Les zooms de L’Observatoire Cetelem s’intéressent aux nouveaux modes de vie et proposent d’investiguer en profondeur des grands thèmes de société, sollicitant l’avis des Français sur chacun de ces thèmes au travers de trois vagues de sondage. Les zooms viennent ainsi compléter et enrichir le dispositif d’observation et d’études existant de L’Observatoire Cetelem.

 

La troisième édition des zooms de L’Observatoire Cetelem porte sur le sport, un thème aussi intime, qui touche chacun dans son rapport à son propre corps, que collectif, lorsqu’on le considère par le prisme des grands événements et compétitions internationales. Première sur le thème, l’étude « Les Français et le sport : état des lieux des pratiques » vise à mieux comprendre les habitudes concrètes des Français en termes de sport : combien d’entre eux en pratiquent ? A quelle fréquence ? Selon quelles modalités ?

 

Que retenir de cette enquête ?

  • Le sport s’inscrit dans la vie quotidienne des Français

Près de 6 Français sur 10 (58%) déclarent pratiquer une activité sportive au moins une fois par semaine. Au total, 77% disent avoir une activité, hebdomadaire ou moins fréquente et seuls 23% indiquent ne jamais faire de sport, une absence de pratique plus prononcée chez les personnes issues des catégories populaires (29%) et les habitants des zones rurales (28%).

  • Sport et santé, intimement liés

Dans les évocations spontanées des Français, le sport est associé d’abord au bienêtre et à la santé. A tel point que, pour la plupart, la motivation principale à faire du sport est, au-delà du plaisir qu’il procure (40%), un sentiment de nécessité pour agir favorablement sur sa forme et sa santé (53%).

 

  • Sports pratiqués et sports préférés, des liens complexes

Les Français citent spontanément le football, la marche/randonnée, la natation et le rugby comme leurs sports préférés. Or, ces sports ne sont pas nécessairement les plus pratiqués par ceux qui font du sport : si la marche est en tête des pratiques déclarées, le football ou le rugby sont largement moins pratiqués que la musculation/fitness ou la course à pieds, preuve d’un hiatus entre la dimension affective et la possibilité de pratique des sports que de nombreux éléments personnels peuvent freiner (âge, forme physique, disponibilité des équipements, etc.).

Rapport-Harris-Observatoire-Cetelem-francais-sport- (8)

  • Et le budget

Les Français qui font du sport déclarent y consacrer un budget de 264 € en moyenne par an, qui varie notamment en fonction de la fréquence et des modalités de pratique. Pour autant, chez ceux qui ne font pas de sport, la question du budget apparaît comme un frein secondaire, loin derrière le manque d’appétence pour l’exercice physique.

  • Vers de nouvelles pratiques ?

Les moins de 35 ans, particulièrement concernés par la pratique du sport pour lequel l’âge reste un critère déterminant, témoignent de pratiques en renouvellement. Particulièrement nombreux à pratiquer la musculation/fitness ou à faire du sport chez eux, ils disent davantage que la moyenne recourir à des applications ou supports internet pour s’entrainer (20% contre 8% en moyenne). Ils se montrent également particulièrement attirés par la possibilité de faire du sport sur leur lieu de travail (67%), qui séduit 56% des sportifs exerçant une activité professionnelle.

 

DANS LE DÉTAIL…

Sport et santé une alliance évidente pour les Français

  • Les Français disent pratiquer régulièrement des activités physiques et sportives : au moins une fois par semaine pour 58% d’entre euxavec des pics chez les plus jeunes (74% chez les 18-24 ans) et les plus diplômés (63% chez les personnes détentrices d’un diplôme supérieur au Bac +2)Si la majorité des Français dit avoir une activité sportive régulière (77%), près d’un quart d’entre eux (23%) reste à l’écart. Parmi ceux qui revendiquent ne faire jamais de sport, on retrouve particulièrement des personnes issues des catégories populaires (29%), des zones rurales (28%) et des personnes peu ou pas diplômées (32%).

 

  • Lorsqu’on leur demande ce qu’évoque spontanément pour eux le sport, les Français font coexister plusieurs représentations. La première, liée à la « santé » et au « bien-être », perçoit le sport comme un « loisir » qui permet de se maintenir en « forme », de prendre soin de « soi ». La seconde est à l’opposé de ce regard personnel, intime, et recouvre la dimension événementielle du sport, « coupes », « matchs » de « football, tennis » ou « basket-ball » « championnats du monde », « jeux olympiques », jusque dans ses dérives : enjeux d’« argent », « dopage ». Les notions d’« effort », de « performance physique », de « dépassement » et « compétition » unissent ces deux dimensions du sport, pour le définir comme une manière de prendre du « plaisir » à « transpirer ».

 

  • Le lien inhérent entre sport et santé apparaît également dans les motivations des Français à pratiquer une activité. Plutôt que le plaisir pur de l’activité sportive (40% le citent comme leur première motivation), les Français expriment un sentiment de nécessité de faire du sport pour pouvoir être en bonne santé (53%, et jusqu’à 57% chez les femmes, 60% chez les personnes de 50 ans et plus). Intensité de la pratique sportive et motivations semblent par ailleurs corrélées. Chez les personnes qui pratiquent le sport au moins une fois par semaine, la notion de plaisir est un peu plus forte (43% contre 40% en moyenne), tandis que chez ceux qui pratiquent moins souvent, l’obligation de faire du sport pour pouvoir être en forme s’avère plus élevée que la moyenne (67% contre 53%).

 

  • Le principe de dépassement de soi, s’il est inhérent au sport dans les représentations, ne constitue pas une motivation principale en soi (seuls 6% le citent, malgré un pic chez les moins de 35 ans : 16%), mais apparaît plutôt comme une conséquence de la pratique. Néanmoins, lorsqu’on interroge les Français sur les motivations qui poussent, selon eux, les autres à faire du sport, leur perception change. Les Français imaginent ainsi plus facilement que les autres pratiquent le sport pour se dépasser (15%, +9 points), et qu’ils se sentent moins contraints (43%, – 10 points). Ils fantasment donc, chez l’autre, davantage d’envie pure et moins d’astreinte.

 

Sports pratiqués, conditions, budget : les modalités de la pratique sportive

  • Le sport alliant à la fois une dimension intime et communautaire, via les grandes rencontres médiatisées, sports préférés et sports pratiqués pour soi ne sont pas nécessairement les mêmes pour les Français. Le football (13%) apparaît ainsi comme le sport préféré des Français (particulièrement des hommes 19% et des personnes issues des catégories populaires, 17%), mais n’apparaît qu’en 7 position des sports pratiqués. Le rugby connaît le même phénomène, étant 3 des sports préférés, mais étant pratiqué par seulement 1% des personnes qui ont une activité sportive.Médiatiques et à haute dimension collective, ces sports bénéficient ainsi d’une large adhésion, sans que le taux de pratique leur corresponde. A l’inverse, des sports comme la course à pieds (15% indiquent la pratiquer) ou le fitness / la musculation (20% de personnes les pratiquent) réunissent de nombreux sportifs mais peu de fans qui en font leur sport préféré.Pour autant, pratique et préférence ne sont pas totalement déconnectées : la marche / randonnée, facile d’accès, est pratiquée par près de 47% des Français et apparaît comme le second sport qu’ils préfèrent. De même, la natation, troisième sport pratiqué dans la population (18%), est également (ex-aequo avec le rugby), le 3 sport préféré des Français. Au final, les deux top 3, qu’il s’agisse du sport préféré (Football – Marche/Randonnée – Natation et Rugby) ou des sports pratiqués (Marche/Randonnée – Fitness/Musculation – Natation) ont des interactions subtiles.

 

  • Si, de manière générale, la marche est pratiquée par un grand nombre de sportifs (47%), elle l’est davantage encore par les personnes âgées de 50 ans ou plus (61%) et les personnes qui ont une activité physique moins d’une fois par semaine (55%). La musculation/fitness (20% de pratique déclarée au global), est à l’inverse davantage pratiquée davantage par les personnes âgées de moins de 35 ans (34%) et de 35 à 49 ans (29%), ainsi que par les personnes qui s’entrainent tous les jours ou presque (29%).

 

  • Les sports pratiqués déterminent des modalités d’exercice divergentes. Au global, la plupart des Français disent pratiquer plutôt à l’air libre (58%), plutôt que dans une salle de sport (28%) ou chez eux (13%). Mais les plus âgés, qui affirment surtout pratiquer la marche/randonnée sont bien plus nombreux à dire pratiquer surtout à l’extérieur (68%), lorsque les moins de 35 ans, montrant plus d’intérêt pour la musculation/fitness affirment avoir davantage recours aux salles (36%) ou à une pratique à domicile (20%).On constate par ailleurs que la majorité des Français dit pratiquer leur activité sportive en autonomie, sans consigne ou aide particulière (57%, jusqu’à 78% pour ceux qui pratiquent moins d’une fois par semaine), même si un peu plus d’un quart (27%) fait le choix du club de sport ou de l’association pour pratiquer à plusieurs. A ce jour, les coachs (7%) ou l’appui de support en ligne (tutoriels, applications, 8%) ne concernent qu’une minorité des Français, même si les outils numériques attirent particulièrement les moins de 35 ans (20% disent déjà pratiquer via ces outils).

Rapport-Harris-Observatoire-Cetelem-francais-sport- (13)

  • En moyenne, pour pratiquer leur(s) activité(s) sportive(s) – ceux qui en font déclarent en pratiquer 2 en moyenne – les Français affirment consacrer un budget annuel moyen de 264€.Ce budget varie évidemment en fonction des modalités de pratiques, les personnes faisant du sport au moins une fois par semaine ou pratiquant dans un club ou avec un coach se distinguant par des dépenses moyennes plus élevées (respectivement 316€ et 515€). Par ailleurs, on constate que pour ceux qui n’en font pas, le budget qu’il faudrait allouer à la pratique, ne constitue pas un frein essentiel (8%).Ceux qui aujourd’hui ne font pas de sport expriment avant tout un manque d’intérêt ou d’attrait (55%), bien avant le manque de temps (24%, mais jusqu’à 43% chez les 35-49 ans) ou son état de santé (23%, mais jusqu’à 34% chez les plus de 50 ans).

 

  • On constate finalement que si les personnes qui ne pratiquent pas de sport y apparaissent comme particulièrement réfractaires, ceux qui s’y adonnent et encore davantage ceux qui s’y adonnent de manière au moins hebdomadaire multiplient les comportements pro-sportifs.On constate ainsi que chez les parents, ceux qui affirment faire du sport au moins une fois par semaine incitent davantage que la moyenne leurs enfants à pratiquer une activité sportive extra-scolaire (68%, contre 60% en moyenne et seulement 42% chez ceux qui ne pratiquent pas).

 

  • A la fois un plaisir et nécessité pour être en forme, le sport doit de mieux en mieux s’intégrer dans la vie des Français, et notamment des actifs, qui peuvent manquer de temps pour pratiquer (rappelons que 43% des 35-49 ans non sportifs expliquent leur absence d’activité sportive par un manque de temps).56% de ces actifs pratiquant du sport se disent aujourd’hui intéressés par la possibilité d’en faire sur leur lieu de travail, mais la plupart d’entre eux (47%) n’ont pas accès aux infrastructures nécessaires, signe d’une véritable attente auxquelles les entreprises pourront s’intéresser. A nouveau, les actifs qui font du sport au moins une fois par semaine (62%) et les Français les plus jeunes (67% chez les moins de 35 ans) se distinguent par leur plus grande appétence vis-à-vis de cette manière de pratiquer.

IMPORTANCE DU SPORT EN FRANCE

Métiers du sport : les questions d'entretien d'embauche

Il n'est pas nécessaire d'être un athlète pour travailler dans les métiers du sport. Le domaine sportif est un domaine empreint de passion. Souvent entourés d’une aura d’excellence, les emplois dans le sport font ainsi appel à des profils moins traditionnels. Découvrons ensemble les questions d’entretien d’embauche courantes dans le sport et comment y répondre durant votre recrutement.

La préparation d’un entretien d’embauche dans le sport demande l'élaboration d’un plan. Le sport n’est pas un secteur comme les autres, mais en se professionnalisant il recrute de nouveaux profils qui allient compétences professionnelles et connaissance du secteur. Les métiers du sport sont multiples et permettent d'évoluer aussi bien dans le privé que dans la fonction publique territoriale.

Les questions d’entretien d’embauche dans le sport basiques

Nous vous proposons d'étudier quelques questions d’entretien d’embauche dans le sport qui pourraient vous être posées, quel que soit l’univers choisi.

Quel est votre sport de prédilection ?

Il n’y a pas de bonne réponse à cette question d’entretien d’embauche dans le sport. En revanche, il peut être bon de la comprendre en ces termes : Qu’est-ce que la pratique du sport vous apporte personnellement et professionnellement ? En effet, pour un recruteur, votre expérience sportive peut être mise en parallèle de votre attitude en entreprise.

Ainsi, ce dernier fera sans doute le lien entre la pratique de sports collectifs et l’aptitude à travailler en équipe, ou encore la prise d’initiative. Pour les sports de précision (comme l’escrime par exemple), votre capacité anticipation et votre esprit de compétition pourraient être mis en lumière, tandis que pour des sports de combat, vous pourrez mettre en avant votre maîtrise de vous et votre discipline.

Racontez-nous l’histoire de votre passion pour le sport ?

Les métiers du sport sont, le plus souvent, occupés par d’anciens sportifs ou des passionnés d'activités physiques. Expliquer d'où vient votre passion peut vous être bénéfique de deux façons. Premièrement, parler de quelque chose que vous connaissez sur le bout des doigts et aimez profondément va plus que certainement réussir à vous décompresser. Et lorsque l’on prépare un entretien d’embauche, on sait que toute astuce capable de vous détendre est bonne à prendre. Deuxième point, c’est le moment de mettre en valeur votre expertise. Dix ans d'équitation pour devenir vendeur équestre ? Définitivement un plus. La pratique en Nationale 2 pour exercer en tant qu’organisateur sportif ? Vous êtes le candidat rêvé !

Préparer l’entretien d’embauche par métiers

Pour bien préparer votre candidature dans le milieu sportif, nous vous accompagnons sur différents terrains et vous aidons à ne pas commettre d’erreur maladroite.

Professeur d’EPS

Pour enseigner l'éducation physique et sportive (EPS) dans le secondaire, il vous faut être titulaire du CAPEPS (Certificat d'aptitude au professorat d'éducation physique et sportive). Mais au-delà de la formation, le poste professeur d’EPS est l’un des premiers venant à l'esprit lorsque l’on parle de métiers du sport.

Celui-ci est souvent décrit en termes élogieux : passionné, dynamique mais aussi vigilant et ferme. Il a la mission d'éveiller l'appétit des adolescents a de multiples activités qu’ils n'auraient pas forcément pratiquées d’eux même, allant de la natation au hockey sur gazon en passant par l'athlétisme. Ce faisant, le prof d’EPS enseigne aussi des valeurs d’entraide, de partage et d’autonomie importantes au bon développement de ces jeunes.

Questions pour les professeurs d’EPS :

  • Expliquez-nous comment vous organisez vos cours ?
  • Comment gérez-vous les incidents corporels lorsqu’ils surviennent ?
  • Etes-vous prêt à enseigner en zone prioritaire ?

Éducateur sportif

L'éducation physique ne se limite pas à l'école, ni à l'apprentissage et à la pratique de sports d'équipes ou de sports individuels. L’éducateur sportif anime les activités sportives d’un groupe (enfants ou adultes), aussi bien sur un terrain de sport, qu’une base de loisirs ou une station de ski. Il peut ainsi exercer dans la fonction publique, sur concours, ou dans le privé, avec un Brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport (BPJEPS).

Il doit faire preuve de responsabilité, liée à la sécurité des participants et des équipements, et se montrer capable de partager avec les licenciés ou vacanciers. Sa passion à elle seule n'étant capable de créer des vocations, l’enthousiasme et la fougue doivent être ses meilleurs atouts pour captiver ses étudiants.

Questions pour les éducateurs sportifs :

  • Quelle est pour vous la plus belle récompense ?
  • Avec quelle population vous sentez-vous le plus à l'aise pour la transmission ? (adulte, enfants, novices, semi-pro, etc.)
  • Pour vous, quels sont les avantages et les inconvénients de la saisonnalité ?

Coach sportif

Les Français se soucient de plus en plus de leur santé et de leur bien-être. Encore anecdotique il y a quelques années, le métier de coach sportif, aussi appelé coach fitness, fait aujourd’hui des émules. Remise en forme, perte de poids, gain de masse musculaire et plus généralement, adoption de meilleures habitudes sont en forte demande.

Qu’il s’agisse d’exercer en salle ou à domicile, seul ou en groupe, en entretien de recrutement, le coach sportif peut parler de ses qualités intrinsèques telles qu’une bonne condition physique et endurance, mais aussi être en mesure de faire preuve de pédagogie et d’empathie.

Questions pour les coachs sportifs :

  • Préférez-vous les cours collectifs ou les conseils individuels ?
  • Quelle approche auriez-vous pour une personne âgée/une femme enceinte ?
  • Quelle est votre astuce anti-démotivation ?

Médecine du sport

En plus du médecin du sport, d’autres métiers sont affiliés à cet univers, comme diététicien du sport, préparateur physique ou kinésithérapeute. Chacun de ces professionnels a une formation généraliste couplée à une passion pour le sport, ou une discipline en particulier.

La quête de performances se traduit souvent par une sur-sollicitation des corps des sportifs. Le professionnel de santé joue donc un rôle dans la prévention et le soin. Il est, en effet, responsable du suivi de la santé des athlètes. En connaissant le sport, il comprend aussi les pathologies les plus fréquentes qui en découlent. Le professionnel de santé doit connaître les besoins et les attentes du sportif et être en mesure de travailler en équipe (avec les entraîneurs et les équipes techniques).

Questions pour les professionnels de santé :

  • Quels sont, selon vous, les défis auxquels vous devez faire face en tant que professionnel médical dans le sport ?
  • Quelle est votre opinion sur la rééducation/macro-nutrition/cryothérapie ?
  • Vous n'êtes pas d'accord avec un entraîneur sur les soins apportés à un athlète. Comment abordez-vous la discussion ?

Communication et marketing sportif

Le marketing sportif s’applique aux clubs, fédérations mais aussi aux équipementiers. En substance, il diffère peu de son aîné, le marketing produit. Avec l'événementiel sportif, que l’on appelle aussi organisation d'événements sportifs, il s'adapte à l’ampleur de l'événement. En effet, l’événementiel et le marketing sportif peuvent concerner aussi bien des événements mondiaux que des rencontres sportives de quartier.

Afin de rassurer le recruteur sur vos compétences en matière de marketing sportif, montrez-lui que vous êtes une recrue organisée et polyvalente, qualités essentielles pour le poste. Énergie et enthousiasme communicatif peuvent aussi faire la différence.

Questions pour la communication et le marketing sportif :

  • Quel type de communication privilégiez-vous pour une rencontre locale ?
  • Pouvez-vous nous expliquer les étapes d’une campagne de sponsoring sportif ?
  • Quel type de sécurité prévoyez-vous lors de l’organisation d’un tournoi de rugby/rallye automobile ?

Journaliste sportif

La formation des journalistes sportifs est similaire à celle des autres journalistes, avec toutefois une direction différente prise au sein de la rédaction. La carrière fait rêver les passionnés de sport, bien qu’elle constitue à peine 5 % de la profession.

Dans la presse généraliste comme la presse spécialisée (sur tous les supports médias accessibles), ce journaliste couvre les manifestations sportives. Les futurs employeurs testent l’intelligence sportive des candidats au moyen de questions d’entretien d’embauche liées au sport. Pour vous, il s’agit de parler de votre culture sportive, en conservant votre impartialité, mais aussi d’apaiser l’employeur avec l’assurance de rapidité dans les rendus, de vivacité d’esprit et d’une excellente mémoire.

Questions pour les journalistes sportif :

  • Connaissez-vous la ligne éditoriale de notre média ?
  • Etes-vous prêt à faire des déplacements ?
  • Quelle est votre astuce pour toujours respecter les deadlines ?

Dans un magasin de sport

Moins évident, mais tout aussi convoité, les métiers de la grande distribution sportive sont nombreux. Que vous postuliez à un poste de vendeur, de directeur de magasin ou d'ingénierie d’articles de sport, ces enseignes sont friandes de nouveaux profils.

En général, les magasins préfèrent employer une personne qui maîtrise bien un ou plusieurs domaines sportifs. Ainsi, avoir une solide connaissance sur les techniques et la pratique d'une discipline vous aidera à faire la différence. Pour les vendeurs et responsables d’univers, par exemple, un recruteur attend de vous d'être dynamique, patient avec la clientèle et surtout souriant.

Questions pour les vendeurs en magasin de sport :

  • Quel est votre Top 5 du matériel nécessaire pour faire du foot/du sport à domicile/du vélo ?
  • Quel est votre cursus principal ? (Sport ou métiers de support, type vente, marketing, commercial) ?
  • Quels conseils donneriez-vous à un collègue pour maximiser la satisfaction client ?

Trouvez l’emploi dans le sport qui vous correspond

S’il est essentiel de se préparer les questions d’entretien d’embauche dans le sport à l'avance, l’exercice ne doit pas vous intimider pour autant. Suivez nos conseils carrière, créez un profil en ligne et uploadez votre CV mis à jour. Vous voilà armés pour ce une-deux qu’est le recrutement.


DOSSIER

Les pratiques sportives des Français

Patrick Mignon

Hors-séries (ancienne formule) N° 39 - Décembre 2002/Janvier-Février 2003

    

Une enquête récente confirme la démocratisation des pratiques physiques et sportives, mais sur fond de diversification et de différenciation selon l'âge, le revenu, les diplômes...

Comment les Français pratiquent-ils le sport ? L'enjeu est de taille puisqu'il s'agit, à travers l'appréciation quantitative de l'engouement pour le sport, de se prononcer sur des sujets aussi divers que la démocratisation d'une pratique culturelle, le culte contemporain du corps, le poids de la télévision, la force des identités ou la crise des institutions socialisatrices.

En 1985, le Laboratoire de sociologie de l'Insep (Institut national du sport et de l'éducation physique) réalisait la première enquête d'envergure sur les pratiques physiques et sportives des Français. Quinze ans plus tard, la mission « Statistiques du ministère de la Jeunesse et des Sports » et le Laboratoire de sociologie de l'Insep réalisaient une enquête identique, qui permet de rendre compte pour la première fois des évolutions. Les résultats confirment les trois tendances observées en 1985, à savoir :

- La massification de la pratique des activités physiques et sportives. Aujourd'hui, 36 millions de Français âgés de 15 à 75 ans déclarent pratiquer au moins une activité physique et sportive (APS), soit 83 % de la population interrogée contre 74 % quinze ans plus tôt. Pour 10 millions d'entre eux, cette pratique n'est qu'occasionnelle, soit moins d'une fois par semaine, mais un peu plus de 26 millions de Français font du sport au moins une fois par semaine. Ils sont environ 10 millions à être adhérents aux clubs et associations sportifs et un peu plus de 8 millions à participer à des compétitions. Un noyau encore plus restreint pourrait être identifié, à savoir celui des sportifs de haut niveau et des sportifs professionnels, soit environ 10 000 personnes.

- La diversification des pratiques. Elle se traduit par l'élargissement des activités pratiquées (c'est, par exemple, la confirmation de l'implantation de nouveaux sports comme les sports de glisse), mais aussi par la transformation de la définition du sport (avec, comme conséquence, la perte du monopole fédéral sur le développement des nouvelles modalités de pratique).

- Enfin, la différenciation sociale des pratiques. Malgré l'incontestable démocratisation, on ne pratique pas les mêmes activités physiques ou sportives selon qu'on est jeune ou âgé, un homme ou une femme, selon le niveau de qualification ou encore de revenu, etc. Il subsiste des activités élitistes, d'autres populaires.

Le trio de tête : la marche, la natation, le vélo

Les activités les plus pratiquées sont, dans l'ordre, la marche, la natation, le vélo, suivis par le footing-jogging, les boules et les sports d'hiver. Dans ce classement, le premier sport organisé est le football et le deuxième le tennis.

Les années 80-90 ont vu la percée de nombreuses autres activités. Les sports de glisse, roller-skate et glisse sur eau ou neige pèsent 3 millions de pratiquants ; les sports de raquette, tennis, tennis de table, badminton et squash regroupent quant à eux près de 7

millions de personnes, comme les sports d'équipe. Enfin, quelques sports considérés comme relativement plus « élitistes », tels l'équitation, la voile ou le golf, occupent une place non-négligeable, regroupant chacun un peu plus de 500 000 pratiquants.

De manière générale, les activités se déroulant dans un cadre naturel ou menées en dehors de tout esprit de compétition progressent : la marche, l'escalade, le VTT, les sports de glisse nature en sont des exemples. La croissance du roller, du badminton, du VTT ou du volley-ball semble témoigner de l'émergence d'une culture sportive urbaine : ces activités s'inscrivent soit dans une forme d'appropriation des espaces de circulation, soit dans les nouveaux espaces aménagés dans et autour des grandes villes (salles de sport ou parcs aménagés).

Cette percée, dans les années 80, de nouveaux sports comme le roller, le surf, l'escalade ou le rafting ne va pas jusqu'à remettre en cause l'importance de sports considérés comme plus traditionnels tels le football, le tennis et globalement les sports collectifs. On peut même mettre en évidence une certaine stagnation : en 1985, les sports de glisse nature représentaient 5 % des sports pratiqués contre 3 % en l'an 2000 ; les sports collectifs étaient pratiqués par 12 % des personnes interrogées, en 2000, ils le sont par 23 %. Jouent sans doute ici des facteurs tels que le moindre poids démographique des jeunes dans la société ou le coût de certaines pratiques. Malgré la médiatisation, ces facteurs freinent la croissance de ces pratiques nouvelles. C'est sans doute aussi valable pour un sport plus classique comme le tennis, qui ne regroupe plus que 10 % des pratiquants contre 13 % quinze ans plus tôt : les différentes contraintes qui accompagnent la pratique de ce sport (coût, déplacement, sociabilité) ont, semble-t-il, contrecarré l'effet Noah, de même que celles qui accompagnent les sports de glisse comme le surf ou le free ride limitent le développement attendu des sports fun.

Plaisir plutôt que compétition

La pratique d'activités physiques et sportives répond à des choix plus qu'à des obligations. Les motivations sont de deux ordres : d'un côté la recherche du bien-être et, de l'autre, l'affirmation des liens familiaux et amicaux, beaucoup moins pour l'amélioration de ses performances ou pour la compétition, et encore moins pour le risque. Dans les trois quarts des cas, la santé et le besoin d'exercice sont à l'origine du choix des activités. La recherche de la forme ou de l'entretien se traduit par la place grandissante d'activités comme la gymnastique, la musculation, la course, la marche sportive, la natation ou le vélo, notamment dans les catégories moyennes ou supérieures, diplômées et disposant de revenus suffisants pour en permettre une pratique régulière.

Le plaisir provoqué par l'activité arrive très nettement en tête pour les incitations à pratiquer, loin devant l'exemple des parents ou de l'école et des cours d'éducation physique et sportive (1). L'expression d'un certain individualisme est largement tempérée par le fait que le sport se pratique plutôt en groupe (pour 81 %), principalement avec, selon les âges, les membres de la famille et les amis.

Les lieux de pratique suggèrent une recherche du contact avec la nature et d'une pratique sans contrainte : un peu moins des deux tiers des activités ont lieu en pleine nature, près de la moitié dans les espaces aménagés comme les parcs ou les parcours de santé, un peu plus d'un tiers dans la rue. Les pratiques au domicile ou dans les équipements des clubs sportifs privés ou publics sont relativement moins fréquentes.

Pour des raisons évidentes, certains sports sont principalement pratiqués en vacances : la voile, les sports d'eau douce, la glisse de neige ou de mer (2). Certains sports semblent associés à une détente : par exemple, deux tiers des personnes qui disent jouer au tennis de table déclarent le faire pendant les vacances ou de façon occasionnelle. D'autres activités physiques et sportives appellent un fort engagement du pratiquant, qui peut être mesuré soit par la fréquence (la danse et la gymnastique sont pratiquées au moins une fois par semaine par plus de 80 % des adeptes), soit par l'appartenance à un club ou à une association (c'est le cas pour 71 % des pratiquants d'arts martiaux), ou par la participation à la compétition (51 % des sportifs en athlétisme font de la compétition). A l'examen, l'univers des disciplines sportives suggérerait deux pôles, l'un marqué par l'assiduité, voire un engagement fort en termes de participation à la compétition, d'appartenance à un club ou de fréquence de pratique, comme le rugby, les arts martiaux ou le handball, et l'autre davantage lié aux loisirs et à la détente comme le ski, la voile ou le tennis de table...

Aux femmes la gymnastique, aux hommes le football

Certaines activités sont nettement des activités de jeunes, la pratique cessant plus ou moins brutalement après 24 ans : c'est le cas du basket-ball, du handball, du patinage ou des sports de combat.

A l'inverse, quelques activités paraissent plus spécifiques des personnes âgées de 45 ans et plus. C'est le cas de la marche (3), de la pêche, des boules. Mais c'est aussi le cas d'activités qui supposent l'existence de revenus réguliers, comme les sports mécaniques, ou encore celles qui impliquent une préoccupation de santé et d'entretien physique, comme la marche sportive et la gymnastique. Cette dernière préoccupation a peu d'importance pour les plus jeunes et s'affirme de plus en plus fortement avec l'âge.

Les femmes sont de plus en plus nombreuses à déclarer pratiquer (79 % contre 71 %), mais les hommes le sont aussi (88 % contre 77 %). Résultat : l'écart de participation entre hommes et femmes est resté stable depuis 1985. De façon générale, les hommes dominent en effectifs les sports : dans quinze disciplines, ils sont au moins deux fois plus nombreux que les femmes, à commencer par le football et le rugby où les femmes sont très peu présentes. En revanche, les femmes sont surreprésentées (78 % en moyenne) dans trois activités, la gymnastique, la danse et le patinage sur glace. Certaines activités physiques sont proches de l'équilibre comme le badminton, le volley-ball ou la natation, d'autres s'en approchent comme la marche sportive, le roller ou l'équitation. Globalement, les sports collectifs semblent réservés aux garçons, à l'exception donc du volley.

Les femmes sont présentes dans des sports où le poids de la compétition et l'appartenance à un club sont relativement moins présents, même si l'écart avec les hommes s'est un peu comblé depuis 1985 : les femmes représentent 30 % des licenciés, contre 26 % en 1985 ; pour la participation à la compétition, l'écart est net : les femmes représentent 19 % des compétiteurs.

Pour expliquer une telle situation, on peut faire référence aux stéréotypes et représentations culturelles qui vont à l'encontre de l'activité sportive féminine : le sport serait affaire d'homme, de pouvoir et de rapports physiques plutôt violents. Mais c'est aussi sur les femmes que pèse le plus la difficulté de mener de front vie sportive, vie professionnelle et vie familiale. Le fait que la pratique sportive augmente avec le niveau de diplôme et le niveau de revenu joue plus particulièrement pour les femmes

La pratique dépend aussi du revenu et du diplôme

Le diplôme et le revenu, et le statut socio-économique qui va avec, font varier en taille et en variété le portefeuille d'activités des individus. Etre un homme, jeune, de 15 à 19 ans, avoir un revenu élevé, posséder un diplôme et appartenir aux professions libérales ou aux professions intermédiaires vont ainsi de pair avec un élargissement des activités pratiquées.

A côté des activités communes à tous les sportifs, il existe par ailleurs des sports « jeunes » ou des sports féminins, des sports « de pauvres » et des sports « de riches ». Du côté des sports de riches : la voile, les sports d'eau douce (aviron, canoë-kayak), le golf ou les sports d'hiver. De fait, ce sont pour la plupart des activités qui supposent du matériel, un droit d'entrée élevé (que ce soit le coût du matériel ou l'inscription au club) et la possibilité de partir ou de profiter de ses vacances pour pouvoir pratiquer son activité. A l'inverse, les sports de combat sont (comme la marche) des sports de pauvres : un tiers de ceux qui les pratiquent affichent des revenus inférieurs à 1 000 euros par mois.

Parmi les sports populaires, ouvriers ou paysans, certains supposent une insertion économique et sociale. C'est le cas de la chasse, de la pêche, des boules ou de la marche. Destinés à la détente et aux loisirs, ils contribuent à la sociabilité. Certains, comme la pêche ou la chasse, sont inscrits dans une économie domestique, et pour beaucoup dans une inversion de la logique de dépense physique où le repos et la détente du corps remplacent sa mise en action.

Le fort pourcentage de pratique hors club ou sans possession de licence doit-il être interprété comme une opposition entre nouveaux sports et sports traditionnels, ou encore entre pratiques institutionnalisées et pratiques libres ou sauvages ?

La réponse est oui dans la mesure où, pour beaucoup de disciplines, le souci de santé et de bien-être a soutenu la progression de la pratique physique et sportive au-delà de 45 ans, la pratique s'est faite de façon plus égalitaire entre hommes et femmes, la notion de compétition est relativisée et la sociabilité familiale ou amicale est préférée aux contraintes de l'association. C'est simplement constater que des attentes émergentes portées par de nouvelles populations ne trouvent pas, sans doute, leur place dans les structures fédérales.

Mais la réponse est non si on donne au terme de pratiques libres un sens idéologique, qui en ferait une contre-culture, alors qu'il ne s'agit que d'une adaptation aux conditions de l'offre sportive. Les licenciés et les compétiteurs forment un noyau dur du sport et des activités physiques. Ils sont incontestablement plus nombreux qu'il y a cinquante ans : n'oublions pas qu'il y avait un peu plus de 2 millions de licences délivrées en 1950 contre 14,5 millions aujourd'hui.

Une certaine relativisation du sport

Au bout de l'analyse, on retiendra qu'on est peut-être, comme pour les pratiques culturelles en général, au terme du cycle de croissance des pratiques physiques et sportives, qui avait caractérisé les années 1970-1980. Car si les tranches d'âge les plus jeunes, les moins de 25 ans, occupent une place importante, c'est l'allongement de l'âge de la pratique qui a peut-être fait gagner les dix points en quinze ans : en quinze ans, la proportion de personnes âgées de plus de 55 ans qui déclarent pratiquer une activité physique ou sportive est passée de 59 à 73 %. Un autre argument peut être avancé pour alimenter cette thèse : si on exclut ceux qui n'ont déclaré faire que de la marche, une activité qui peut sembler équivoque quant à son caractère sportif, on ne recense alors plus que 31 au lieu de 36 millions de personnes pratiquants des APS, soit 72 % de l'échantillon.

Si de plus en plus de gens font une activité physique et sportive, il en demeure toutefois une proportion non-négligeable qui ne se livre à aucune activité et une autre partie dont le caractère non-spontané de la réponse laisse penser qu'elle ne s'inscrit pas dans la représentation qu'on peut se faire de l'activité physique et sportive, à savoir un engagement physique volontaire régulier. On peut déjà mettre en évidence les obstacles objectifs : le sexe, l'âge, le faible revenu, l'absence de diplôme. Les raisons déclarées pour lesquelles on ne fait pas d'activité physique ou sportive donnent des éléments supplémentaires : les contraintes professionnelles et scolaires qui peuvent être la pénibilité ou l'organisation du temps ; les autres centres d'intérêt, qui peuvent être pour quelques-uns le choix d'autres activités culturelles et pour d'autres l'économie domestique quand on pratique le bricolage ; les contraintes familiales qui touchent plus les femmes que les hommes ; l'accumulation des charges financières induites par une activité, car si les motifs économiques n'apparaissent pas dans les premières raisons de ne pas faire d'activité, on peut penser que se posent dans les milieux populaires des problèmes d'arbitrage : si ce n'est pas la licence, ce seront les équipements ou les coûts financiers ou culturels de l'éloignement des équipements.

Si les conditions économiques ou culturelles ne sont pas les mêmes, les raisons données ne sont pas très différentes, que ce soit pour ceux qui voudraient faire plus d'activités mais ne le peuvent pas et ceux qui ne souhaitent pas en faire plus : d'autres centres d'intérêt, les contraintes professionnelles ou scolaires, les contraintes familiales, les problèmes de coût, et pour ceux qui ne souhaitent pas en faire plus, une insistance un peu plus grande sur des problèmes de rapport à la pratique physique et à son cadre comme la saturation ou l'inadaptation de l'offre d'activités par rapport au niveau. 


La relativisation du sport est aussi notable quand on s'intéresse à l'attrait que les « sportifs » peuvent avoir pour l'information ou le spectacle sportif : près de 80 % des sportifs regardent régulièrement ou de temps en temps le sport à la télévision, mais il n'en reste qu'un gros tiers à rechercher des informations dans la presse écrite ou à assister régulièrement ou de temps en temps à des rencontres sportives.

On pourrait penser, qu'en dehors de ceux qui ne pratiquent pas du tout, qu'on a atteint pour une majorité une limite ou un équilibre de l'activité physique et sportive. Parmi ceux qui font une activité, 56 % ne souhaitent pas en faire plus, 44 % en faire plus, témoignant qu'il y a encore ici de la réserve. Mais l'affirmation selon laquelle l'existence d'autres centres d'intérêt empêche de faire plus d'activités, qu'on déclare ne pas vouloir ou ne pas pouvoir faire plus, témoigne sans doute aussi de ce point d'équilibre.

Ce sentiment est conforté par ce que les personnes déclarent faire en se livrant à une activité physique ou sportive : à savoir, dans l'ordre, une recherche de plaisir, puis un loisir ou un exercice physique ou d'entretien, et enfin un sport. Cela peut signifier deux choses : qu'une grande partie des activités sont vues comme appartenant au sport même si on en a vidé le contenu compétitif, mais que le plaisir et le souci de soi dominent. Le plaisir du sport ou de l'activité physique ne vaut que s'il participe de l'équilibre plus général.

Comment apprécier la sportivité des Français ?

Combien y a-t-il de sportifs en France ? Pour répondre à cette question, on dispose d'une première source : le recensement effectué tous les ans par le ministère de la Jeunesse et des Sports auprès des fédérations sportives, qui comptabilise le nombre de licences délivrées par chaque fédération. Les données 2000 donnent le chiffre de 14,5 millions de licences et autres titres de participation, dont un peu plus de 10 millions sont des licences ouvrant droit à la participation aux compétitions. Mais, comme l'explique Patrick Mignon, si on sait compter globalement le nombre de licences, on ne connaît pas le nombre exact de licenciés, sauf qu'il est plus faible, par définition, puisqu'un individu peut détenir plusieurs licences. Qui plus est, un tel recensement ne fournit aucune indication sur la réalité de la pratique. Il ne dit rien de l'ampleur des activités physiques et sportives auxquelles se livrent les Français avec ou sans licence(s).

D'autres sources permettent de mieux apprécier la réalité : les enquêtes de l'Insee (la première date de 1967), du Crédoc ainsi que des sondages commandités par les médias. En réponse à la montée de la société de loisirs, enquêtes et sondages envisagent le plus souvent le sport dans un sens plus large. Tous attestent ainsi d'une montée régulière des pratiques sportives depuis au moins les années 60. Alors qu'en 1967, seuls 28 % des Français âgés de 15 ans et plus déclaraient au moins une pratique sportive (d'après l'Insee), ils étaient 68 % en 1994 (d'après le Crédoc).

Les licenciés... et les autres

On reste cependant loin des niveaux relevés par les deux enquêtes réalisées par le Laboratoire de sociologie de l'Insep. D'après la première, 74 % des Français pratiquaient une activité physique ou sportive en 1985 ; une proportion qui s'est élevée depuis à 83 % d'après la dernière enquête, effectuée en l'an 2000.

Comment expliquer un tel écart ? D'abord, par le parti de ses auteurs de considérer comme activité physique ou sportive ce que les personnes interviewées font quand elles disent pratiquer une activité physique ou sportive. Ensuite, par la volonté d'établir l'éventail de l'ensemble des activités considérées comme des pratiques physiques ou sportives. Ce qui implique, par exemple, qu'au cas où une personne ne déclare aucune activité de ce type, elle se voit systématiquement relancée par une question l'invitant à vérifier si, parmi une liste d'activités comprenant notamment la marche, elle est sûre de n'en pratiquer aucune. Ce sont alors les mesures de fréquence ou d'engagement dans la pratique qui permettent de construire les différentes modalités de la pratique sportive.

Sylvain Allemand